C’est nouveau et ça vient de sortir
Au revoir le « Grand Remplacement », bonjour « Dépossession » …
Comme dans le Guépard, il faut que tout change pour que rien ne change.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le « Grand Remplacement » a fait son temps. Marine Le Pen et Eric Zemmour s’en sont servi jusqu’à plus soif. Même Valérie Pécresse l’a repris à son compte.
C’est dire si cette expression a été galvaudée et usée. Il n’était que temps d’en changer. Et c’est Renaud Camus, l’auteur du « Grand Remplacement », qui s’en est chargé avec un nouveau livre, « Dépossession ».
Aussitôt Marine Le Pen et Eric Zemmour s’en sont emparés. On ignore si Valérie Pécresse va faire de même. Pour aller plus loin, une analyse sémantique de « Dépossession » s’impose.
Être dépossédé de quelque chose qui vous appartient signifie être privé de sa propriété. Les Français donc, selon Renaud Camus, ont cessé d’être propriétaires de la France pour en devenir de simples locataires. Finalement, ils ne seront pas remplacés.
Mais contraints de voisiner avec d’autres locataires venus en nombre de l’étranger. Tout bail de location comporte des mentions obligées. On s’engage à occuper son domicile en « bon père de famille », à n’y exercer aucune activité professionnelle et à éviter toute nuisance sonore de nature à importuner ses voisins.
Certains locataires ne respectent pas les clauses du bail. En bas de leurs habitations à loyer modéré, ils font des rodéos extrêmement bruyants. Et ils exercent une activité professionnelle consistant à vendre du shit.
Soucieux d’éviter des ennuis, car ces locataires sont irascibles, le bailleur ferme les yeux et ne révoque pas le bail. Mais il se pourrait que les autres locataires, énervés par ce bruit et cette fureur, réagissent. On appellera ça alors « querelles de voisinage » !
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