Gérald/Audrey : match nul<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et Audrey Pulvar, candidate pour les élections régionales en Ile-de-France.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et Audrey Pulvar, candidate pour les élections régionales en Ile-de-France.
©Joël SAGET / AFP

Jeux de cons 

Dans tous les sens de ce terme. 

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Audrey Pulvar avait trouvé « glaçante » la manifestation des policiers devant le Palais Bourbon. Quelque temps auparavant elle n’avait pas estimé que l’égorgement d’une policière et l’assassinat d’un policier étaient « glaçants ». Sans doute avait-elle été, lors de ces événements, submergée par un souffle du réchauffement climatique. 

Ses patrons Anne Hidalgo et Olivier Faure, avaient pourtant participé à cette manifestation « glaçante ». Certes ils se sentent obligés de soutenir Pulvar, candidate aux Régionales d’Île-de-France. Mais c’est un peu comme la corde soutient le pendu. Car ils ont du mal à accepter les pulsions indigénistes de leur amie. 

Informé des propos d’Audrey Pulvar, Darmanin a jugé bon de déposer plainte contre elle pour diffamation. Juridiquement le mot « glaçant » n’est en rien une diffamation même s’il est accompagné d’une référence à l’extrême-droite accusée de pénétrer la police. « Extrême-droite », n’est pas, que l’on sache, une insulte justifiable des tribunaux. 

Audrey Pulvar a bondi sur l’occasion et à son tour a porté plainte contre Darmanin pour « dénonciation calomnieuse ». Ainsi la petite Audrey folâtrant dans la cour de récré a balancé au petit Gérald : « c’est celui qui dit qui y est ». 

Touchant spectacle. D’Audrey Pulvar on n’attendait rien : elle est nulle. De Gérald Darmanin on attendait mieux : il a été nul lui aussi. On comprend qu’il ait voulu faire plaisir aux flics. Mais il s’y est pris de la pire des manières qui soit. On est en droit d’imaginer que ses subordonnés connaissent mieux la loi que lui. 

Résultat de la maladroite manoeuvre de Darmanin : Anne Hidalgo et Olivier Faure se sont vus contraints de voler au secours d’Audrey Pulvar. Les deux plaintes figureront comme il se doit dans la corbeille à papier d’un juge d’instruction. Comme on vous l’a dit : c’est un match nul. 

PS : Aux dernières nouvelles Darmanin, galant homme, a demandé à rencontrer Pulvar ayant appris qu’elle ne disait plus que la police est raciste. Dans leur bac à sable ils vont pouvoir faire mumuse… 

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