Immigration : la fin de la naïveté suédoise !<!-- --> | Atlantico.fr
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La Première ministre suédoise et chef des sociaux-démocrates Magdalena Andersson prononce un discours lors d'un rassemblement électoral le 10 septembre 2022 à Rinkeby, un jour avant les élections générales.
La Première ministre suédoise et chef des sociaux-démocrates Magdalena Andersson prononce un discours lors d'un rassemblement électoral le 10 septembre 2022 à Rinkeby, un jour avant les élections générales.
©Jonathan NACKSTRAND / AFP

Un éclair de lucidité

Ils y ont mis du temps mais finalement les sociaux-démocrates suédois ont ouvert les yeux.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pendant longtemps, la Suède était un pays où il faisait bon être un immigré. On y était accueilli les bras ouverts et on y entrait comme dans un moulin. En conséquence de  quoi, la Suède est devenue un coupe-gorge. 48 morts depuis le début de l’année ! Des règlements de compte sanglants sur fond de trafic de drogue. Une délinquance galopante et des rixes meurtrières entre bandes rivales.

Ce qui était bon pour les immigrés ne l’était pas pour des Suédois. Ils se sont réveillés. Et ont accordé nombre de leurs suffrages à un parti populiste qui plaide pour une immigration zéro. Sentant poindre le danger et confrontés à l’exaspération des électeurs suédois, les sociaux-démocrates ont emboîté le pas aux populistes et prévoient des expulsions massives d’immigrés. Pour les autres, on va les contraindre à habiter tel lieu  plutôt qu’un autre.

En effet, l’exemple à ne plus suivre est celui de Malmö. Cette grande ville suédoise est devenue noire. Noire comme la couleur des burkas qui règnent dans ses rues. Madame Andersson, la Première ministre suédoise a trouvé les mots justes : « nous ne voulons pas que notre pays devienne un Somalie land ».

Nous laissons le dernier mot au patron du parti social-démocrate. Interrogé sur le laxisme de la gauche française en matière d’immigration, il a eu cette phrase assassine : « regardez ce que sont devenus les socialistes français : nous, nous ne voulons pas disparaître.

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