Déni de réalité
Idéologie soixante-huitarde et fumisteries sociologistes : un monde s'écroule sous les coups du réel
Lecteurs : ne cherchez pas les nouvelles qui suivent dans ces médias, désormais condamnés à censurer ces malséantes informations.
Xavier Raufer
Xavier Raufer est un criminologue français, directeur des études au Département de recherches sur les menaces criminelles contemporaines à l'Université Paris II, et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Dernier en date: La criminalité organisée dans le chaos mondial : mafias, triades, cartels, clans. Il est directeur d'études, pôle sécurité-défense-criminologie du Conservatoire National des Arts et Métiers.
Les criminologues connaissent les criminels ; les bobo-journalistes et autres "sociologues critiques" n'ont en tête qu'une fumeuse propagande, dont le "paradis" s'effondre sous nos yeux, aussi brutalement qu'une paroi rocheuse en Maurienne. Les criminels ayant anéanti leurs songes creux, les bobo-médias en sont réduits à camoufler ces nouvelles, pour eux bien pénibles. Lecteurs : ne cherchez pas les nouvelles qui suivent dans ces médias, désormais condamnés à censurer ces malséantes informations.
• Les si sympas "coffee-shops" d'Amsterdam, Une femme ! Issue "de la diversité" ! La nouvelle ministre de l'intérieur des Pays-Bas porte de fait un nom turc. Qui connaît la Turquie sait que - loin de la culture du harem - des femmes y exercent fermement des fonctions majeures. Or côté drogue, la ministre turco-néerlandaise n'y va pas de main morte : "Nous sommes chaque jour confrontés à un crime organisé dévastateur... Notre société et notre économie sont corrompues... Ceux qui combattent le crime ne peuvent plus vivre sans protection... Nous devons serrer le poing et agir avec force".
• Copenhague, son gentil quartier hippie-anar-autogéré - "Christiania, ex-paradis hippie de Copenhague, supplie les autorités de fermer ce haut-lieu du trafic de drogue, après une fusillade mortelle". Partout et toujours, un espace laissé aux toxicomanes attire des narcos qui ensuite, s'entretuent pour y contrôler le trafic. La tolérance et Peace and love d'abord, puis les tueries. On sait ça au moins depuis le Platzspitz Park de Zürich, en 1987. Pourquoi est-ce fatal ? Loin du galimatias gauchiste, la vraie sociologie décrit des entités humaines régies par la terreur interne : partis totalitaires, gangs, etc. Dans ces groupes, le caïd dirige la meute tant qu'il la gorge ; si ça baisse, il est éliminé pour un autre plus féroce. On le lit même dans le Livre de la Jungle, ou le tigre Shere Khan tue le loup-alpha Akela ("Le Solitaire" en Hindi) et le remplace à la tête de la meute. Chacun sait ça - sauf les bobo-journalistes et les "progressistes" qui, à chacune de ces tentatives idiotes, crient au miracle de paix et d'amour, jusqu'à la fatale débâcle.
À Lire Aussi
• La Suède et sa bienvenue aux migrants - Jadis, qu'un Suédois se retourne un ongle ou perde ses clés, pouvait faire la Une du paisible journal local. Tsunami migratoire.... Accéléré avant : en 2023, 30 000 gangsters dans le pays (Hors les motards, nul Suédois d'origine dans ces bandes) .... 144 fusillades de janvier à juillet 2023 (344 en 2021, 391 en 2022) ... attentats (bombes ou grenades) ... Poussé par sa droite, le gouvernement de Stockholm sort de la culture de l'excuse pour combattre fermement le crime organisé.
• Au Salvador, fin des gouvernants d'opérette - Nous avons déjà évoqué dans Atlantico le tonique président Nayib Bukele qui après maints avertissements et appels au calme, tape sur la table et fait jeter tous les violents gangsters du pays dans des prisons pas vraiment cinq-étoiles, le temps qu'ils cessent leurs meurtrières exactions (en 2022 encore, 16 homicides par jour dans ce pays minuscule). Eh bien, l'Amérique centrale entière, Honduras, Guatemala, et au-delà, l'Amérique latine, adore ça et sont en pleine Bukelemania : 80 à 90% d'approbation dans son pays et ailleurs, une popularité supérieure à celle du pape François.
• En Californie, les escrocs de Defund the police-Black lives matter - En Californie comme ailleurs aux États-Unis, la mort brutale d'un suspect noir aux mains de policiers avait suscité la révolte de minorités maltraitées par de rugueuses forces de l'ordre locales. Mais - hélas pour les Noirs américains eux-mêmes - l'affaire poussa aussi des filous de leur communauté à se remplir les poches avec les dons faits à la cause. En effet, des dirigeants de la nébuleuse Black Lives Matter ont carrément filé avec la caisse, s'offrant entre autres des maisons de rêve sur le dos des victimes.
De même, des anars-gosses-de-riches inscrits dans des universités à 100 000 dollars l'année, ont alors exigé qu'on "Defund the police" (coupe les crédits de la police) et des maires californiens "progressistes" ont obtempéré. Résultat ? Dans la baie de San Francisco, un évêque baptiste d'Oakland, ville surtout noire, dénonce l'explosion criminelle produite par cette asphyxie policière. Ce prélat de 78 ans s'étrangle de ce qu'aujourd'hui, des filles de 11 ans tapinent dans sa ville, où des domiciles et des voitures sont braqués en plein jour.
Dans Oakland où 5 000 SDF toxicomanes pillent, s'entretuent et se suicident au fentanyl, une police démunie ne répond plus aux appels. De juillet 2022 à juillet 2023 voici le triste bilan de Defund the Police : cambriolages, + 41% ; vols à main armée, + 21% ; viols (Hou-Hou ! les féministes), + 12%. L'épouse de l'évêque, 72 ans, va s'acheter un pistolet. Plus haut sur la côte Ouest, pareil à Seattle, ville blanche sous la coupe de gauchistes mondains : 38% de SDF en plus de 2020 à 2022.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !