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Crédits Photo: Capture d'écran Euronews / Youtube

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1er Mai : les images des violences à Paris entre les black blocs et les forces de l’ordre

De nombreux casseurs se sont infiltrés dans les rues de Paris ce mercredi 1er mai lors de la manifestation organisée par les syndicats. Des Gilets jaunes ont également participé aux rassemblements. Des heurts ont opposé les forces de l'ordre et des manifestants mercredi à la fin de la manifestation du 1er mai. Des commerces ont été dégradés. 

Les manifestations du 1er mai se sont déroulées dans une ambiance plutôt calme en France, à l’exception de la capitale, théâtre d’affrontements en début d’après-midi.

La manifestation syndicale parisienne a réuni 40.000 manifestants selon un comptage réalisé pour un collectif de médias par le cabinet Occurrence. La CGT a compté 80.000 personnes et la préfecture de police 16.000 (sur 164.000 personnes dans tout l’Hexagone) contre respectivement 55.000 et 20.000, un an plus tôt. 

Dans toute la France, la CGT évoque une mobilisation de 310 000 manifestants. 

A Paris, les violences ont débuté vers 15h30 quand les premiers manifestants, dont des Gilets jaunes et des black blocs, sont arrivés vers la place d’Italie, la fin du parcours de la manifestation syndicale qui avait débuté vers à Montparnasse, après déjà des incidents entre forces de l’ordre et black blocs.

Les policiers ont usé à plusieurs reprises de gaz lacrymogène et ont chargé des groupes de manifestants pour tenter de les disperser, sur la place d’Italie et dans des rues et boulevards alentours. Des projectiles ont été lancés sur le commissariat du 13e arrondissement, protégé par des barrières anti-émeutes, des manifestants ont mis le feu à des poubelles ou barricades et une voiture, une agence d’assurance et une agence bancaire et plusieurs commerces ont été vandalisés, leurs vitrines brisées. 

Une inscription "CRS=DAESH" a été inscrite sur une agence bancaire vandalisée provoquant l’indignation de la Préfecture de Police de Paris qui évoque une "assimilation inadmissible".

Les restaurants La Rotonde et la Coupole ont été pris pour cible. Des forces de l'ordre ont rapidement protégé les établissements en question afin d'éviter la répétition de l'incendie du Fouquet's sur les Champs-Elysées.  

La place d’Italie a été un moment totalement saturée de gaz lacrymogène. Les policiers, qui ont essuyé des jets de projectiles (bouteilles, pavés…) ont également utilisé à plusieurs reprises des grenades de désencerclement, de même que des canons à eau pour disperser les manifestants, dont plusieurs ont été interpellés.  

La préfecture de police de Paris dénombrait 288 interpellations et 15.306 contrôles préventifs effectués par les forces de l’ordre à 17h00. 

Selon BFMTV, 24 manifestants ont été blessés ce mercredi à Paris, et 14 membres des forces de l'ordre.

La CGT et Solidaires ont vivement critiqué le dispositif sécuritaire mis en place mercredi à Paris. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a été contraint de quitter le cortège de tête avant le départ de la manifestation après avoir été pris à partie par des radicaux.  Il est revenu dans le cortège par la suite, en s’en prenant au ministre de l’Intérieur et aux forces de l’ordre. Les syndicats se sont fait volet leur manifestation par les casseurs et les black blocs. 

En région, la journée était globalement célébrée dans une ambiance festive par les syndicalistes, les Gilets jaunes et les politiques, mais sous haute surveillance policière. 

Euronews et BFMTV

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