Eructations révolutionnaires
« L’école est extrêmement violente avec les classes populaires »
C’est de François Bégaudeau.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Il se définit lui-même comme « maxisto-libertaire ». Libertaire ? Pas sûr que cela aurait plu à Karl Marx qui méprisait les anarchistes.
Bégaudeau participait à une émission intitulée : « Au cœur du projet de l’école raciste et réactionnaire ». Tout un programme. Avec un intitulé qui est tout sauf neutre.
C’est là qu’il a lancé : « l’école est extrêmement violente pour les classes populaires ».
Et qui, selon lui, enfonce les élèves issus « des classes populaires ». S’y ajoutent un « sentiment d’humiliation ». Bégaudeau dit « ne pas être loin de penser que l’école a été conçue pour ça ». L'infâme réactionnaire qu’était Jules Ferry doit se retourner dans sa tombe.
Poursuivons avec Bégaudeau. Il déclare qu’un gamin au CP « peut encore avoir de l’espoir ». Mais quand il grandit et qu’il accède au lycée, c’est foutu. « On lui donne un 3 en maths et on lui dit qu’il est nul ».
Et on le convainc qu’il est nul et qu’il le restera. Ainsi il sera pour toujours « voué aux basses besognes ». Tout cela pour le plus grand profit des capitalistes.
François Bégaudeau a écrit un livre sur l’école. Son titre : « Entre les murs ». Un texte « marxisto – libertaire ». Dans les asiles de fous, il y a aussi des murs. C’est là qu’il devrait être !
Dans sa vie antérieure, Bégaudeau a été membre d’un groupe rock appelé Zabriskie Point. Sans doute chantait-il « Debout les damnés de la Terre » sur un air rock…
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