Immigration, combien de mensonges écrit-on en ton nom...<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon le démographe François Héran, « la France est très loin d’avoir pris sa part sur l’immigration ».
Selon le démographe François Héran, « la France est très loin d’avoir pris sa part sur l’immigration ».
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Contre-vérités et affabulations

La liste est longue.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Sans égaler, loin de là, le talent de Flaubert, tentons un remake de son « Dictionnaire des idées reçues ». Question : Immigration ? Réponse : en dire toujours du bien ! Question : Immigrés ? Réponse : ils sont  les bienvenus chez nous ! Question : Migrants ? Réponse : ils ont tous leur place dans notre pays.

Voici à peu près la teneur de l’article écrit par le professeur Héran dans Libération. Tout cela est assorti de lapalissades stupides et mensongères. Ainsi, déclare le sociologue, « la France est une terre d’immigration depuis deux siècles ».

Remontons le temps : nous sommes en 1823. Des Belges sont arrivés pour travailler dans nos mines. Leur ont succédé les Polonais, qui venaient avec leurs curés et fréquentaient les églises. Il y avait aussi les Italiens et les Espagnols, tous catholiques. Sans oublier les Juifs qui, reconnaissants, psalmodiaient : « Heureux comme Dieu en France ».

Ces immigrés-là étaient bizarres. Ils travaillaient dur, donnaient des prénoms français à leurs enfants. Ils n'égorgeaient personne, ne dealaient pas et ne réglaient pas leurs différends à coup de kalachnikovs. Mais ça, le professeur Héran est incapable de le voir. Dans son article, il poursuit avec une tirade qui vaut son pesant de cacahuètes. « Les immigrés, écrit-il, ne sont responsables ni de la guerre en Ukraine, ni du dérèglement climatique, ni de la crise énergétique ». Ben voyons... Le professeur Héran a oublié d'évoquer la délinquance !

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