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Benjamin Amar (CGT) : "Il faudrait dire à Emmanuel Macron qu’un Président de la République à l’étranger, c’est pas Tintin en Vadrouille"

Le responsable de la politique revendicative de la CGT a dénoncé les propos d'Emmanuel Macron sur la Pologne.

Emmanuel Macron s'est heurté au mur polonais vendredi, concernant la directive sur le travail détaché qu'il souhaite durcir. Face au refus de Varsovie, le président français a haussé le ton critiquant "une nouvelle erreur" du gouvernement conservateur polonais, qui se met ainsi "en marge" sur de nombreux sujets. "La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe" a souligné Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse en Bulgarie. "Le peuple polonais mérite mieux que cela." La réponse de Varsovie ne s'est pas faite attendre. "La Pologne n'est pas isolée" a ainsi répliqué le ministre des Affaires étrangères Witold Waszczykowski, souignant que "l'arrogance" d'Emmanuel Macron devrait être imputée à son manque d'expérience.

Invité à commenter ces propos sur LCI, vendredi, le responsable de la politique revendicative de la CGT, Benjamin Amar, a critiqué les propos d'Emmanuel Macron : "Il faudrait dire à Emmanuel Macron qu'un président de la République à l'étranger, c'est pas Tintin en Vadrouille", a-t-il lancé.

"Les propos sur le peuple polonais font suite aux propos sur le peuple français, qui semblerait aux yeux d'Emmanuel Macron pas assez intelligents pour comprendre les réformes. C'est quand même incroyable de prendre les travailleurs en France pour des imbéciles à ce point-là", a-t-il poursuivi.

"A la CGT, on est bien évidemment contre le dumping social et fiscal, mais il ne s'agit pas de mettre les salariés en cause. Ce qu'il faudrait, c'est pointer la responsabilité des donneurs d'ordres, mettre en place le forfait social par exemple, mais en aucun stigmatiser une nouvelle fois le plombier polonais, etc.".

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