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Le roman de Michel Houellebecq, Sérotonine, évoquait la colère des agriculteurs.
Le roman de Michel Houellebecq, Sérotonine, évoquait la colère des agriculteurs.
©EDUARDO MUNOZ ALVAREZ / AFP

Révolte paysanne

Et il la voyait violente.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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96 % des Français approuvent le mouvement des agriculteurs et le plébiscitent. Ils savent ce que la terre leur procure. Et ils savent également que la terre nourrit mal ceux qui la cultivent.

Houellebecq connaît bien la question. Et il sait de quoi il parle. Dans un de ses romans, "Sérotonine", paru il y a quelques années, il décrit une révolte des agriculteurs. Armés de fusils de chasse, ils affrontent les forces de l’ordre.

Pour le moment, on n’en est pas là. Souvenez-vous de la phrase d’un des conseillers d’un de nos rois. Il a appris à Louis XVI la prise de la Bastille. Et le roi lui a demandé : « s’agit-il d’une révolte ? ». La réponse : « non sire, c’est une révolution ».

Les Français pestent contre la grève des chemins de fer. Et contre les manifestations de la CGT. Macron ferait bien de s’en méfier.

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