Atlantico santé
Faire repousser les cheveux grâce au système immunitaire ; un meilleur test de dépistage du cancer colorectal en 2015
Et aussi : Homo sapiens a perdu 20 % de densité osseuse en devenant agriculteur, Liseuse contre vrai livre : mieux vaut l'imprimé pour bien dormir, L'ibuprofène allongerait la vie selon des expériences animales
Faire repousser les cheveux grâce au système immunitaire
Dans la peau se trouvent des cellules immunitaires qui jouent un rôle de défense contre les infections, mais aussi de réparation lors de blessures. Parmi celles-ci, les macrophages sont connus pour « manger » des pathogènes comme les bactéries, en les phagocytant. Aussi, d’après une recherche espagnole publiée dans Plos Biology, leur rôle ne s’arrêterait pas là…
Il y a quatre ans, lors d’une autre étude, les mêmes chercheurs avaient observé que la croissance des poils était réactivée chez des souris qui recevaient des anti-inflammatoires. D’où l’idée de l’existence d’un lien entre les cellules immunitaires et celles qui fabriquent le poil (ou le cheveu).
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Un meilleur test de dépistage du cancer colorectal en 2015
En France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième plus meurtrier, avec 42.000 nouveaux cas et plus de 17.500 décès en 2012. Le dépistage est en outre un moyen d’action efficace permettant d’augmenter significativement les chances de guérison despatients.
Problème, le test actuel (Hémoccult®) ne permet de détecter que quatre cancers sur dix. « Ce nouveau test sera à la fois plus performant et plus simple d’utilisation », annonce l’Inca. En effet, un seul prélèvement de selles sera nécessaire, au lieu de six aujourd’hui. Il détectera huit cancers sur dix et quatre fois plus de lésions cancéreuses.
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Homo sapiens a perdu 20 % de densité osseuse en devenant agriculteur
Pendant des millions d'années, les Hommes et leurs ancêtres survivaient de chasse et de cueillette, des activités requérant des efforts physiques beaucoup plus intenses. Les chasseurs-cueilleurs qui vivaient encore il y 7.000 ans avaient des os et des articulations (hanches, genoux et chevilles) aussi solides que ceux de l'Homme de Neandertal — un cousin disparu il y a 28.000 ans —, ou même ceux des chimpanzés, autre cousin. En comparaison, les « agriculteurs » qui vivaient dans les mêmes régions depuis 6.000 ans ont des os nettement moins denses et plus fragiles, selon des travaux parus dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (Pnas).
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Liseuse contre vrai livre : mieux vaut l'imprimé pour bien dormir
Les chercheurs du Brigham and Women's Hospital de Boston ont comparé les effets biologiques des deux styles de lecture avant de se coucher, dans une étude dont les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas). Pendant deux semaines, douze participants ont lu pendant quatre heures avant de se coucher, sur des périodes de cinq jours consécutifs, des livres électroniques sur iPad et des livres imprimés. « Ceux qui lisaient un livre électronique mettaient plus de temps à s'endormir, avaient moins sommeil le soir, et leursécrétion de mélatonine (qui conduit au sommeil) était réduite », indique dans un communiqué Anne-Marie Chang, auteure de l'étude et chercheuse en science du sommeil de l'hôpital de Boston.
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L'ibuprofène allongerait la vie selon des expériences animales
« Nous avons tout d'abord utilisé l'ibuprofène sur de la levure du boulanger, un modèle établi d'étude du vieillissement et avons constaté un allongement de la vie de ces micro-organismes », explique Michael Polymenis, un biochimiste de l'université Texas A&M, principal auteur de cette étude publiée dans la revue scientifique américaine Plos Genetics. « Nous avons ensuite fait la même expérience avec des vers et des drosophiles et avons également observé un allongement de la vie de ces animaux ainsi que leur maintien en bonne santé durant plus longtemps », poursuit-il.
Donné à des doses comparables à ce qui serait recommandé pour des humains, l'ibuprofène prolonge la vie de ces micro-organismes, vers et mouches de 15 % environ, soit l'équivalent chez l'Homme d'une dizaine d'années et ce en bonne santé, précise le chercheur.
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