
Fascisme partout, islamo-gauchisme et problèmes causés par l’immigration nulle part : de quel mal intellectuel souffre la France ?
Longtemps nourries d’une légitime vigilance contre le totalitarisme et la xénophobie, les causes antifasciste et antiraciste ont basculé, selon Alain d’Iribarne et Yves Mamou, dans un « néo-antiracisme » militant : intersectionnel, décolonial, prompt à criminaliser toute critique de l’immigration ou de l’islam. Adossées à la mémoire de la Shoah et à l’utopie d’une Europe post-nationale, certaines élites politiques, médiatiques et universitaires utilisent ces causes pour délégitimer les inquiétudes populaires (insécurité, identité, cohésion sociale). Résultat : autocensure, lois mal définies sur le « discours de haine », procès symboliques, montée du complotisme et fracture croissante entre classes dirigeantes et « sans voix ».