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Il paraît que SOS Racisme c’est SOS Sionisme…
©AFP

Pour une fois, on va en dire du bien !

C’est pour le moins excessif

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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SOS Racisme fut fondé dans les années 80 par Jacques Attali, Julien Dray avec le renfort de l’Union des étudiants juifs. Il s’agissait alors de combattre le Front National : mais un publicitaire de génie a trouvé la petite main avec le célèbre « touche pas à mon pote ».

Pour le principe, tous les présidents de SOS Racisme furent arabes ou noirs. On savait à quelle clientèle s’adresser ! SOS Racisme a mené des combats inutiles ou affligeants sans relâche. En dénonçant le racisme même là où il n’y en avait pas.

Puis les abominations du 7 octobre ont un peu ouvert les yeux de l’organisation. Et ses dirigeants ont participé à la grande marche contre l’antisémitisme.

Ce ne fut pas du goût de Saphia Ait Ouarabi, la vice-présidente de SOS Racisme. Comme son nom l’indique, elle est arabe et garde son émotion pour elle. Elle vient donc de démissionner de son poste. Elle accuse l’organisme de ne pas condamner le « racisme systémique et colonialiste de l’Etat français ».  Et de ne pas fustiger Israël.

Sur les réseaux sociaux, les amis de Saphia Ait Ouarabi écrivent : « SOS Racisme c’est SOS Sionisme ».

Elle a donc quitté son poste. Il y a un endroit pour elle. Mais ce n’est pas la France. De nombreux pays arabes seront contents de l’accueillir. 

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