Et les plus jolies sont Najat Vallaud-Belkacem et Rachida Dati  <!-- --> | Atlantico.fr
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Rachida Dati lors d'une réunion publique durant la campagne de l'élection municipale de Paris, le 7 novembre 2019.
Rachida Dati lors d'une réunion publique durant la campagne de l'élection municipale de Paris, le 7 novembre 2019.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Enfin elles parlent avec leurs corps

C’est dans Marie France.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Nous tenons pour certain que la femme est un homme comme les autres. L’homme est-il une femme comme les autres ? Ce n’est pas encore acquis mais ça en prend le chemin…

Nous estimons également que les femmes qui réussissent le doivent à leur intelligence et à leur talent. Etre ministre, banquière, ou chef d’entreprise ne doit rien aux galbes des jambes ou à une poitrine haut perchée.

Ces précautions sémantiques sont absolument indispensables pour découvrir ce qui va suivre et qui figure dans Marie France. Il s’agit d’un magazine féminin qui ne peut être soupçonné de sexisme.

Ce journal a établi, selon des critères qui lui appartiennent, le palmarès des plus jolies femmes politiques de France. Le tout accompagné d’images des heureuses élues. Elles sont, d’après une formule assez banale, « à couper le souffle ».

Sur la première marche du podium trône Najat Vallaud-Belkacem. Elle est suivie de près par Rachida Dati, sa dauphine en quelque sorte. Puis brusquement, sans prévenir et sans crier gare on passe de deux filles arabes à une fille d’extrême droite : Marion Maréchal ! Ce choix se veut esthétique mais nous le trouvons très politiquement incorrect.

Seulement en quatrième position arrive Marlène Schiappa. Elle est connue pour avoir écrit « Osez les rondes ». Le jury de Marie France, certainement composé de journalistes anorexiques, n’a pas voulu oser.

Ensuite, on trouve Ségolène Royal. Bien fait pour François Hollande qui lui a préféré Valérie Trierweiler ! Après, et loin derrière, il y a Barbara Pompili. Pourtant, sur la photo de Marie France, elle est très, très court vêtue.

Ce qui relève pour le moins d’une concurrence déloyale. Et ensuite tout en bas de l’échelle ? Eh bien nous nous arrêterons là pour ne pas paraître cruel. Pour conclure, et pour être en conformité avec les dernières avancées de la science, nous terminerons par « la femme est un être humain comme les autres »…

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