Contre-vérités et affabulations
Immigration, combien de mensonges écrit-on en ton nom...
La liste est longue.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Sans égaler, loin de là, le talent de Flaubert, tentons un remake de son « Dictionnaire des idées reçues ». Question : Immigration ? Réponse : en dire toujours du bien ! Question : Immigrés ? Réponse : ils sont les bienvenus chez nous ! Question : Migrants ? Réponse : ils ont tous leur place dans notre pays.
Voici à peu près la teneur de l’article écrit par le professeur Héran dans Libération. Tout cela est assorti de lapalissades stupides et mensongères. Ainsi, déclare le sociologue, « la France est une terre d’immigration depuis deux siècles ».
Remontons le temps : nous sommes en 1823. Des Belges sont arrivés pour travailler dans nos mines. Leur ont succédé les Polonais, qui venaient avec leurs curés et fréquentaient les églises. Il y avait aussi les Italiens et les Espagnols, tous catholiques. Sans oublier les Juifs qui, reconnaissants, psalmodiaient : « Heureux comme Dieu en France ».
Ces immigrés-là étaient bizarres. Ils travaillaient dur, donnaient des prénoms français à leurs enfants. Ils n'égorgeaient personne, ne dealaient pas et ne réglaient pas leurs différends à coup de kalachnikovs. Mais ça, le professeur Héran est incapable de le voir. Dans son article, il poursuit avec une tirade qui vaut son pesant de cacahuètes. « Les immigrés, écrit-il, ne sont responsables ni de la guerre en Ukraine, ni du dérèglement climatique, ni de la crise énergétique ». Ben voyons... Le professeur Héran a oublié d'évoquer la délinquance !
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