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Arabie Saoudite, droits de l'homme, immigration, migrants, Afrique, morts, législation, Nations Unies, ONU
Un enfant éthiopien rapatrié d'Arabie saoudite et des Ethiopiens se tiennent à côté de l'avion après leur arrivée à l'aéroport de Bole, à Addis-Abeba, le 30 mars 2022.
©EDUARDO SOTERAS / AFP
Le pétrole saoudien a la couleur du sang
L’Arabie saoudite a trouvé une solution radicale contre les migrants : elle les tue
Qui en parle ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’Arabie saoudite est respectée en fonction de ses milliards. Elle achète à prix d’or des footballeurs, elle achète le monde. A partir d’un certain nombre de milliards, tout passe, tout est permis.
L’Arabie saoudite ne veut pas des migrants. Pendant des siècles, elle a considéré les noirs comme des esclaves. Et elle n’a pas vraiment changé.
Alors, elle les amène de force vers la frontière du Sahara où ils sont livrés à eux-mêmes sans eau et sans nourriture. Mais ce n’est pas suffisant. Elle tire dans le tas et n’hésite pas à utiliser du mortier : des morts par centaines, hommes, femmes, enfants. Qui en parle ? Personne !
On n’entend pas l’ONU, pas plus que l’Amérique ou la France. Les milliards achètent bien des consciences.
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