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Cette photo montre des écrans affichant les logos de l’entreprise française d’intelligence artificielle Mistral AI et du groupe néerlandais Advanced Semiconductor Materials Lithography (ASML), à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 9 septembre 2025. Le groupe néerlandais ASML (Advanced Semiconductor Materials Lithography) a investi 1,3 milliard d’euros dans l’entreprise française d’intelligence artificielle Mistral AI, devenant son premier actionnaire avec 11 % du capital.Nouveau monde
IA française, pari néerlandaisQuand ASML parraine Mistral : l’Europe inaugure son capitalisme de puissance

En devenant le premier actionnaire de Mistral, le néerlandais ASML scelle une alliance inédite entre le roi mondial de la lithographie et la jeune pousse française de l’IA. Ce rapprochement propulse Mistral au rang de première décacorne hexagonale et esquisse un axe franco-néerlandais inédit. Mais il souligne aussi, en miroir, la différence de méthode avec les États-Unis, où l’État fédéral est entré au capital d’Intel. Deux continents, deux équilibres, une même bataille.

avec Frédéric Gaven
Intelligence Artificielle. (Image d'illustration)Nouveau monde
Intelligence autonomeL’ère des chercheurs-machines : l’intelligence artificielle redéfinit la production du savoir

Pour la première fois, une intelligence artificielle a conçu seule plus d’une centaine de modèles d’IA, dont la plupart surpassent ceux imaginés par les chercheurs humains. Ce système, appelé ASI-ARCH, a été développé par une équipe internationale réunissant l’Université Jiao Tong de Shanghai, le laboratoire GAIR-NLP, et d’autres institutions académiques. Comme AlphaGo avait révélé une intelligence non humaine capable de créer des stratégies inédites, ASI-ARCH inaugure une nouvelle frontière : une IA qui conçoit d’autres intelligences. La recherche scientifique bascule-t-elle dans l’ère des chercheurs-machines ?

avec Frédéric Gaven