Des députés proposent une loi permettant de se faire enterrer avec son animal de compagnie<!-- --> | Atlantico.fr
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Une jeune femme caresse un chien dans un chenil du refuge pour animaux à Landerneau, dans l'ouest de la France, le 8 octobre 2021.
Une jeune femme caresse un chien dans un chenil du refuge pour animaux à Landerneau, dans l'ouest de la France, le 8 octobre 2021.
©FRED TANNEAU / AFP

Meilleur ami de l’homme

Reposer en paix aux côtés de son animal de compagnie est aujourd'hui interdit. Cette pratique est jugée « indigne » par le Conseil d'Etat.

Une trentaine de députés souhaitent autoriser les propriétaires d'animaux de compagnie qui le souhaitent à se faire enterrer avec l'urne funéraire de leurs chiens, chats ou autres animaux de compagnie, selon des informations du Figaro.

La possibilité d’être inhumé ou incinéré avec son chien ou son chat pour reposer en paix avec lui est au cœur d'une proposition de loi publiée jeudi au Journal officiel. Ce texte est cosigné par 27 députés.

L'urne funéraire de l'animal pourrait être déposée au sein du cercueil et avant la mise en bière, au même titre que d'autres objets symboliques que l'on peut déjà entreposer dans le cercueil avec le défunt.

Loïc Dombreval, député LREM des Alpes Maritimes, est à l'initiative de cette proposition.

En France, une famille sur deux détient au moins un animal de compagnie.

Il n’est actuellement pas possible de se faire enterrer avec son animal de compagnie. Cette pratique est interdite car jugée « indigne » depuis une décision du Conseil d'Etat en 1963.

Pour Guillaume Chiche, député des Deux-Sèvres, l'objectif de ce texte de loi est de « clarifier le flou juridique » autour de cette pratique. Interrogé par Le Figaro, il a précisé le contexte :

« Il est parfois autorisé qu'il y ait des urnes funéraires jointes aux cercueils, mais cela se fait discrètement. C'est parfois autorisé, parfois refusé. Il faut simplement imposer de la clarté ».

Loïc Dombreval et les cosignataires du texte sont lucides sur l'avenir proche de la proposition au regard du calendrier politique :

« Elle n'a aucune chance d'être votée avant la fin de la session parlementaire, à la fin du mois de février. La loi est surtout destinée à mettre ce sujet sur la table pour qu'il soit repris rapidement au moment de la nouvelle législature ».

Le Figaro

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