Et voici (mis en scène par Daniel Schneidermann) le retour des heures les plus sombres de notre histoire <!-- --> | Atlantico.fr
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La loi immigration a été adoptée au Parlement, photo d'illustration AFP
La loi immigration a été adoptée au Parlement, photo d'illustration AFP
©Giovanni ISOLINO / AFP

Âmes sensibles s’abstenir

Il s’agit bien sûr de la nouvelle loi sur l’immigration.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pour dire tout le mal qu’il pense d’elle, le production d’Arrêt sur Image use d’un artifice historique. Il s’attarde sur l’année 1938, une annus horribilis pour les étrangers soumis aux persécutions par le gouvernement Daladier. 

Persécutés, discriminés, vilipendés … Il n'a pas de mots assez durs pour décrire le sort des étrangers. On les traque, on les persécute. Et, écrit-il, personne ne s’en préoccupe, personne n’en parle. Pas même, continue Schneidermann, le Ce soir d’Aragon ni l’Humanité, ce qui est une omission ou un mensonge. 

Le Parti Communiste français s’occupait des travailleurs étrangers pour lesquels il avait fondé un syndicat appelé la Main d’Oeuvre Immigrée. Et Schneidermann, pour les besoins de sa démonstration, « oublie » de dire que des dizaines de milliers de Juifs étrangers vivaient alors en France sans que nul ne leur cherche querelle. 

La nouvelle loi sur l’immigration s’inspire selon lui des horreurs supposées de 1938. Il s’en félicite car on en parle puisque cela a été débattu au Parlement. On peut compter sur Schneidermann pour continuer à médiatiser l’affaire ! 

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