Fabien Roussel a perdu une occasion de se taire… <!-- --> | Atlantico.fr
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Fabien Roussel lors de la Fête de L'Humanité.
Fabien Roussel lors de la Fête de L'Humanité.
©Thomas SAMSON / AFP

Drame de Crépol

Il a oublié ce que fut naguère la gauche.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ce qui s’est passé à Crépol a saisi la France d’effroi. Il y avait là-bas un bal avec plusieurs centaines de personnes. Une bande d’une vingtaine d’individus est arrivée. Ils étaient reconnaissables à leurs survêtements. Tous armés de couteaux. Comme le dit très bien Mathieu Bock-Côté : « ils étaient venus pour tuer ». Ce fut barbare et sanglant. 

Des coups de couteau à l’aveugle, des blessés et un mort, le jeune Thomas, 16 ans. Comme le dit un témoin : « il y avait du sang partout ». 

La bande, facilement ethniquement identifiable, viendrait d’une cité de Romans-sur-Isère. Pourquoi ont-ils fait ça ? « Pour tuer des blancs » ont-ils crié. De la haine à l’état pur ! 

Comme quoi dans les cités, il n’y a pas que des kalash mais aussi des couteaux. À ce propos, Darmanin a parlé « d’ensauvagement ». Ce mot est faible. Il s’agissait d'une scène de guerre, de guerre civile. 

Fabien Roussel s’est exprimé sur l’événement qu’il a bien sûr déploré. Mais il en a profité pour dénoncer « l’exploitation qu’en fait l’extrême-droite ». 

Une rhétorique abjecte et imbécile. Y a-t-il besoin d’être d’extrême-droite pour trouver horrible ce qui s’est passé à Crépol ? 

Il fut un temps, hélas révolu, quand la gauche se préoccupait du peuple, des petites gens, des gens de peu. Aujourd’hui, elle lorgne amoureusement vers les cités. 

Le drame de Crépol appelle vengeance. Un jour viendra peut-être - et nous ne le souhaitons pas - quand les gens de Crépol prendront leurs fusils de chasse pour une expédition punitive contre la cité d’où sont venus les tueurs. Et Fabien Roussel dira encore une fois que c’est la faute de l’extrême-droite. 

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