Cette maison de l’écologie populaire aux thèses indigénistes que n’hésite pas à soutenir la mairie de Bagnolet <!-- --> | Atlantico.fr
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La devise républicaine (liberté, égalité, fraternité) sur la porte d'une institution. Des habitants de Bagnolet ont interpellé le maire de la ville sur le mouvement du Front de mères.
La devise républicaine (liberté, égalité, fraternité) sur la porte d'une institution. Des habitants de Bagnolet ont interpellé le maire de la ville sur le mouvement du Front de mères.
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Front de mères

Des habitants de Bagnolet ont interpellé le maire PS de la ville sur le fait que la maison de l'écologie populaire de la ville abrite le mouvement du Front de mères, une association aux thèses indigénistes.

2eme DB73

2eme DB73

2emeDB73 est passionné par la politique, très attaché à la laïcité et à l'universalisme républicain, il participe au débat politique et citoyen via les réseaux sociaux, qui permettent de toucher un public très vaste et de sensibilités très différentes. Il intervient avec On Vous Voit sur un angle mort, très peu traité médiatiquement, celui de la complaisance de certains politiques avec l'islamisme et l'indigénisme. Il intervient ici sous pseudonyme.

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La maison de l’écologie populaire à Bagnolet abrite un mouvement très controversé, le Front de mères.

Des habitants interpellent le maire PS et les élus sur leur soutien à une association aux thèses indigénistes et anti-républicaines.

Il y a peu, la ville de Bagnolet a apporté son appui à l'octroi de locaux de 900m2 pour l’ouverture d’une « Maison de l’écologie Populaire », également appelée « Verdragon ».

Trente habitants de la ville ont écrit une lettre ouverte au maire PS Tony di Martino et aux élus de la ville pour s’émouvoir de cette initiative.

Ils appellent tous les citoyens à signer cette lettre ouverte et à soutenir leur démarche.

Lettre ouverte au maire et aux élus de Bagnolet

Front de mères : Le soutien d'élus de la République aux mouvances indigénistes et racialistes n'est pas compatible avec les valeurs républicaines universalistes et émancipatrices

https://www.front-citoyen-bagnolet.org/

Cette maison de l’écologie populaire abrite en effet le Front de mères, une association qui défend des thèses racialistes, indigénistes et violemment anti-republicaines, évoquée dans ce thread sur Fatima Ouassak, sa co-fondatrice.

Créée en 2016, cette association ambitionne de devenir dès 2017 un syndicat de parents dans les quartiers populaires. L’appel pour lancer ce mouvement, cité dans la lettre ouverte des habitants de Bagnolet, est d’une rare virulence.

« L’école apprend à nos enfants à avoir honte de leurs mamans, honte de ce qu’ils sont (...) »

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Cet appel développe une approche victimaire, dénonçant un racisme structurel de l’Ecole qui viserait les Noirs et les Arabes et les conditionneraient à un statut de dominés. Il traduit un violent rejet de l’intégration républicaine par l’Ecole et un repli identitaire.

« Même à la maternelle, entre deux doudous et deux comptines, le système travaille à la hiérarchisation entre les Blancs et les Non-Blancs. L’école est utilisée par les Blancs comme outil pour transmettre leurs privilèges à leurs enfants, et comme arme pour entraver l’avenir des nôtres».

Cet appel victimaire cherche à exploiter les inégalités du système scolaire, afin d’enfermer les Noirs, les Arabes et les Musulmans dans une position de dominés par un État raciste et colonial, pour les conduire à haïr la France et ses institutions et à détester la République.

Un très bon article du Point est revenu sur ce mouvement du Front de mères. Il donne notamment la parole à Marylin Maeso.

Quand les thèses « indigénistes » s'invitent à l'école

Le Front de mères, un syndicat de parents d'inspiration indigéniste, a organisé le 15 septembre sa journée de rentrée à Montreuil.

Cette professeure de philosophie, voit dans l’appel du Front de mères « un pamphlet aux relents complotistes ».

Elle pointe un « procédé rhétorique qui consiste à s'emparer de dysfonctionnements de l'institution scolaire » (professeurs absents non remplacés, mal formés).

« Prétendre que ces dysfonctionnements seraient volontairement concentrés dans les lycées à forte mixité sociale dans le but de faire échouer les enfants d'immigrés, c'est de la pure paranoïa » poursuit l’enseignante.

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Ces propos très virulents et parfois même délirants de l’appel fondateur du Front de Mères sont aussi évoqués dans ce second thread. Ils ont connu une prolongation dans une interview donnée en 2019 par Fatima Ouassak à Reporterre.

Elle y déclare ainsi : «je lutte pour mes enfants. J’y pense tout le temps. J’ai vraiment peur qu’on me les prenne pour les mettre dans un train. J’estime que l’on se dirige vers un régime autoritaire et que du jour au lendemain, il peut devenir fasciste!»

Si le Front de mères affiche pour l’ouverture de la maison de l’écologie populaire un discours se voulant très consensuel, mettant l’accent sur l’écologie et l’anti-racisme, ses actions continuent de s’inscrire clairement dans la mouvance indigéniste.

La maison de l’écologie populaire a ainsi accueilli Assa Traoré, sœur d’AdamaTraoré, qui accuse la France de racisme systématique, (alors que le mari de Fatima Ouassak, Y. Brakni, activiste controversé, lui aussi indigéniste, est le mentor du Comité Adama).

Et un appel à commémorer dans ce lieu les événements tragiques du 17 octobre 1961 vitupère les crimes racistes qui auraient accompagné la naissance de la Vème République et qui seraient inhérents à la politique menée à l’égard des quartiers et des descendants d’immigrés depuis 60 ans.

Au travers de la maison de l’écologie populaire, le Front de mères se voit donc offrir une incroyable tribune par un maire PS, déjà épinglé lors de la campagne des municipales pour son alliance avec une liste soutenue par les indigénistes.

Comment des élus de la République peuvent faciliter l’action d’une association aussi violemment hostile aux institutions républicaines françaises ?

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L’association organise notamment des ateliers pour des enfants. On imagine les dégâts que des discours aussi violents sur le prétendu racisme systématique qui sévirait en France, voire sur le risque qu’ils encourraient à être mis dans des trains.

Il est choquant que des élus de la République aident les Indigénistes et les racialistes à promouvoir leur discours de haine contre la France et la République.

Et qu’ils leur permettent de déployer leur propagande auprès d’enfants.

Quel que soit votre lieu d’habitation, merci de signer l’appel des habitants de Bagnolet pour interpeller le maire et les élus de la ville.

Et de retweeter ce thread le plus largement possible pour alerter sur ces dérives très inquiétantes.

Pour retrouver ce Thread, cliquez ICI

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Et dans la famille des écologistes complotistes et antisémites et candidats aux élections départementales, je demande Ali Besli  

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