Guerre en Ukraine : quatre leçons de l’invasion russe<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine lors d'une visioconférence depuis Moscou.
Vladimir Poutine lors d'une visioconférence depuis Moscou.
©ALEXEY NIKOLSKY / SPUTNIK / AFP

Offensive militaire

La stratégie employée par les forces russes depuis le début du conflit répond à un plan d’invasion élaboré de longue date. Mais l’état-major russe n’avait vraisemblablement pas anticipé la réaction et la résistance du peuple ukrainien. Face à ce conflit entre la Russie et l'Ukraine, les démocraties occidentales subissent le nouveau cours de l’histoire.

Bertrand Cavallier

Bertrand Cavallier

Bertrand Cavallier est général de division (2S) de gendarmerie. Spécialiste du maintien de l’ordre et expert international en sécurité des Etats, il est notamment régulièrement engagé en Afrique. Le général Bertrand Cavallier est l'ancien commandant du Centre national d’entraînement des Forces de gendarmerie de Saint-Astier. 

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Le 24 février 2022, l’armée russe lançait une vaste offensive en Ukraine. Si la situation sur le théâtre reste masquée par le brouillard de la guerre selon la célèbre formule de Clausewitz, une incertitude a été clairement levée : celle de la résistance de l’Ukraine. L’armée ukrainienne, réformée en profondeur après ses échecs de 2014 sur le Donbass, a été évidemment l’ossature logique de cette résistance qui a animé tout un peuple.

L’état-major russe, selon les informations que l’on détient, et de l’analyse des premiers modes opératoires de l’armée russe, n’avait vraisemblablement pas anticipé cette réaction d’un pays tout entier. Fin mars, il apparaît que les forces russes se soient rétablies, après un repli tactique, au nord de l’Ukraine, pour mieux agir dans l’Ouest, avec comme priorité de faire sauter le verrou de Marioupol, de façon à permettre la jonction entre la Crimée et le Donbass.

Quels enseignements pouvons-nous tirer de cet événement sans précédent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? J’en distinguerai quatre principaux.

Le premier qui s’impose tient au courage du peuple Ukrainien refusant la soumission à la Russie. Dans tout conflit, l’élément moral reste prépondérant. Gérard Chaliand le rappelait récemment dans l’émission de Bercoff sur Sud Radio, en exprimant son admiration pour le peuple vietnamien dans son combat victorieux contre les soldats des Etats-unis d’Amérique. L’agression russe aura démontré, malgré la complexité du passé, l’existence objective d’une identité ukrainienne qui transcende les clivages linguistiques, qui participe de l’idée d’une nation. Et en dépit d’une propagande visant à le décrédibiliser, le président Ukrainien est au rendez-vous de l’histoire. L’homme, dont le parcours ne semblait pas le prédisposer à un tel rôle, s’est révélé - selon le principe gaullien - dans sa confrontation avec les circonstances.

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Malgré le clientélisme, la corruption et le népotisme d’une parte des élites ukrainiennes, autant de facteurs mis en avant par les détracteurs de l’Ukraine, l’union sacrée s’est réalisée. Et elle va être confortée par les actes de barbarie commis par certains groupes de la soldatesque russe.

Le second porte sur Vladimir Poutine. Il renvoie à une interrogation centrale concernant à la fois la personnalité, la réalité psychologique, et les motivations de ce dirigeant qui, de toute évidence, a une responsabilité centrale dans le déclenchement de cette guerre. Un récent ouvrage de Vladimir Fédorovski intitulé « Poutine et l’Ukraine, les faces cachées » nous livre des clés de compréhension, pour partie déjà connues, mais plus approfondies et surtout, permettant de faire ressortir une certaine cohérence dans la perception du président russe. L’on savait l’homme implacable, dont les traits de caractère ont été encore plus aiguisés par sa formation et son parcours au sein du fameux KGB. Né en 1952, éduqué dans le souvenir encore très vif de la Grande guerre patriotique, son parcours en fait un observateur direct de tout ce qui va conduire à l’effondrement de l’empire russe, dans sa version Union soviétique. Grimpant les marches qui le conduiront au pouvoir suprême, mais le sait-il alors vraiment ?, il est aux premières loges pour assister au marché de dupes entre Gorbatchev et ledit Occident, puis au dépeçage de l’économie russe par des oligarques sans vergogne, alors que le peuple russe tombe dans la misère et que les gangs prospèrent. Ayant réglé à sa manière l’insurrection tchétchène, ce qui le propulse à la présidence de la Russie, il rétablit l’autorité, améliore la vie des russes, et inscrit son action dans la restauration de la grandeur russe. Certes, il y a des paradoxes dans le personnage, notamment dans son rapport avec l’argent. Cependant, sa vision du monde et des rapports internationaux est sous-tendue par cette obsession qui participe de la nature fondamentalement impériale de la Russie. Poutine se situe consciemment et inconsciemment dans la lignée des tsars qu’ils fussent monarchiques ou rouges (soviétiques), qui ont toujours notamment considéré l’Ukraine comme une terre russe, et bien évidement comme telle la Crimée. La Crimée, rattachée à l’Ukraine sur décision de Khrouchtchev, mais qui relève à la fois d’une double dimension, à la fois très symbolique au regard de la confrontation entre Moscou - la nouvelle Rome, et les ottomans -, et évidemment stratégique : l’accès vital aux mers chaudes, constante de la stratégie russe depuis trois siècles. De surcroît, au-delà de sa personne, Vladimir Poutine incarne le retour des empires, et de la capacité à régler les rapports de force par le recours à la guerre selon la vision développée par Clausewitz. Nombre de chercheurs se sont penchés sur le célèbre ouvrage de Clausewitz - De la guerre-, et d’aucuns ont mis en avant certaines contradictions dans la formulation du phénomène « guerre ». Ne rentrons pas dans cette exégèse et centrons-nous sur l’essentiel du message de Clausewitz qu’a conforté Raymond Aron et qui participe d’une vision réaliste des relations internationales. Deux citations de Clausewitz sont en la matière particulièrement éclairantes : « la guerre n’est rien d’autre que la continuation des relations politiques, avec d’autres moyens », « la guerre est une forme des rapports humains ». Il y a donc une rationalité de la guerre, donc de la capacité à monter dans les extrêmes de l’utilisation de la violence. Là réside notamment une différence majeure entre Poutine et les dirigeants européens qui, les faits le démontrent, ont privilégié comme réponse à l’agression russe, des sanctions financières et économiques, sans toutefois cesser les approvisionnements en gaz et pétrole russe. Idéologie du soft-power, rationalisation d’une lâcheté collective ou syndrome de dégénérescence, ou tout à la fois, la dissymétrie est frappante. Et ne nous trompons pas, elle l’est également avec d’autres dirigeants tels qu’Erdogan.

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Le troisième axe de réflexion concerne le peuple russe et son adhésion à l’aventure impérialiste de son président. L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe semble à ce jour bénéficier du soutien d’une majorité des citoyens russes. Plusieurs facteurs expliquent cela. Tout d’abord, cette permanence dans la mentalité profonde des russes, forgée dans le tragique de l’histoire, d’un sentiment d’encerclement et de menace permanente pesant sur l’existence même de la Russie. Territoire immense ouvert à toutes les invasions, les russes sont encore marqués par l’immense sacrifice consenti - 28 millions de morts -lors de l’affrontement avec les nazis, dénommé la Grande guerre patriotique. Il faut aller sur les grands champs de bataille des plaines de l’ex-Union soviétique pour saisir ce que fut ce combat de titans qui se termina par l’effondrement du régime hitlérien. Il faut être à leurs côtés pour les entendre évoquer cette immense épreuve dans leur histoire récente qui nourrit une grande fierté, laquelle a pour corollaire leur ressenti d’une ingratitude des populations d’Europe occidentale compte tenu de leur réécriture de l’histoire. Le peuple russe est encore un peuple de la spiritualité et qui a conservé le sens de la grandeur. Ceci le lie d’autant plus à la personne de Vladimir Poutine pour lequel ils ont la gratitude d’avoir restauré l’ordre, la cohésion, et une place parmi les grands de la planète. Cette confiance, c’est le « Consent » défini par Hannah Arendt, soit l’adhésion d’un peuple à un chef et à ses décisions. Enfin, il y a la propagande, le conditionnement des masses, dans le droit fil du système soviétique. Cette propagande visant à discréditer l’occident, est d’autant plus aisée que d’une part le jeu américain a été des plus patents, voire des plus grossiers, dans ses manoeuvres d’infériorisation de la Russie, et que d’autre part la désagrégation des sociétés de l’Europe occidentale décontenance de plus en plus les russes. Ce dernier point rend paradoxal la rhétorique poutinienne visant à lutter contre un renouveau à l’Ouest de la menace nazie qui se concrétiserait notamment en Ukraine, pays qu’il faut dénazifier. Cependant, ce qui a été conçu comme un levier pour conforter le patriotisme russe pourrait, selon un effet boomerang, affecter la relation entre le pouvoir poutinien et le peuple russe. Pour ceux qui se sont rendus en Ukraine et en Russie, il y a une véritable imbrication entre ces populations slaves, imbrication qui se décline souvent au niveau familial. Par ailleurs, la jeunesse qui émerge notamment dans les grandes villes, bien que très attachée à son identité, est aussi très ouverte à l’influence occidentale et a conscience du durcissement du régime au travers de la réduction drastique des libertés fondamentales, de la censure de la presse…soit de l’avènement d’une dictature. Outre que la société russe reste très connectée et qu’il est impossible aujourd’hui de tout étanchéiser, qu’elle dispose d’une vaste intelligentsia historiquement rompue à la résistance aux pouvoirs autocratiques, des phénomènes horizontaux vont probablement sérieusement affecter la communication institutionnelle, et créer des fissures dans les cercles du pouvoir.  Il faut en effet surtout ne pas sous-estimer l’impact des retours par les soldats qui ont participé à cette agression, leurs témoignages sur le comportement de ce peuple frère, sur les destructions de villes entières, les massacres perpétrés, sans évoquer la révolte sourde des mères de militaires tués durant les combats. La résistance du peuple ukrainien, par une formidable inversion des choses, renvoie dans sa perception l’armée russe à ce que fut la wehrmacht. L’objectif de dénazification de l’Ukraine défie le bon sens premier. Plus encore, l’instrumentalisation à de telles fins de la lutte héroïque des soviétiques contre le nazisme entre 1941 et 1945, pourrait susciter un profond écoeurement au sein de l’opinion russe.

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Enfin, que révèle cette tragédie qui se joue aux portes de notre pays ? Si l’on peut se réjouir de la mobilisation diplomatique de l’Union européenne, les sanctions prises n’ont pas été de nature à faire plier la volonté du pouvoir russe. Pire, comment les populations ukrainiennes, notamment celles piégées sous les bombardements russes, pourraient-elles comprendre que ces sanctions ne comprennent pas l’arrêt total des importations de gaz et de pétrole russe ? On objecte que cela affecterait profondément la croissance des pays d’Europe occidentale, avec ses conséquences sur le plan social…

En réalité, les démocraties occidentales subissant le nouveau cours de l’histoire, l’évolution des rapports de force, au risque d’en faire les frais de façon rapide, sont obligées de comprendre qu’elles doivent résolument se refonder. Tout d’abord, en finir avec cette vision kantienne d’un avènement d’un monde régi par un droit comospolitique, fondé sur les idéaux de la raison, permettant de régler ainsi les rapports entre les peuples. « ils ignoraient que l’histoire est tragique » avait dit Raymond Aron.

L’Europe doit enfin admettre qu’elle doit intégrer l’impératif de puissance globale qui comprend la puissance militaire, donc la nécessité comme le rappelait le général Burkhard de réapprendre la grammaire de la guerre de haute intensité. Je dis bien l’Europe car comme le rappelait récemment Franz-Olivier Giesbert dans une interview accordée aux côtés de Michel Onfray au Figaro[1]:  « en somme, nous devons repenser notre idée de la France et celle de l’Europe. Vaste programme, aurait dit de Gaulle. Refuser la défense européenne (…) c’est suicidaire, c’est-à-dire accepter la finlandisation de l’Europe, sa perte de souveraineté, sa vassalisation progressive ». Cette reconfiguration de la pensée de l’Europe oblige à reconsidérer l’idée de nation dans la conception même de l’ambition européenne, et concrètement de cesser de vouloir la dissoudre dans un ensemble mou, à simple objectif mercantiliste comme le dénonçait Régis Debray. Et là, on touche à la question essentielle de ce qui doit être défendu, de ce qui peut conduire un individu européen à mourir pour une cause qui le dépasse. Or, les grands idéaux démocratiques, de toute évidence, et sauf exception, n’ont pas cette capacité exclusive. Comme le déclarait Alain Finkielkraut[2]: « Les nations y sont défendues comme un produit de la civilisation européenne. La nation, c’est l’architecture, la poésie de certains lieux, ce qui manque quand on est ailleurs, les soubresauts d’une histoire particulière, une langue commune - toutes ces choses qui ne sont pas la démocratie, mais qui la rendent possible. Il y a les concepts et il y a les noms propres. «Ukraine» est un nom propre que la Russie impériale veut rayer du monde ».

L’on combattra pour l’Europe, parce que l’on se battra pour sa nation, composante d’une Europe qui est avant tout un ensemble civilisationnel, porteur d’une certaine idée de l’homme, une certaine vision du monde. Car, Franz-Olivier Giesbert et Michel Onfray ont raison, nous sommes bien dans un combat civilisationnel. Déjà dans Méditerranée, en 1949, Fernand Braudel, écrivait : « Vivre pour une civilisation, c’est donc être capable de donner, de recevoir et d’emprunter. Mais on reconnaît une grande civilisation à ce qu’elle refuse parfois d’emprunter, à ce qu’elle s’oppose avec véhémence à certains alignements, à ce qu’elle fait un choix sélectif parmi ceux que les échangeurs lui proposent et souvent lui imposeraient s’il n’y avait des vigilances… ».

S’agissant de la France, le défi est aujourd’hui immense, car à la fois porteuse de valeurs universelles, ayant conservé un potentiel guerrier, étant un des piliers de l’Europe, elle est cependant gravement menacée dans sa réalité de nation et son identité. L’on doit pour mieux permettre à la France d’assumer tout son rôle dans la consolidation de l’Europe face aux empires existants et à ceux qui émergent, identifier les facteurs qui depuis des décennies l’affaiblissent.

Le premier facteur est évidement idéologique. Concrètement, il faut résolument d'une part contrer ces courants idéologiques issus des universités américaines (mais initiés par certains penseurs français tels que Foucault, Derrida…) qui s’épanouissent dans leurs consoeurs françaises et autres instituts d’études politiques (comprendre Sciences-po). Tout ce fatras combinant déconstructionnisme allant jusqu’à contester l’apport des Lumières, haine de soi, obsession de la repentance, néo-racialisme sous couvert d’anti-racisme…qu’imposent ces mouvances d’« idiots utiles », selon la célèbre formule de Lénine.

Il faut par ailleurs sortir du déni sur une immigration massive depuis des années, comme l’évoque Pierre Brochand (Ex DGSE), qui, si elle n’est pas enfin régulée, va nous conduire à un grand remplacement culturel, et de façon liée, agir globalement contre l’islamisme qui conquiert des territoires entiers, et mettant à profit nos faiblesses, s’insinue dans l’ensemble des rouages de notre société. Cette action globale nécessite de revoir notre relation avec les géniteurs de cet obscurantisme, dont notamment l’Arabie Saoudite, mais également d’en finir avec la passivité des technocraties, comme le réclame notamment Fatiha Agag-Boudjahlat  en dénonçant « le continuum de lâcheté ou de silence ». Il faut en finir avec les déclarations incantatoires, les rituels mémoriels qui apparaissent totalement décalés d’une réalité où un soldat français ne peut plus se déplacer en tenue dans son propre pays sans risquer d’être agressé, où l’on doit protéger ceux qui osent encore user d’une parole libre, notamment concernant les religions. Le réarmement moral doit s’accompagner d’un réarmement capacitaire concernant notamment les armées comme le réclamaient des sénateurs dans un rapport en date du 18 juillet 2012 au nom de la commission des affaires étrangères et de la défense, ou encore récemment, au sein du Sénat, Philippe Bonnecarrère, réarmement qui doit être étendu à la gendarmerie dans son rôle indispensable dans la défense opérationnelle du territoire (DOT), au travers du fameux continuum paix-crise-guerre.

Défense et sécurité sont de plus en plus imbriquées. Qu’en est-il de la sécurité des populations au vu de l’évolution de la violence individuelle et collective dans le quotidien, de l’essor de réseaux de délinquance, de gangs très souvent d’extraction étrangère ? Comment ne pas s’inquiéter du recul de la productivité de sécurité, fonction sociale majeure, des forces de sécurité intérieure, étayée par les rapports successifs de la Cour des comptes. Rapports qui mettent en avant dans le même temps les améliorations catégorielles constantes qui leur sont accordées par un pouvoir fébrile face aux syndicats ? Quelle redevabilité envers les populations ? Je n’entrerai pas dans une analyse plus approfondie ayant eu l’occasion notamment sur ce média de m’expliquer sur ce sujet. Mais les défis sont bien évidemment plus larges comme l’affirme Jacques Julliard dans sa dernière tribune intitulée « La guerre en Ukraine et l’avenir de la démocratie » : « Quand les ivresses électorales du printemps seront retombées, il sera temps de convoquer les États généraux de la société française, pour faire les comptes, répartir justement les sacrifices, remettre en marche des institutions qui battent de l’aile (École, Justice, Parlement) et redonner une ambition commune à ce pays dominé par des élites dans lesquelles le peuple ne se reconnaît plus ».

L’agression de l’Ukraine appelle au sursaut résolu des nations démocratiques constitutives d’une Europe qui doit être globalement dominante dans son propre espace. Elles se doivent d’aider l’exemplaire peuple ukrainien et de l’assurer dans tous les domaines, dont celui la préservation de son identité, que son avenir est bien parmi les peuples d’Europe. Cet arrimage culturel, politique et stratégique pouvant favoriser celui du peuple russe, dans « une Europe allant de l’atlantique jusqu’à l’Oural ».

« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout, et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction »   Charles de Gaulle


[1]Franz-Olivier Giesbert et Michel Onfray: «Derrière l’élection présidentielle, il y a un véritable enjeu de civilisation» Par Jean-René Van der Plaetsen Le Figaro 01/04/2022

[2]Alain Finkielkraut: «Cette guerre nous rappelle que les nations doivent être défendues» Par Vincent Trémolet de Villers et Eugénie Bastié Le Figaro  27/03/2022

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