Faut voir
« La CGT ne choisit pas entre Zelensky et Poutine »
Est-ce bien sûr ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
A la manœuvre, Olivier Mateu, secrétaire général de la CGT pour les Bouches-du-Rhône, et successeur pressenti de Philippe Martinez. Il s’est mis en colère car un article de La Provence s’est demandé si son syndicat était devenu pro-russe.
Olivier Mateu, en réponse, s’est placé au-dessus de la mêlée. « Nous ne sommes ni pro-russes ni pro-ukrainiens », s’est-il exclamé. Car, a-t-il expliqué, « ce sont deux impérialismes qui s’affrontent et les travailleurs des deux pays en souffrent ».
« Impérialisme ukrainien » ? Nous n’avons pas été informés que les troupes de Zelensky avaient envahi la Russie. Puis, Olivier Mateu a donné quelques détails sur l’« impérialisme ukrainien ». Derrière, a-t-il dit, « il y a l’OTAN, Joe Biden et l’industrie de l’armement qui se gave ». Mais rien, rien du tout sur les spécificités de l’« impérialisme russe ».
A notre avis, bien qu’il s’en défende, Olivier Mateu a clairement choisi son camp !
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