Invitée du Grand Journal, Carla Bruni refuse de parler politique

Le "Grand Journal" de Canal+ recevait hier Carla Bruni et le chanteur irlandais Bob Geldof, auteur du Band Aid 30, une chanson venant en aide à la lutte contre Ebola. Carla Bruni a été chargée par Geldof d'adapter le morceau en français. Il sera interprété par plusieurs artistes, dont  Maître Gims, Louis Bertignac, Soprano, Zaz et Lou Doillon.

Après avoir discuté pendant plusieurs minutes de cette action et plus généralement de son engagement humanitaire, Carla Bruni a refusé de répondre à une question d'Antoine de Caunes, qui souhaitait savoir si elle allait accompagner François Hollande en Nouvelle Guinée la semaine prochaine, pour évoquer la lutte contre le virus.

Au lieu de répondre, Carla Bruni s'est figée, puis a ri à gorge déployée avant de glisser à Bob Geldof : "Ils sont obsédés par la politique !"

"Vous la mettez dans une situation difficile ! Si Hollande l'invite, moi j'irai", a répondu l'irlandais, bon joueur.

La séquence ne s'est pas arrêtée là. Un peu plus tard, Antoine de Caunes a rediffusé une interview de Carla Bruni à la télévision américaine, qui affirmait ne pas souhaiter le retour en politique de Nicolas Sarkozy en tant que femme, mais le vouloir en tant que citoyenne. Une fois encore, la chanteuse s'est ostensiblement tournée pour discuter avec Bob Geldof. "Elle s'en fout complètement...", a lâché Antoine de Caunes.

"Vous savez quoi ? Si je parle de ça, après, ça ne va rester que ça, c'est dommage. Je suis venue avec Bob, il est venu exprès d'Angleterre. Il ne vient jamais en France", s'est alors défendue Carla Bruni, avant d'accuser Jean-Michel Apathie de faire de la "psychothérapie de plateau".

"Ce n'est pas juste. Elle est là en tant qu'artiste et c'est une grande artiste, une grande parolière", a critiqué Bob Geldof. Ce à quoi Antoine de Caunes a répondu que le Grand Journal est "un talk show. On parle de politique, on parle de société, on aborde tous les sujets".

La séquence débute à 6 minutes 53.