Drame
Attentat sur les Champs-Elysées : l'assaillant ne présentait pas "de signes de radicalisation"
Une fusillade a éclaté sur l'avenue des Champs Elysées à Paris autour de 21 heures jeudi soir. Un policier a été tué et deux autres ont été blessés. L'assaillant a été abattu. L'Etat islamique a revendiqué l'attaque.Selon le procureur de la République de Paris, l'assaillant ne présentait pas "de signes de radicalisation".
- Les policiers sur les Champs Elysées ont été pris pour cibles par des tirs à 20h50 jeudi soir. Un policier tué, deux autres blessés. Le pronostic vital de ces derniers n'est plus engagé.
- L'agresseur, tué par des tirs de riposte de la police, était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, selon des sources proches de l'enquête.
- L'État islamique a revendiqué l'attaque.
- François Hollande, qui s'exprimait depuis l'Elysée, réunira ce matin un conseil de défense. Un "hommage national" serait rendu au policier tué.
- Les candidats à l'élection présidentielle ont réagi suite à cette attaque.
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18h30 : Pas "de signe de radicalisation" selon le procureur de la République de Paris
François Molins a tenu une conférence de presse, dans laquelle il a rendu hommage au policier qui a été tué, un agent de 37 ans "installé derrière le volant", qui a été atteint "mortellement de deux balles dans la tête. Par ailleurs, le procureur de la République de Paris a affirmé que "Karim Cheurfi n'était pas fiché S et n'avait pas présenté tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment quatorze ans (...), de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme pendant toutes ces années de détention".
16h45 : Karim C., un homme réputé violent
En février 2005, l'assaillant avait été condamné en appel à quinze ans de réclusion pour avoir tenté de tuer un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, alors qu'il se déplaçait au volant d'une voiture volée.
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16h10 : Paris rendra hommage au policier tué
Anne Hidalgo a annoncé qu'un "hommage" au policier tué et une "action symbolique" sur les Champs Elysées seront organisés la semaine prochaine. "Nous aurons la semaine prochaine un hommage spécifique, ici à l'hôtel de ville de Paris, nous tenons à le faire, pour marquer cette proximité, cette affection et cette reconnaissance vis à vis de la police parisienne" a indiqué la maire de Paris.
13h40 : François Fillon visé par Bernard Cazeneuve
Bernard Cazeneuve a également mis en cause la demande de François Fillon concernant la "révision des accords de Schengen" et les suppression de postes décidées sous son gouvernement, entre 2007 et 2012, en particulier dans le Renseignement. "Comment conforter, enfin, les services publics de la sécurité et des armées lorsque l'on propose dans son programme la suppression de 500 000 fonctionnaires en 5 ans", a dénoncé le Premier ministre.
13h00 : Bernard Cazeneuve s'attaque à Marine Le Pen
"Certains ont fait le choix de l'outrance et de la division. (...) Il faut rétablir la vérité", a déclaré Bernard Cazeneuve, en réaction à l'attaque politique de Marine Le Pen. La candidate du FN a dénoncé un peu plus tôt une "idéologie totalitaire monstrueuse". "Cette guerre nous est menée sans pitié et sans répit. Or depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous la perdions", a-t-elle ajouté, pointant du doigt le "laxisme inouï de la justice".
La réaction du Front nationale ne s'est pas faite attendre. Florian Philippot a réagi sur Twitter : "Il ferait mieux de fustiger Daesh. Honte".
13h00 : Bernard Cazeneuve s'attaque à Marine Le Pen
"Certains ont fait le choix de l'outrance et de la division. (...) Il faut rétablir la vérité", a déclaré Bernard Cazeneuve, en réaction à l'attaque politique de Marine Le Pen. La candidate du FN a dénoncé un peu plus tôt une "idéologie totalitaire monstrueuse". "Cette guerre nous est menée sans pitié et sans répit. Or depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous la perdions", a-t-elle ajouté, pointant du doigt le "laxisme inouï de la justice".
12h45 : des notes manuscrites retrouvées dans la voiture de l'auteur de l'attaque
12h20 : Les policiers en deuil et en colère
Les syndicats de police ont réagi et fait part de leur vive émotion. "Toute la police nationale est dans l'émotion mais aussi la colère", a déclaré Jean-Claude Delage, le secrétaire général du syndicat Alliance. "Les fanatiques avaient annoncé depuis fort longtemps que les policiers seraient des cibles. Une nouvelle fois, un policier paye de sa vie son engagement.", a-t-il fustigé. Pour Philippe Capon, secrétaire général de l'Unsa police, "une fois de plus, la sécurité étant la première des libertés, les forces de l'ordre sont prises pour cible et paient de la façon la plus tragique leur investissement dans la sécurité de nos concitoyens". Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) regrette que "la police du quotidien paie le prix du sang". "La communauté policière sait le danger permanent que fait peser sur nos valeurs comme sur nos vies le totalitarisme djihadiste", a ajouté le syndicat, rappelant que "la menace est (...) encore accrue par la proximité d'échéances électorales majeures".
François Hollande, le Premier ministre Bernard Cazeneuve et le ministre de l'Intérieur Mathias Fekl se sont rendus au chevet de l'un des policiers blessés, à l'Hôpital Georges Pompidou, rapporte l'Élysée.
Le président @fhollande est à l'hôpital Georges-Pompidou où il rencontre les équipes médicales pic.twitter.com/g6Bc8v3kUY
— Élysée (@Elysee) 21 avril 2017
10h45 : Manuel Valls : "La guerre contre le terrorisme doit rester la priorité"
08h58 : Un avis de recherche visant un homme signalé par la Belgique a été transmis à la France
08h56 : Benoît Hamon : "La démocratie ne peut pas s'arrêter, être empêchée par un acte terroriste"
08h50 : Marine Le Pen : "Il faut expulser les fichés 'S' étrangers"
08h25 : La réaction des candidats à l'élection présidentielle
Jeudi soir, tous les candidats étaient invités à dérouler leur programme sur France 2. Mais l'émission a été perturbée par la fusillade.Tous les candidats ont réagi à cet événement :
Mes pensées vont au policier tué, à ses collègues blessés. Soutien total aux forces de l'ordre contre le terrorisme. #ChampsElysees
— Benoît Hamon (@benoithamon) 20 avril 2017
Hommage aux forces de l'ordre qui donnent leur vie pour protéger les nôtres. #ChampsElysees
— François Fillon (@FrancoisFillon) 20 avril 2017
Emmanuel Macron a commencé son intervention en parlant de la fusillade. "Je veux utiliser ces quelques minutes pour parler de ce qui s'est passé ce soir. La première mission du président, c'est de protéger. Ce soir pendant que nous parlons, on sait qu'au moins un policier a été tué», a-t-il déclaré tout en ajoutant «On ne sait pas qualifier ce qu'il s'est passé". "Cette menace, elle fera partie du quotidien des prochaines années", a-t-il affirmé, en exprimant "toute (sa) solidarité à la police et plus généralement à nos forces de l'ordre" avant d'adresser "une pensée pour la famille de la victime". "A l'extérieur de nos frontières, pour lutter partout contre le terrorisme islamiste, à l'intérieur de nos frontières en renforçant les moyens de sécurité, de renseignement, je veux aller encore plus loin et je vous vous protéger, j'y suis prêt", a-t-il dit en fin d'émission.
Émotion et solidarité pour nos forces de l'ordre, à nouveau prises pour cible. MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 20 avril 2017
Pensée émue pour les policiers mort et blessés et leurs familles.Les actes terroristes ne seront jamais impunis,les complices jamais oubliés
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 20 avril 2017
Hommage au policier tué ce soir à #Paris. Soutien total aux forces de l'ordre qui assurent jour et nuit notre sécurité.
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 20 avril 2017
Plus tard dans l'émission, il a indiqué vouloir mobiliser toutes les forces de l'Etat pour "vaincre les barbares".
08h05 : Les unes des journaux après la fusillade
Tomorrow's Daily Telegraph front page today: 'Terror on the Champs-Elysees' #Parispic.twitter.com/yXTPXctmrQ
— The Telegraph (@Telegraph) 20 avril 2017
07h55 : Certains candidats annulent leurs déplacements de campagne, tandis que d'autres les mentiennent</strong></p><p><span style="font-size: 12px;">"On est en face d'un acte dont on ne peut pas encore totalement qualifier la nature mais enfin qui ressemble terriblement à un acte terroriste par les événements qui se sont produits", a réagi François Fillon après l'attaque et juste avant que François Hollande ne s'exprime. "On nous laisse entendre qu'il y a d'autres violences ailleurs dans Paris donc je voudrais dire que, moi, dans ces conditions, j'annule les déplacements qui étaient prévus dans ma campagne", a-t-il ajouté. En effet, le candidat de la droite devait rassembler une partie de son équipe de campagne à Chamonix.</span></p><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><p>Emmanuel Macron a aussi annulé ses déplacements de campagne programmés à Rouen et Arras. "Compte tenu de la situation et de la nécessaire mobilisation des forces de l'ordre pour assurer la sécurité de nos concitoyens, j'ai décidé d'annuler les rassemblements publics de ma dernière journée de campagne, à Rouen et Arras (...) Je m'exprimerai devant les Français ce vendredi à midi", a-t-il déclaré.</p><p>Marine Le Pen devait se rendre dans un refuge pour animaux à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). "C'est bien sûr annulé", a indiqué Florian Philippot à l'AFP. Elle fera une déclaration à son QG de campagne à 10 heures.</p><p>Contrairement à eux, Benoît Hamon a estimé auprès de l'AFP que "ce serait une grave erreur de tomber dans la peur et de mettre entre parenthèses le débat démocratique". Le candidat socialiste a donc décidé de maintenir la prise de parole à Carmaux (Tarn) programmée cet après-midi pour conclure sa campagne. Cependant, il a annulé un autre déplacement prévu à Évry dans la matinée.</p><p>Le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a également souhaité "ne pas interrompre le processus de notre démocratie de manière à bien démontrer que les violents n'auront pas le dernier mot contre les républicains". Son entourage a confirmé le maintien de son programme pour vendredi. </p><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><p>Nicolas Dupont-Aignan a, lui, confirmé qu'il irait en Seine-Saint-Denis puis dans l'Essonne. Quant à Philippe Poutou (NPA), il maintient son dernier meeting à Annecy. Nathalie Arthaud (LO) a réservé sa dernière soirée à un passage sur BFMTV.</p><p><strong>07h50 : <span style="font-size: 12px; color: rgb(51, 51, 51);">Un conseil de défense prévu à 8 heures</span></strong></p><div>François Hollande a "convoqué" un conseil de défense ce vendredi à 8 heures, à l'issue d'une réunion de crise au cours de laquelle le chef de l'État s'est entretenu avec le premier ministre Bernard Cazeneuve et les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Matthias Fekl et Jean-Jacques Urvoas. <span style="font-size: 12px;">"J'ai convoqué un conseil de défense demain [vendredi, NDLR] matin à 8h. Tout est fait pour que la mobilisation de nos forces de sécurité, policiers, gendarmes, militaires soit au plus haut niveau dans les circonstances que nous connaissons, c'est d'ailleurs le cas depuis plusieurs mois", a déclaré le chef de l'État hier soir. "Nous sommes convaincus que les pistes qui peuvent conduire à l'enquête et qui devront révéler toute la vérité sont d'ordre terroriste", a-t-il affirmé.</span></div><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><p> </p><p><strong>07h42 : L'EI a revendiqué l'attaque </strong></p><!--pagebreak--><p>L'attaque a été revendiquée par l'EI via son agence de propagande Amaq. Daech a identifié l'assaillant comme "Abu Youssef Al-Belgiki" ("Abu Youssef le Belge"). La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. "Nous sommes convaincus" que la piste "est d'ordre terroriste", a déclaré François Hollande.</p><div> </div><div><p><strong>07h00 : Qui est l'auteur de l'attaque ? </strong></p><p>Une perquisition a eu lieu jeudi soir en Seine-et-Marne au domicile de l'assaillant. Il s'agit d'un Français de 39 ans. Il est titulaire de la carte grise du véhicule utilisé pour l'attaque. Selon Le Parisien, la perquisition au domicile du suspect menée à Chelles s'est terminée aux alentours de deux heures ce matin. Cet auteur présumé avait été condamné en février 2005 à quinze ans de réclusion pour trois tentatives d'homicide volontaire, dont deux visant des policiers.</p></div><p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="306" scrolling="no" src="//embedftv-a.akamaihd.net/8ee479729f65803ba26e822801f0fc1c" width="544"></iframe><br /><a href="http://www.francetvinfo.fr/" target="_blank">Fusillade sur les Champs-Elysées : "L'identité de l'attaquant est connue", indique François Molins</a></p>
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