Biélorussie : l'Allemagne exige de savoir où se trouve l'opposante Maria Kolesnikova <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Crédits Photo: Sergei GAPON / AFP
Maria Kolesnikova Biélorussie

Opposition

Biélorussie : l'Allemagne exige de savoir où se trouve l'opposante Maria Kolesnikova

Il y a encore un an, Maria Kolesnikova travaillait comme flûtiste professionnelle à Dusseldörf. Elle vivait depuis 12 ans en Allemagne. L'Union européenne a demandé la libération de tous les prisonniers politiques en Biélorussie. 633 personnes ont encore été arrêtées dimanche lors de la manifestation ayant rassemblé 100.000 personnes à Minsk contre le président Alexandre Loukachenko. 

Cette manifestation, à laquelle Maria Kolesnikova a participé, a violemment été réprimée en fin de journée. L'opposante aurait été arrêtée lundi matin. Selon des informations d'Euronews, le sort de Maria Kolenikova reste incertain. 

La ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas, s'est exprimé sur Twitter : "Nous sommes très inquiets pour Madame Kolesnikova. Nous exigeons des éclaircissements sur le lieu de détention et la libération de tous les prisonniers politiques en Biélorussie".

Le ministère bélarusse de l'Intérieur nie toujours la détenir et dit avoir lancé une enquête sur son enlèvement présumé. 

Selon l'agence de presse russe Tass, les membres du Conseil de coordination de l'opposition biélorusse Maria Kolesnikova, Anton Rodnenkov et Ivan Kravtsov avaient franchi la frontière de la Biélorussie avec l'Ukraine dans la nuit du 8 septembre. D'après les informations de l'agence d'Etat bélarusse "Belta", les opposants ont tenté de quitter illégalement le territoire de la Biélorussie. Kolesnikova a été arrêtée, et Rodnenkov et Kravtsov sont maintenant en Ukraine.

La figure de l'opposition Svetlana Tikhanoskaïa, candidate à la présidentielle réfugiée en Lituanie depuis les résultats du scrutin, a accusé Alexandre Loukachenko d'"utiliser ouvertement des méthodes de terreur".

Euronews

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !