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Ils ne veulent pas que leur collège porte le nom de Samuel Paty
©Pascal GUYOT / AFP

Les lâches

La peur au ventre et la soumission dans la tête.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le maire d’Ollioules dans le Var a  eu l’idée de baptiser un collège de sa ville du nom de Samuel Paty. Il a obtenu l’accord de la famille du professeur décapité et du Conseil départemental. Mais c’était sans compter avec les enseignants du collège.

Ces profs, attachés farouchement à la démocratie, ont organisé un vote dans leur établissement scolaire. 89% des enseignants se sont prononcés contre le projet du maire ainsi que 69 % des élèves. Car ils ont aussi fait voter les enfants. Et ceux-ci, très jeunes, ont voté comme les profs leur disaient de voter.

La représentante du SNES local a tenu à expliquer la raison de leur opposition : « ça aurait fait de nous une cible ». Ainsi se couchent ceux qui ont, entre autres, pour mission d’inculquer les valeurs républicaines aux enfants. La République est petite, Mahomet est grand…

Puis l’enseignante est descendue plus bas. « Pourquoi choisir le nom de quelqu’un qui n’est pas de notre commune ? ». Il y a à Ollioules une rue Jean Jaurès, une rue Gabriel Péri, tous deux assassinés. Ils étaient d’Ollioules ?

La dame du SNES ne s’est pas arrêtée là et est descendue encore plus bas. « Nous avons déjà près du collège une rue Arnaud Beltrame. Pour les enfants, c’est triste comme voisinage ». Ben voyons ! Les enfants ont bien le droit de s’ébattre en riant. Les noms de Beltrame et de Paty pourraient avoir un effet dévastateur sur leur charmante insouciance.

Sur le fronton du collège d’Ollioules figurent les mots : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Les enseignants devraient organiser un vote pour en changer. « Lâcheté, Diversité, Mixité » ce serait bien. Et quitte à  rebaptiser leur établissement les noms d’Abdoullakh Anzorov et des frères Kouachi leur garantiraient la tranquillité à laquelle ils aspirent.

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