Il est allé voir ailleurs
Guillaume Peltier : on ne change pas un homme qui change…
Adieu Valérie, bonjour Eric !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Au jeu de l’oie il y a une case départ et une case arrivée. Entre les deux, il y a des cases qui vous font reculer et d’autres qui vous permettent d’avancer. Tous les joueurs espèrent tomber sur cette dernière.
Mais pas Guillaume Peltier. Lui ce qu’il veut c’est revenir à la case départ. Il avait commencé sa carrière politique aux jeunesses du Front National sous l’égide du père de Marion Maréchal. Puis il a milité dans un mouvement chrétien.
Puis il a adhéré aux Républicains. Il en est devenu le numéro deux. Pas pour longtemps car après qu’il eut déclaré qu’il était sensible au discours d’Eric Zemmour, Christian Jacob l’a rétrogradé.
Sa sensibilité vient de le pousser à rejoindre Zemmour, ce qui lui a valu une exclusion immédiate du parti. Il a déclaré, dans un élan amoureux, que le polémiste « portait haut les couleurs du RPR ».
Ça date un peu mais on sait que c’est dans les vieilles marmites qu’on mitonne les meilleurs plats. Guillaume Peltier n’a pas rejoint Marine Le Pen qu’il trouve sans doute trop mollassonne. Pour cacher sa déception, la patronne du RN a ironisé : « il a essayé tous les partis ». Aux primaires LR Peltier a voté pour Eric Ciotti. On attend avec curiosité sa réaction…
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