Il y a des soldats qui ont la trouille au ventre : ils ont exclu Mila du lycée militaire où elle était scolarisée<!-- --> | Atlantico.fr
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Mila lycée militaire exclusion affaire Mila menaces de mort réseaux sociaux haine en ligne
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©DR / Capture d'écran / Instagram

Les lâches

Ah elle est belle l’armée française.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il y  a en France une bête traquée du nom de Mila. Sa faute, son crime pour certains : elle a insulté le Prophète. Hobbes écrivait : « l’homme est un loup pour l’homme ». Il y a des milliers de loups musulmans pour cette jeune fille. Ils lui ont promis la mort, le viol, les deux. Depuis Mila se cache.

Elle a erré d’un établissement scolaire à l’autre. Mais sa sécurité ne pouvait y être assurée. Car les loups la suivaient à la trace. Finalement un internat militaire l’a acceptée exigeant d’elle qu’elle reste discrète et qu’elle se taise. Or Mila - elle n’a que 17 ans rappelons-le – a, lors d’un « live », dévoilé le nom de son internat. Le proviseur, un colonel, l’a alors exclue de l’établissement.

En français simple, on appelle ça de la pétoche. Ce colonel a sans doute eu peur de voir des centaines de fanatiques islamisés se ruer sur son lycée. Un lycée quand même protégé par des militaires et où les cours sont assurés par des officiers !

Ainsi Mila ne peut plus vivre, ni être scolarisée dans son propre pays. Elle n’est plus chez elle. Les loups, eux, sont chez eux. Son père a envoyé au proviseur une lettre qui a les accents du « J’Accuse » de Zola qui lui aussi s’en prenait à l’armée française.

Elle commence par « Lettre aux lâches ». « Contrairement à vous, écrit-il, Mila ne se soumettra jamais ». Et il poursuit : « j’ai le plus grand respect pour les militaires en opération mais aucun pour les planqués. Pour Mila, la scolarité en France c’est fini. Elle ira vers de nouveaux horizons ».

Si le mot honneur était encore en usage, Florence Parly, dont dépend ce lycée, hurlerait. Si le mot République faisait encore sens, Macron volerait au secours de Mila, victime de toutes nos lâchetés. Rien de tel jusqu’à présent.

Les loups sont manifestement les plus forts. Il est vrai qu’ils sont nombreux et qu’elle est seule. L’avenir de Mila n’est plus en France. Elle devrait pour continuer sa scolarité s’expatrier et intégrer un lycée à Moscou. Il lui faudra apprendre le russe. C’est une bonne langue.  

A lire aussi : Après l’exclusion de Mila de son lycée militaire, son père écrit une lettre au proviseur de l’établissement

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