La France condamnée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU<!-- --> | Atlantico.fr
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Lors des manifestations du 1er mai, de violents affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre.
Lors des manifestations du 1er mai, de violents affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Un comble !

On croit rêver et on se pince…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Notre pays est coupable. Une dictature policière sauvage et cruelle. Nous ne le savions pas. Mais les pays qui ont porté l’estocade le savent eux.

Les voici : la Russie, l’Iran et la Chine. Question droits de l’homme, ils s’y connaissent. La Russie emprisonne ses opposants et massacre en Ukraine. L’Iran tire sur sa population en ciblant les filles qui refusent de porter le voile et la Chine assassine des Ouïghours. 

Ce qui les indigne ce sont les prétendues violences policières perpétrées par les hommes de Darmanin. Rappelons que lors des manifestations du 1er mai, il y a eu 400 policiers blessés dont un grièvement par un cocktail Molotov. 

Mais ça, ni la Russie, ni l’Iran, ni la Chine ne le voient pas ou plutôt ne veulent pas le voir. Il est vrai qu’on tue beaucoup en France. Le 1er mai, deux hommes ont été abattus à Cavaillon. Ce n’était pas la police. Il s’agissait d’un règlement de comptes entre dealers.

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