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Emmanuel Macron lors d'un déplacement officiel dans la ville du Havre, aux côtés d'Edouard Philippe.
Emmanuel Macron lors d'un déplacement officiel dans la ville du Havre, aux côtés d'Edouard Philippe.
©Ludovic MARIN / AFP

Titanic

Eh oui, tout fout le camp.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Chez les macronistes, il y a plusieurs familles comme dans la mafia. En temps normal, elles obéissent au capo mafioso. Ce dernier a le doigt sur la gâchette pour châtier les récalcitrants. 

Mais comme il se fait vieux, sa main tremble et il n’appuie pas sur la gâchette. 

Alors les mafiosi s’en donnent à coeur joie, le défient et  s’entretuent entre eux. Chez les macronistes, il y a plusieurs familles. Renaissance, Horizons, le MoDem. Et même des sous-familles comme les frondeurs de Renaissance. 

Comme le confie un proche de Macron : "ils ne se sentent plus tenus à rien" ! 

Aurore Bergé, la patronne du groupe Renaissance, avait mis aux voix un projet de loi prévoyant une peine d'inéligibilité en cas de condamnation pour des violences conjugales. Elle a été battue ayant été lâchée par ses alliés du MoDem et d’Horizons et aussi par des frondeurs de son groupe. 

Elle n’en n’est pas revenue. Ensuite, ça a été au tour des députés Horizons d'être battus en rase campagne. Sur les conseils d’Edouard Philippe, qui n’a pas peur du capo mafioso, ils ont proposé un texte instaurant des peines planchers pour les récidivistes. Les députés Renaissance se sont vengés en envoyant bouler leur projet. Jean-Louis Bourlanges qui est un fin connaisseur de la vie politique française a déclaré que le problème des parlementaires Renaissance c’était qu’ils ne savent pas qui sera leur chef en 2027. 

Ceux d'Horizons ont Edouard Philippe et ceux du MoDem François Bayrou. Le diagnostic de Bourlange n’est pas dépourvu de fondements. Pour autant, il reste encore quatre ans jusqu’à la prochaine campagne présidentielle. Et dans ce laps de temps, Macron est toujours président de la République. Mais, comme on vous l’a dit, il est très fatigué. Pourquoi lui obéir ?

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