Autant d'énergie en 1 milli-seconde que le soleil en une journée : les astronomes capturent enfin un "blitzar" grâce à leurs télescopes <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Ces explosions ne durent pas plus d’une milliseconde mais dégagent une quantité d'énergie considérable
Ces explosions ne durent pas plus d’une milliseconde mais dégagent une quantité d'énergie considérable
©

Gigantesque

Jusqu'à aujourd'hui, toutes ces explosions avaient été découvertes plusieurs semaines après qu’elles se soient produites. Grâce au télescope Parkes, des astronomes ont cette fois réussi à en capturer une en temps réel depuis l'Australie.

Une gigantesque et furtive explosion d’ondes radio a pu être capturée en temps réel pour la première fois. Cette nouvelle devrait permettre de mieux identifier les causes de ce phénomène. Percer le mystère de ces explosions appelées "Blitzar" et de leur provenance pourrait apporter un éclairage sur une des plus grandes questions que se posent les spécialistes. Ces explosions ne durent pas plus d’une milliseconde mais elles dégagent une quantité d'énergie impressionnante.

Leur provenance reste encore un mystère, mais ces explosions résultent de phénomènes gigantesques, cataclysmiques, et remontent à 5,5 milliards d’années lumière estime Emily Petroff, de l’université de Melbourne en Australie. Une des hypothèses les plus probables formulées par les scientifiques pour expliquer ce phénomène serait la formation d’un trou noir il y a de nombreuses années. 

Au total, neuf de ces explosions rapides ont été recensées depuis que la première d’entre-elles a été découverte en 2007. Jusqu’ici, toutes ces explosions avaient été découvertes plusieurs semaines après qu’elles se soient produites. Grâce au télescope Parkes, Emily Petroff a pu cette fois capturer une de ces explosions en temps réel depuis l’Australie.

Pendant près de sept heures, d’autres télescopes situés aux quatre coins du globe ont pointé leur objectif vers la source de cette explosion, près de la constellation Aquarius. Les informations collectées par le seul Télescope Park ont permis d’identifier une nouvelle caractéristique de ces explosions : les ondes émises semblent se déplacer de manière circulaire plutôt que de manière linéaire. "Il s’agit d’un élément qui n’avait jamais été mesuré auparavant" affirme Emily Petroff, avant de préciser qu’il sera délicat de savoir comment interpréter ces nouvelles informations. 

D’après Keith Bannister, de l’agence nationale scientifique australienne, "personne ne sait comment interpréter ces informations".  "Toutes les théories actuelles sont très hypothétiques, tout ce que nous pouvons faire pour le moment est donc de les éliminer une par une" poursuit-il. 

Alors que les fréquences traversent des électrons libres entre les étoiles, elles se dispersent comment un arc-en-ciel, explique Emily Petroff. Les scientifiques espèrent que d’autres astronomes parviendront bientôt à détecter d’autres explosions de ce type afin d’établir un lien avec une galaxie, ou même avec une région précise d’une galaxie. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !