Rions un peu
Connaissez-vous l’Association pour le droit de mourir dans la dignité ?
Elle vaut le détour.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’euthanasie est rentrée dans les mœurs avant de rentrer dans la loi. Il est normal qu’un tétraplégique demande qu’on l’aide à mourir. Il en est de même pour des personnes très âgées atteintes par Alzheimer et la maladie de Parkinson. Jusque-là, rien à redire au militantisme de cette association. Mais soudainement les choses se gâtent. Tout se casse. Et d’un coup tout devient grotesque et imbécile.
On peut en déduire que la princesse britannique s’est donnée la mort parce que le zouave du pont de l’Alma avait refusé ses avances.
Pour Jeanne d’Arc, c’est à peu près pareil. La pucelle d’Orléans s’est jetée dans les bras des Anglais à qui elle a demandé de l’aider à mourir. Ils lui ont proposé la décapitation, l’écartèlement ou le bûcher. Mais Jeanne d’Arc a préféré le bûcher parce que c’était plus propre et parce qu’elle était pionnière dans le domaine de la crémation qui de nos jours est très en vogue.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !