La droite parisienne la plus bête de France : le retour <!-- --> | Atlantico.fr
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Le leader de la droite forte Guillaume Peltier lors d'un rassemblement politique à Paris.
Le leader de la droite forte Guillaume Peltier lors d'un rassemblement politique à Paris.
©Reuters

Editorial

Le chef de la Droite forte Guillaume Peltier a souhaité que NKM ne soit pas désignée par la primaire de l'UMP pour l'élection à la mairie de Paris.

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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Au commencement, était la bonne nouvelle : la droite à Paris avait trouvé la candidate idéale pour reprendre la Ville à la gauche aux municipales de 2014, la députée et ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, comme nous l’avions révélé dans ces colonnes. La fenêtre de tir semblait idéale pour l’UMP, en situation de profiter de la faiblesse présumée de la candidate socialiste, Anne Hidalgo, et des difficultés du gouvernement de gauche qui ne parvient pas à redresser la situation économique du pays. NKM, porte-parole de campagne lors de la présidentielle de 2012, pouvait espérer séduire à la fois la droite sarkozyenne et un électorat "bobo" en déshérence, déçu de la première année Hollande et susceptible de se reconnaître dans cette femme incarnant modernité et modération. Bref, la guéguerre Séguin-Tibéri de 2001 qui avait permis à l’époque la victoire de Bertrand Delanoë ne ressusciterait pas en 2014.

Mais patatras, la droite parisienne a été rattrapée par ses vieux démons. La campagne des primaires qui paraissaient avoir été organisées pour consolider la candidature de NKM tourne au désastre. La Droite forte qui rêve de récupérer les troupes de La Manif pour tous, objet de toutes les convoitises, a décidé de faire battre Nathalie Kosciusko-Morizet par Pierre-Yves Bournazel ou Jean-François Legaret, ses deux plus sérieux rivaux, au motif qu’elle n’a pas voté contre le mariage gay à l’Assemblée. Guillaume Peltier, Geoffroy Didier et leurs amis pensent que la chute de NKM représenterait la première victoire d’une alliance objective entre leur courant, La Droite forte, et le mouvement successful du moment, La Manif pour tous, et que cette victoire vaut bien une défaite de l’UMP à Paris. Force est de constater qu’ils ont raison sur un point : au delà des élections municipales à Paris, c’est sans doute l’avenir de la droite française qui se joue dans cette bataille.

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