Les enfants autistes ne sont pas sujets à la "contagion" du bâillement<!-- --> | Atlantico.fr
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Normalement, les humains bâillent en réponse aux bâillements d'une autre personne.
Normalement, les humains bâillent en réponse aux bâillements d'une autre personne.
©Reuters

Etude

En cause, leur manque d'attention vis-à-vis des signes faciaux émis par les personnes qui les entourent.

Provoquée par l'ennui, la fatigue, la faim ou le stress, le bâillement est un phénomène naturel "contagieux". En effet, il est normal que le bâillement d'une personne provoque la même réaction chez les personnes qui se trouvent près d'elle. Les humains ne sont d'ailleurs pas les seuls dans ce cas : les chiens bâillent également en réponse aux hommes tandis que les chimpanzés et les babouins le font entre eux.

Une étude japonaise vient toutefois d'établir que les enfants atteints d'autisme ne réagissaient pas aux bâillements de leurs contemporains. Ces derniers manqueraient, en effet, les signes qui montrent qu'une personne est sujette à un bâillement puisqu'ils ne regardent pas les gens qui les entourent dans les yeux.

Un test consistant à faire regarder à des enfants atteints d'autisme des vidéos de personnes qui bâillaient ont permis de se rendre compte qu'ils réagissaient normalement lorsqu'ils étaient forcés à regarder les yeux des personnes qui se trouvent en face d'eux. Leur manque de réaction face aux bâillements ne serait donc pas dû à un manque d'empathie mais à un manque d'attention envers les signes faciaux qui montrent qu'une personne est en train de bâiller.

Les chercheurs envisagent désormais de mener des études supplémentaires sur la contagion du bâillement chez les personnes atteintes de schizophrénie afin de mieux comprendre le phénomène.

Lu sur Scientific American

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