Consternant, stupéfiant, effarant !
Caroline De Haas va donner des cours « d’antisexisme » au Conseil d’État...
C’était manifestement d’une urgente nécessité.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le Conseil d’État est un organisme chargé de renseigner le gouvernement et l’Assemblée Nationale sur la conformité des lois et des arrêts promulgués. Il se compose de Sages choisis pour leurs compétences juridiques.
Or il apparaît que ces Sages ne sont pas si sages que ça. Combien d’entre eux ont regardé sous les jupes des filles ? Combien d’entre eux se sont livrés à des attouchements sexuels non désirés ? Et combien d’entre eux ont forcé des malheureuses à des étreintes non consenties ?
Il doit s’en passer de belles au Conseil d’État. Sinon on ne verrait pas pourquoi les Sages ont fait appel à Egaé, la boîte de Caroline de Haas, pour former leurs agents à « l’antisexisme ».
On sait pertinemment qui est Caroline de Haas. Une frénétique militante neo-féministe. Et elle se veut une ardente combattante pour les droits des femmes . Ce qui ne l’empêche pas de promouvoir le hijab et de manifester avec le Conseil contre l’Islamophobie en France.
On comprend Caroline de Haas. Elle veille à la prospérité d’Egaé, ce qui lui rapporte de l’argent. On comprend moins bien la bêtise du Conseil d’État.
Et on s’interroge sur les mesures que préconisera Caroline de Haas. Nous en voyons deux : rallonger les jupes des filles du Conseil d’État et leur faire porter le voile.
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