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immigration, islamisation, minute de silence, aveuglement, pas de vague, Samuel Paty, Dominique Bernard
Le ministre de l'Education nationale a donné les chiffres des incidents qui avaient émaillé la minute de silence suite à la mort du professeur Dominique Bernard.
©Photo by Thomas SAMSON / AFP
Silence coupable !
Hommage à Samuel Paty et à Dominique Bernard
Plus de 800 incidents à signaler et c’est insupportable...
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Gabriel Attal roule les mécaniques. Il a donné les chiffres et précise « le temps du pas de vague est fini ».
Ces chiffres, les voici : plus de 800 signalements, des dizaines de ricanements. Mais Gabriel Attal précise qu’il y a 454 exclusions qui ont été prises, dont 322 temporaires, 47 définitives avec sursis et 85 exclusions définitives.
Qu’est-ce que cela veut dire « avec sursis » ?
La scolarité étant obligatoire en France, les élèves coupables y vont pourrir d’autres établissements. Attal ne donne ni leurs noms ni leurs prénoms. Sans doute ne veut-il pas ajouter à l’islamophobie ambiante.
Le même silence prévaut pour la tragédie de Crépol. Les gendarmes locaux ont reçu pour consigne de faire le black-out total sur l’identité des assaillants.
Tout le monde a vu leurs visages et tout le monde sait de qui il s’agit. Pourquoi nier l’évidence ?
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Ils sont plus de 500 élèves qui ont trouvé normal qu’on assassine Samuel Paty et Dominique Bernard
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