Mensonges, aveuglement ou les deux à la fois ?
Il paraît qu’on fait beaucoup de mal aux musulmans en France…
C’est le Conseil français du culte musulman (CFCM) qui l’affirme.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le CFCM est l’instance suprême de l’Islam français. Sa parole compte. Il a donc tenu à s’exprimer après la terrible tuerie de Crépol et l’assassinat du pont de Grenelle.
Et ce qu’il dit laisse pantois. Il déplore certes ces événements tragiques tout en s’abstenant de dire qu’ils ont été commis au nom d’Allah. Et ils protestent contre « l’instrumentalisation qui en est faite par l’extrême-droite ». Faut-il nécessairement être d'extrême-droite pour condamner ces attentats ?
Mais le CFCM va plus loin. Il instruit contre les Français (en tout contre certain d’entre eux) un procès pour islamophobie. « Les mosquées sont taguées », dit-il. « Les femmes voilées sont insultées », ajoute-t-il.
Pour prendre la mesure de la souffrance supposée des imams français, il faut se demander combien d’entre eux, comme le père Harel, ont été égorgés dans leurs édifices religieux.
Le CFCM note que les auteurs des attentats ont crié « Allah Akbar ». Il indique qu’il ne s’agit pas d’un cri de guerre. « Allah Akbar », souligne le CFCM, est juste « un signe d’humilité envers Dieu ». Va donc, même si nous ne sommes pas musulmans, pour « Allah Akbar ».
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