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Arnaud Montebourg et Elsa Zylberstein : c’est pas du cinéma !, Karine Le Marchand : seule (très seule) dans la tempête, Lara Fabian : sourde, face au silence
©Reuters

Revue de presse people

Mais aussi les premiers mots de Jean Dujardin sur sa rupture, Denise Richards, terrorisée, obligée de renoncer à la garde des jumeaux tortionnaires de Charlie Sheen, Marilyn Monroe adepte de la chirurgie esthétique et, et, et… tout sur le “ braingasm ”, l’étrange “ orgasme du cerveau ”. On en apprend, des choses, dans la revue de presse people !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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“ Lara Fabian. Interview émotion : “ Je crains de devenir sourde ” ”, titre sobrement “ Paris-Match ” en couverture. Si c’est pas appâtant, ça… La dernière fois que la chanteuse à voix nous avait donné des nouvelles, souvenez-vous, c’était dans “ Gala ”, où elle posait les fesses à l’air (voir la RP du 20 avril). C’est pas la même musique, cette fois. Mais qu'est-ce que c'est, que ce caramel-là ?

Comment la surdité a frappé Lara

“ Frappée par une brusque surdité, la star belge a dû interrompre sa tournée ”, annonce le mag en pages intérieures. “ En mai, lors d’une répétition, un technicien lui a accidentellement envoyé un nombre important de décibels dans l’oreille gauche, explique-t-il. Depuis, les brouhahas ont remplacé les harmonies, et les mélodies se sont transformées en bruit ”. Bouh, ça a l’air sérieux, cette affaire-là… “ En Belgique, durant les répétitions de la tournée, confie Lara Fabian à “ Match ”, je me sentais plus fatiguée qu’à l’ordinaire. Plutôt du genre guerrière, je ne me suis pas arrêtée à ce signal. (…) Avant notre première date à Namur, je me rends compte que lorsque je retire (les oreillettes qu’on utilise pour se protéger du volume sonore), tout ce que j’entends semble venir de loin, et le moindre son m’agresse. Je prends un antidouleur, convaincue qu’une bonne nuit de sommeil suffira à régler cela ”. Avec, hélas, aucun résultat…

Drame en plein concert

Le lendemain, en effet, la surdité la frappe au pire moment : en plein concert. “ Pendant un solo de guitare, raconte la chanteuse, je me retourne vers l’ingénieur du son et lui signale un problème technique. Je n’entends plus ! Il me répond qu’il n’a touché à rien. J’enlève mes oreillettes, l’ambiance sonore est brouillée autour de moi. Je me rends compte que le problème, c’est moi ”. —“ Le public s’aperçoit-il de quelque chose ? ”, lui demande le journal. —“ Non ! Je suis obligée d’expliquer que j’ai un souci, que je n’y arrive plus. Il reste environ trente-cinq minutes de concert. (…) Je propose de poursuivre en piano-voix, pensant que le chaos sonore, dans ma tête, sera moins difficile à supporter. Mais la douleur persiste. Dans la coulisse, je vois Gabriel (son mari) qui m’observe. Je sais qu’il chante très bien, je le supplie de venir m’aider à terminer ce concert. “ Don’t give up ” (“ N’abandonne jamais ”), notre dernière chanson, est lourde de sens ”. Effectivement…

“ Tu risques des dégâts ir-ré-ver-si-bles ”

Mais la tournée n’est pas finie… Partie dare-dare dans la nuit consulter son ORL, à “ 600 kilomètres ”, Lara apprend au matin qu’elle est atteinte d’une “ surdité subite ” et a “ l’obligation absolue de laisser l’appareil auditif se régénérer dans le silence ” alors qu’elle a “ un contrat à honorer en Russie ”. “ Je me repose cinq jours, je me bourre de cortisone, poursuit-elle. (…) Après mon repos, je me dis que j’aurai repris des forces. Je file chanter quatre jours, deux à Saint-Petersbourg, deux à Moscou, au Kremlin. A mon retour, je n’entends plus. (…) Le Dr Azoulay, mon ORL parisien, joint sa voix à celle de mon médecin belge pour me mettre en garde : “ Il va falloir faire un choix. Tu ne peux pas chanter tous les soirs ou tu risques des dégâts ir-ré-ver-si-bles ” ”. Bon, et cette fois, elle s’est arrêtée, Lara ? Ayé, oui, elle a compris… et sa fille Lou, 5 ans, “ a appris, dit-elle, quand elle veut me parler, à venir me toucher le bras pour que je me retourne ”… C’est grave, dis donc… bon, ben, on croise les doigts, Lara…

Karine Le Marchand seule dans la tempête

Il n’y a pas que les décibels qui font mal… l’amour — a fortiori quand les médias s’en mêlent… — peut faire souffrir aussi. “ Prise dans un imbroglio sentimentalo-médiatique, Karine Le Marchand a été mise à rude épreuve ces derniers temps, constate “ Public ”. (…) La semaine dernière encore, dans “ Paris-Match ”, Clotilde Courau, “ la femme blessée ”, était décrite comme celle qui, “ l’échine droite et l’élégance au cœur ”, ne tient pas compte des rumeurs d’infidélité de “ sa tête brûlée de prince ” (voir la RP du 9 novembre). Une mère courage qui ferait tout pour sauver son couple. Un article qui n’a sans doute pas plu à Karine. Sans compter qu’Emmanuel-Philibert de Savoie, son prince supposé, a nié toute liaison avec elle… ”. C’est vrai qu’avec tout ça, on avait failli oublier que le prince avait tout nié et que, du coup, Karine se retrouve dans une situation pas des plus confort-confort… et peut-être plus qu'on ne le croit...

Karine sans nouvelles de son prince ?

“ En attendant que tout cela se calme, et que ces affaires se règlent, reprend “ Public ”, Karine fait le dos rond. Elle reste chez elle, ne sort de son nouvel appartement, dans le 16e arrondissement, que pour faire un footing salvateur ou se rendre au restaurant avec sa fille Alya, 10 ans. La seule personne au monde en ce moment à lui décocher des sourires… S’agissant des hommes, elle n’a de nouvelles de son ex-compagnon, et n’en donne, que par avocats interposés. Quant à son présumé prince, on ne l’aurait plus vu dans le 16e depuis un bon moment ”. Houlà ! Est-ce à dire que l’affaire — si affaire il y a… — est désormais classée ?

Jean Dujardin rompt le silence

Ah, ces rumeurs, elles en font des ravages… Bonne nouvelle ! Jean Dujardin — et Alexandra Lamy — vont enfin pouvoir souffler… Exaspéré, ulcéré, épuisé de se voir à la une des journaux, ou peut-être plus serein ?, notre Jeannot s’est en effet pour la première fois exprimé sur sa rupture avec Alex. “ Le 12 novembre, à l’occasion du prix des Orfèvres, l’acteur de 41 ans a enfin pris la parole, rapporte “ Oops ! ” ”. “ Il aura fallu (…) un journaliste audacieux (de BFMTV) pour que Jean Dujardin officialise enfin sa séparation d’avec Alexandra Lamy, explique de son côté “ Voici ”. L’acteur a confirmé, en des termes simples, ce que tout le monde savait déjà : “ Ce n’est ni plus ni moins que l’histoire d’un couple qui se sépare, comme n’importe quel couple. (…) Rassurez-vous, je tourne en ce moment, je vais bien et je suis très heureux ” ”. Hou, tu nous vois tout réjoui d’entendre ça, lapin joli ! Après ce que “ VSD ” nous a balancé la semaine dernière sur ta soi-disant “ dépression ” (voir la RP du 9 novembre), on commençait à se poser des questions…

Non, Jean n’est pas déprimé

… Des questions auxquelles Jeannot a choisi de couper court, à sa façon, et très efficacement… “ Toujours prompt à la rigolade, poursuit en effet “ Voici ”, (Jean Dujardin) avait aussi déclaré avant de répondre à la question fatidique : “ Je ne sais pas si je dois vous parler, je n’ai pas pris mes cachets ! ” Une façon pour lui sans doute de dédramatiser et de couper court aux rumeurs qui l’annonçaient en pleine déprime. On a sa fierté quand même ! ” Oui, on a sa fierté et on a bien raison : bravo, Jean, ça, c’est parler !

Denise Richards obligée de renoncer à la garde des enfants de Charlie Sheen

Et puisqu’on parle de séparation, il y en a une qui ne finit pas de faire couler de l’encre — et les larmes… “ Quand Denise Richards a accepté la garde des jumeaux que son ex-mari a eus avec Brooke Mueller en 2009, elle n’imaginait pas que ça tournerait au drame, rapporte “ Public ”. A l’époque, Charlie Sheen avait un emploi du temps trop chargé et Brooke venait d’entrer en rehab. Mais aujourd’hui, l’actrice de 42 ans a été obligée d’adresser un courrier aux services des affaires familiales de L.A. pour que les jumeaux soient placés ailleurs. La raison ? Max et Bob, 4 ans et demi, seraient devenus de véritables menaces pour les filles de Denise ”. Heu, comment ça ?

Max et Bob la menace

“ “ Ils ont une attitude de zombie ”, déclare la star dans sa lettre. A plusieurs reprises, résume le mag, les jumeaux ont essayé d’étrangler leur demi-sœurs, Sam (9 ans), Lola (8 ans) et Eloise (3 ans). “ Ils les ont frappées au visage et à l’estomac et ils les ont mordues ”, explique-t-elle, ajoutant : “ Bob a même frappé sa maîtresse au visage. Il a fait du mal à son chien et l’a regardé souffrir en rigolant ” Un comportement inacceptable que l’actrice ne saurait tolérer plus longtemps ”. On peut comprendre… Mais, du coup, les monstres, ils deviennent quoi ? Ils se gardent tout seuls, ils partent à l’assistance ? C'est quoi, le plan, là ?

Max et Bob chez leur mère, “ la salope ”

D’après “ Voici ”, “ les enfants viennent d’être placés sous la responsabilité de Scott Brooke, leur oncle (le frère de Brooke Mueller, ndlr). Fin du feuilleton ? Non, car comme il n’est pas question de les déscolariser, Scott exercera son autorité… au domicile de sa sœur. Une décision qui a fait sortir Charlie Sheen de ses gonds : il ne veut pas que Brooke puisse voir les jumeaux tous les jours. Furieux, il a traité les services sociaux, par voie de presse, “ d’incompétents attardés ” et Brooke de “ salope, la pire épouse et mère qu’on puisse imaginer ” ”… C'est vrai qu'en matière d'éducation, il s'y connaît, Charlie… Ah, sont pas sortis de l’auberge, les petits !

Arnaud Montebourg et Elsa Zylberstein : c'est pas du cinéma !

Mais passons à de vraies joyeuses nouvelles… et au MEGA scoop de la semaine, hé hé. “ Arnaud Montebourg et Elsa Zylberstein : ensemble, et c’est pas du cinéma ! ”, titre “ Voici ”. Wow, wow, wow ! Pour une surprise… Cerise sur le gâteau, le journal publie des photos des deux amoureux en goguette… “ Le 9 novembre, rapporte en effet le mag, Arnaud Montebourg, 51 ans, et Elsa Zylberstein, 45 ans, ont fêté leur premier mois de liaison dans un salon feutré du célèbre restaurant Lapérouse, dans le 6e arrondissement, à Paris. Un haut lieu de la gastronomie qui date de 1766, pourvu de discrets salons avec canapé, à l’étage, qui font la différence en matière d’intimité… Après le dîner, le couple a regagné les appartements d’Arnaud au ministère de l’Economie, dans une voiture privée, sans chauffeur. Libres de s’aimer hors de tout protocole, comme des adolescents fougueux… ” Rrrrrrr !

Comment tout a commencé

“ Voici ”, “ Voici ”, toi qui entends et vois tout, en saurais-tu plus sur la naissance de cette belle idylle ? Que oui, que oui ! Leur rencontre “ a eu lieu à Paris, le 8 septembre, nous répond doctement le mag. Invités à fêter le nouvel an juif chez l’écrivain Marek Halter, le ministre du Redressement productif et l’actrice enjôleuse ne se sont pas quittés des yeux, presque hypnotisés. Elle était célibataire depuis fin août, lui depuis sa séparation d’avec Audrey Pulvar, il y a un an. Une aubaine ! Alors, au moment de partir, ils se sont échangé leurs numéros de portable. Entre la césarisée 2009 et le ministre le plus impétueux du gouvernement Ayrault, le charme a déjà opéré ”. Si c’est pas mignon… Bon vent, les amoureux !

Marilyn Monroe adepte de la chirurgie esthétique

Si “ Voici ” reste indétrônable, côté scoops, “ Grazia ” n’a pas son pareil pour dénicher des sujets que l’on ne lit nulle part ailleurs… “ Stupeur à Hollywood, annonce le mag : Marilyn Monroe n’était pas 100 % naturelle. C’est ce que révèlent un lot de documents médicaux mis en vente ce mois-ci à Beverly Hills ”. Ah oui ? D’après le journal féminin, le “ dossier médical rare prouvant que la star a eu recours à la chirurgie esthétique ” a été acheté “ 20 000 dollars ” par “ un mystérieux client chinois ”. Très fan, semble-t-il… Et on y trouve quoi, dans ce “ dossier médical rare ” ? Des radios ? —C’est exactement ça…

Et qu’est-ce qu’elle a fait, Marilyn ?

“ Il s’agit de six radios du visage de l’actrice, accompagnées de compte-rendus rédigés par Michael Gurdin, chirurgien esthétique de la star, qui s’est occupé d’elle de 1950 jusqu’à sa mort, en 1962, explique “ Grazia ”. Les documents portent le nom de Marilyn Miller (elle a été mariée à l’écrivain Arthur Miller) : ils révèlent que le sex-symbol a subi une légère opération au menton et au nez à l’âge de 24 ans. Mais aussi que l’actrice a fait une grossesse extra-utérine à 31 ans et qu’elle a été victime d’une minifracture du nez, en chutant à son domicile, deux mois avant de mourir d’une intoxication aux barbituriques, à 36 ans ”. C’est sympa d’avoir ça chez soi… Passons sur la révélation de la grossesse extra-utérine et de la chute, passablement glauque, concentrons-nous sur les opérations esthétiques… pas forcément plus chouettes, mais bon, maintenant qu’on a commencé, on est bien forcé de continuer…

Marilyn enfant, était constamment moquée par ses camarades

Mais d’abord, une question : le recours à la chirurgie esthétique, dans les années 50, c’était rare ou pas ? “ Contrairement à ce que l’on pense, indique le Dr Norman Leaf, ancien associé du Dr Gurdin, qui a retrouvé ces documents il y a vingt ans, en fouillant les archives de son collègue et qui a décidé de les vendre au profit d’une association caritative, ce n’était pas une pratique rare, dans le Hollywood d’après-guerre. Simplement, c’était encore plus tabou qu’aujourd’hui. Même les hommes y avaient recours : John Wayne a fait un lifting du visage dans les années 50 ”. Ah oui ? “ Marilyn a probablement été influencée par les studios, enchaîne le journal. (D’autant qu’elle) ne s’aimait pas. “ Elle était consciente de la beauté de son corps et de son charme, mais trouvait son visage beaucoup trop ordinaire, raconte Lois Banner, historienne à l’Université de Californie du Sud (USC). Enfant, à l’orphelinat, Marilyn était mal dans sa peau, constamment moquée par ses camarades qui l’appelaient “ le haricot vert ”, car à l’âge de 10 ans, elle avait déjà atteint sa taille adulte (1, 68 m). Même si elle a embelli avec l’âge, cette image du vilain petit canard l’a toujours poursuivie ” ”. Ah bé, si on s’attendait…

Marilyn “ difforme du menton ”

“ C’est son agent, Johnny Hyde, qui l’a persuadée d’avoir recours à la chirurgie esthétique peu de temps après ses premiers succès au cinéma, explique “ Grazia ”. “ Il voulait qu’elle soit parfaite. C’est lui qui a fait le chèque au Dr Gurdin ”. Selon Norman Leaf, Marilyn s’était plainte à son ancien collègue d’une “ difformité au menton ”, qu’elle jugeait trop plat et du bout de son nez, qu’elle jugeait “ trop rond ”. “ A l’époque, on n’utilisait pas encore les implants en silicone : le Dr Gurdin a donc inséré un morceau de cartilage de bovin dans son menton, une technique courante à l’époque, détaille Norman Leaf. Le même jour, il a pratiqué une légère rhinoplastie, pour modifier son nez. Mais comme en témoigne le compte-rendu médical, l’os de son menton s’est petit à petit dissous. Au final, l’opération ne l’a pas vraiment changée : c’est surtout en se teignant les cheveux en blond, en se maquillant à la perfection et en apprenant à jouer de son corps, de son regard et de ses demi-sourires, que Marilyn s’est vraiment transformée ” ”. Ah, ça fait plaisir à lire, ça ! Sa beauté, Marilyn, en fait, c’est elle qui l’a inventée : c’est à elle, à personne d’autre, encore moins à un chirurgien, qu’elle la devait. Car belle, elle l’était déjà : c’était en elle, et puis voilà.

Le “ braingasm ” ou “ orgasme du cerveau ”

Défrîcheur, un jour, défrîcheur, toujours, “ Grazia ”, l’intrépide, a aussi enquêté cette semaine sur un drôle de phénomène : le “ braingasm ”, ou “ ASMR ”, “ l’orgasme du cerveau ”, en français. Hue ! Kekcekça ? Sur Wikipedia, raconte le mag, “ le phénomène (est) décrit comme des frissons dans le crâne suivi d’un frémissement aigu au sommet de la tête qui descend tout le long du dos. Un état de jouissance déclenché par des stimuli externes divers : le bruit d’un bonbon qu’on déballe avec lenteur, le tapotement des ongles sur une surface en verre, le son des ciseaux qui coupent délicatement une mèche de cheveux, la voix de quelqu’un qui chuchote ou murmure… ” Heu, vous avez déjà joui du cerveau, vous ? Perso, nous, non… comme, d’ailleurs, la journaliste Léa Chauvel-Lévy qui, prête à tout, et bien décidée à ne pas mourir bête, raconte comment elle a fini par atteindre ce nouveau sommet du plaisir…

En France, on ne jouit pas du cerveau

“ Comme je suis têtue, rapporte-t-elle, je décide d’en avoir le cœur net et de demander l’avis de spécialistes, quitte à passer pour une hystérique. Un chercheur de l’Institut Jean Nicod, spécialisé dans les sciences cognitives, me prend bien sûr pour une folle et part dans un grand éclat de rire quand je lui explique le principe de braingasm. Merci. Roland Jouvent, spécialiste du cerveau et des émotions, en rajoute une couche : “ Je ne crois pas à l’orgasme du cerveau, au sens où les symptômes décrits ne sont ni nouveaux, ni exclusifs d’un seul syndrome ”. Seul Serge Stoléru, de l’Inserm, spécialiste du lien entre désir et cerveau, a pitié de moi. Quitte à tuer dans l’œuf tous mes fantasmes : “ En France, aucun chercheur en neurosciences ne travaille sur l’orgasme du cerveau, je n’en connaissais ni l’existence ni le nom ” ”. En France, visiblement, on ne jouit pas du cerveau… Est-ce à dire que le “ braingasm ” n’existe pas ?

Récit d’un “ braingasm ” en direct live

“ Pas de panique, réagit la journaliste de “ Grazia ”, je fais confiance aux Yankees pour devenir une braingasmeuse de premier rang. (…) Je contacte Lindsay Ragone, documentariste canadienne qui tourne “ Braingasm ”, un docu sur le phénomène qui doit sortir l’année prochaine (…). Overbookée, (…) elle m’oriente vers le rediffusion disponible sur Internet du célèbre talk-show “ The View ” qui a consacré toute une émission au sujet. L’invitée principale de l’émission, c’est Maria (rendue célèbre par sa vidéo “ Oh such a good 3D-sound ASMR ”, vue par 4 millions d’adeptes). On y voit la belle Maria, filmée de face (…) pendant seize minutes. Elle caresse une brosse à cheveux puis masse la caméra pour faire mine de nous toucher les paupières. Elle dégaine enfin une plume de paon et fait semblant de caresser notre visage tout en chuchotant. Je rapproche inconsciemment ma tête de l’écran d’ordi. Et ça marche ! D’un seul coup, je lâche prise. Mon visage se détend comme une crêpe molle, j’ai l’impression qu’une ampoule s’allume dans ma tête, j’ai très chaud et je frissonne d’extase. Dieu existe, le braingasm aussi. Bonheur soudain : j’ai enfin joui des neurones et je peux désormais me priver de sexe ad vitam aeternam ”. Heu, sérieux, Léa ? Mouarf ! 'Tite farceuse, va ! Sur ce, bon week-end, les lapins !

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