Les prémices d’une guerre civile ?
La bataille du quartier de la Monnaie
Cela devait arriver.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Ils ont tenté de pénétrer à quatre-vingt dans cette cité d’où était partie la plupart des auteurs de la tuerie de Crépol. Ils ont crié : « Justice pour Thomas » et « Islam dehors ! ».
Tous étaient cagoulés et certains avaient des barres de fer. Tout sauf des tendres !
L’un des manifestants a été roué de coups et mis à nu par les jeunes du quartier. Jean-Luc Mélenchon a salué « la magnifique auto-défense des habitants du quartier de la Monnaie ». Quand on aime la racaille...
Sandrine Rousseau a fait plus fort en accusant l’extrême droite de « vouloir des ratonnades ». Des ratonnades ? Et quand on va à Crépol avec des couteaux pour « tuer des blancs », on appelle ça comment ? Il s’agit bien sûr d’un événement isolé mais il est à craindre qu’il y en ait d’autres vu la violence qui gangrène notre pays. Laissons pour finir la parole à Guillaume Bigot. Il dit : « Il y a en France douze millions d’hommes capables de porter les armes ». Si guerre il y a, « les séparatistes seront écrasés ». Heureusement, on n’en est pas là. Pas encore ?
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