Soulagement pour Presstalis qui va devenir France Messagerie<!-- --> | Atlantico.fr
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Presstalis
Presstalis
©MEHDI FEDOUACH / AFP

Validation de l’offre de reprise

Le tribunal de commerce de Paris a validé l’offre de reprise de Presstalis. La société va évoluer et être rebaptisée pour devenir "France Messagerie". Accablé de dettes, le principal distributeur de presse en France, avait évité la fermeture ces derniers mois mais avait vu ses filiales en régions liquidées.

Le tribunal de commerce de Paris a validé, ce mercredi 1er juillet, l’offre de la coopérative des quotidiens pour la reprise de Presstalis, qui devient France Messagerie, selon des précisions du repreneur et des informations du Monde.

"La priorité de France Messagerie, forte de plus de 250 salariés, est désormais de construire des relations de confiance, transparentes et durables, avec l’ensemble des acteurs de la filière", selon le communiqué de Louis Dreyfus, président du directoire du Monde et de la coopérative des quotidiens.

De longues tractations avec la coopérative des magazines, actionnaire majoritaire de Presstalis, avaient échoué ces derniers mois. Les quotidiens ont fini par déposer une offre unique, avec le soutien de quelques groupes de magazines, et un large accompagnement de l’Etat.

Selon Louis Dreyfus, "la cessation de paiement de Presstalis a laissé nombre d’éditeurs en situation de fragilité, a appauvri le réseau de diffuseurs et a meurtri le corps social après les nécessaires réductions d’effectifs et la liquidation de certaines entités du groupe. Dès demain, France Messagerie devra travailler sans relâche pour pérenniser son modèle économique et offrir aux éditeurs une prestation de qualité, tout en garantissant aux éditeurs leurs flux financiers".

La faillite de Presstalis a également provoqué de grosses difficultés de distribution dans plusieurs régions françaises. Aucun accord n’a encore ainsi été trouvé à Marseille pour reprendre la distribution des journaux. L'inquiétude est vive également pour certains petits éditeurs de presse dont les recettes des derniers mois pourraient ne pas être versées suite à la crise de Presstalis. 

Le Monde

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