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Jean Dujardin/Alexandra Lamy : la rupture confirmée, Lara Fabian fesses offertes, Nabilla : à oilpé et paf, le chien !
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Revue de presse people

Mais aussi Hugh Jackman attaqué par des poils pubiens, Carla Bruni sur le divan à vie, Aurélie Filippetti et l’amour et, et, et… l’incroyable geekette de 29 ans qui a permis d’établir la liste "Offshore Leaks" des évadés fiscaux ! Y’a vraiment de tout dans la revue de presse people ce samedi !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Prudent, “ Oops ! ” ? Inquiet de ménager les susceptibilités — et d’éviter un procès ? La petite brève publiée en page 11 du magazine aurait bien mérité de passer en une, et plutôt deux fois qu’une… D’après elle, en effet, la séparation d’Alexandra Lamy et Jean Dujardin serait confirmée… et par leur avocate, en plus ! Si c’est pas de la bombe, ça, bébé !

Dujardin et Lamy : l’avocate confirme (malgré elle)

“ Il y a peu, le magazine “ Voici ” faisait sa couverture sur la rupture de Jean Dujardin et Alexandra Lamy, rappelle “ Oops ! ”. Après un vif démenti de son attachée de presse, c’est au tour de son avocate d’écrire au journal. Non seulement pour réclamer 20 000 euros à nos confrères mais aussi pour commenter (maladroitement) la rumeur : “ monsieur Jean Dujardin, lequel se trouve en pareille situation dans une période particulièrement troublée et malheureuse de sa vie conjugale, alors qu’il n’avait en aucun cas communiqué publiquement sur cette rupture ”, annonce-t-elle. Au moins, il n’y a plus de doute… ” Plus aucun, non. Bah…

Nabilla dans “ Elle ”

Son “ Allô, quoi ” l’a fait passer direct d’héroïne cheap et trash à ultra-tendance. Après la quatrième de “ Libé ”, l’invitation au “ Grand journal ” de Canal+, où elle était relookée par Jean-Paul Gaultier, voilà Nabilla interviewée dans “ Elle ”. Nan ? Si. “ Quel regard portez-vous sur le buzz que vous avez généré ? ”, lui demande le mag. —“ J’ai fait rire la France entière, c’est plutôt fun, non ? On m’aime ou on me déteste, peu m’importe. (…) Oui, je fais des fautes de français, et alors ? Cela ne fait pas de moi une personnalité inintéressante. Je suis fière d’être le reflet d’une certaine culture jeune et urbaine. Cette notoriété m’ouvre des portes. Je suis en train de tourner ma propre émission de télé-réalité. On va me voir évoluer dans ma vie professionnelle, amoureuse et familiale. Que demander de plus ? ” C’est vrai, quoi ?

“ J’envie les gens qui se foutent de leur physique ”

—“ N’avez-vous pas l’impression de renvoyer l’image d’une femme-objet ? ” l’interroge “ Elle ”. —“ Le seul moyen de me sentir bien dans ma peau, c’est de me sentir belle. Etre sexy et bien maquillée me rassure. Je me sens plus forte ainsi. J’ai conscience que cette quête de la perfection est un emprisonnement : je suis sans arrêt dans le contrôle de mon image sauf quand je dors. Ce qui explique peut-être le fait que je sois une grosse dormeuse ! J’envie les gens qui se foutent de leur physique. Moi, je n’y arrive pas ! ” Pas bête, lucide, même, la petite poupée…

Le passage par la case chirurgie ? Une évidence !

“ Le passage par la case chirurgie était-il indispensable pour vous sentir bien dans votre peau ? ” enchaîne le journal. —“ C’était une évidence, répond Nabilla. Ado, j’étais très complexée et fascinée par ces filles à gros seins qui faisaient fantasmer les hommes. A 18 ans, j’ai travaillé pendant une saison dans un bar huppé de Genève pour financer l’intervention et j’ai sauté le pas sans prévenir personne. Je suis passée d’un bonnet B à un double D. Je pensais naïvement pouvoir le cacher avec un gros pull mais, bien sûr, ma mère a tout vu. Heureusement, elle l’a plutôt bien pris ”. —“ Que voyez-vous dans le miroir le matin, sans make-up ? ”, rebondit “ Elle ”. —“ Une petite fille qui a des rêves plein la tête et une femme qui a une revanche à prendre sur la vie ”. Déjà, si tôt ? Bah, on te souhaite de la prendre, ta revanche, Nabi, mais gaffe à pas t’enfermer dedans, hmmm ?

La vraie Nabilla n’est pas morte !

Transformée, métamorphosée, boboïsée, Nabilla ? “ Avons-nous perdu la vraie Nabilla ? s’interroge “ Oops ! ”. La meuf trop “ swag ”, allergique au tissu comme aux dicos ? Eh bien, rassurez-vous, la réponse est non ! La preuve : samedi 13 avril, au club Mystic de Marseille, où elle animait une soirée avec son tendre Thomas, la brune s’est lâchée comme jamais… Ou plutôt comme avant ! Au programme, micro-short et champagne à gogo. Sans oublier bien sûr quelques doigts gracieusement levés à la foule ! “ C’était le Bronx ”, résumait d’ailleurs Tommy dès le lendemain sur Twitter ”. Ah, ben, nous voilà rassurés.

Nabilla condamnée pour escroquerie ?

Signe que Nabi n’est pas tout à fait rangée des voitures, “ Public ” nous informe qu’ “ au lendemain (de son) premier plateau télé dans “ Le grand journal ”, “ Le Point ” lâchait une bombe : “ Nabilla a été condamnée en juillet 2009 à six mois de prison pour escroquerie ”. Selon “ Le Point ”, l’affaire concernerait “ l’ouverture de comptes bancaires à l’aide d’un passeport volé. Elle a purgé une peine d’un mois ferme (…) à Genève, en Suisse. Durant son audition (…), elle avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés, mais affirmait avoir été manipulée ”. Sauf que l’information a été démentie dans la journée par la poupée brune, que nous avons contactée : “ Tout cela n’a aucun sens ! Je ne sais pas d’où viennent ces informations, je n’ai jamais fait de prison ! Je vais attaquer en diffamation “ Le Point.fr ”. J’ai simplement été témoin dans une affaire ”. Nabilla s’est engagée à fournir un extrait de son casier judiciaire vierge ”. Comme “ Public ”, “ Oops ! ” relaie le “ scoop ” du “ Point ”, mais un peu différemment : “ (L’information a été) démentie par Nabilla sur le site de Morandini, indique le journal. Elle lui affirmait vouloir poursuivre le magazine en diffamation et être en mesure de donner la preuve que son casier était vide. C’était le 12 avril dernier, et la preuve n’a, à l’heure où nous bouclons ces pages, toujours pas été donnée à JMM ”. Rôô, ben alors, Nabi, qu’est-ce t’attends ?

Nabilla piégée à oilpé

Condamnée ou pas, une chose est sûre : la tite pépé siliconée s’est fait méchamment piéger par la radio Starter FM. “ Voir Nabilla se désaper, beaucoup en rêvent !, s’exclame “ Oops ! ” Et chez Starter FM, deux animateurs n’ont d’ailleurs pas hésité à la piéger pour la mettre à nu. Leur stratégie ? Se faire passer pour des directeurs de casting, et lui proposer une audition en string, via Skype. Des images tournées en avril 2012, après sa participation à “ L’amour est aveugle ”, mais que la radio vient d’exhumer. Nul doute que Nabilla saura les rhabiller ! ”, conclut le people qui, y’a pas de petit plaisir…, en profite pour publier quelques jolis clichés de la belle dans le plus simple appareil — ou quasi, té !

Et paf, le chien !

Cerise sur le gâteau, “ Oops ! ” nous annonce — attention, c’est du lourd ! — que… Nabi “ a tué son chien ”. Hue ! Mais qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ? “ Après “ Les Anges ”, elle était ravie de le retrouver… Mais le bonheur aura été de courte durée, raconte le mag. Il y a quelques jours, Nabilla tuait ainsi Hawaii, le chihuahua qu’elle avait acheté en octobre avec Ayem. Comment ? Tout bêtement, en s’asseyant dessus… L’animal est mort asphyxié. Ca ressemble à une plaisanterie, ça n’en est pas une ”. Mouarf ! Oops !, sorry, ça nous a échappé.

Hugh Jackman : l’attaque de poils pubiens

Et puisqu’on a ouvert la boîte à histoires trash qui font rire, plongeons la main dedans… Ca ressemble aussi à une blague, mais comme pour le pauvre Hawaii — kaï, kaï ! —, la mésaventure arrivée à Hugh Jackman est, elle aussi, vraie de chez vrai… “ Alors qu’il était en pleine séance de sport à New York à New York, nous informe “ Oops ! ” hilare, Hugh Jackman a été pris à parti par une fan. Tout en lui criant son amour, elle a trouvé bon de vider son rasoir électrique plein de ses propres poils pubiens sur l’acteur. L’intéressé n’a pas précisé si les morpions étaient inclus dans le cadeau ”. Pfiou ! Je crois que là, c’est bon, on a touché le fond. On ne peut que remonter, hmm ?

Lara Fabian, fesses offertes

A l’heure où Lara Fabian, 43 ans, s’affiche dans “ Gala ” fesses à l’air, très offertes, pas évident, en même temps… On n’est pas bégueule, hein — les jolis corps, les jolies formes, ça nous réjouirait même plutôt. Quand Eva Herzigova, 40 ans, elle aussi, s’est révélée tel un fruit nu dans une pub il y a un mois (voir la RP du 23 mars), on n’a d’ailleurs pas caché notre admiration. Lara Fabian dans “ Gala ”, c’est pas la même histoire… C’est pas qu’elle ne soit pas jolie, elle l’est — et on est ravi de constater qu’elle est “ enfin réconciliée avec son corps ”. Mais faut voir les photos — “ pas retouchées ”, comme le précise entre parenthèses le journal. Parce qu’il n’y a pas que la couv, assez bateau, finalement, où elle est nue assise, sa cuisse cachant ses seins. Il y a aussi le cliché où, toujours assise, mais de dos, cette fois, elle lève les bras, révélant le profil de son sein gauche. Il y a surtout la double page où on la voit allongée sur le côté, jambes repliées, pour mieux révéler la fente — oui, on dit bien “ la fente ” — de ses fesses. Pour faire la promo de son disque, ça n’était peut-être pas indispensable, hmmm ? Et puis, c'est Lara Fabian — allô, quoi ?

Carla sur le divan à vie

Et puisqu’il est question de chanteuse en promo, Carla fait la couv de “ Paris-Match ” cette semaine. Dix pages, dont huit de photos (Carla au piano, Carla de dos face au miroir, Carla dans son studio, Carla décoiffée, Carla “ sur la route ” dans l’avion qui l’emmène à Berlin…), il s’est pas foutu de l’ex-Première dame, le mag… Que retenir de l’interview ? Sorti de “ Raymond ”, pas grand chose… à part, peut-être, le chapitre “ psy ”. Très, très, développé. “ La psychanalyse mène à tout à condition d’en sortir, en convenez-vous ? ”, lui demande le journal. —“ En ce qui me concerne, la psychanalyse est une question d’angle, une manière de faire face à ses responsabilités. Une technique de vie. Et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Cela apprend à s’en remettre à soi-même, et enlève, il faut le dire, beaucoup d’ego. Cela me rend plus disponible à l’autre, parce que je le respecte tel qu’il est ”. —“ Si vous avez compris cela, réagit “ Match ”, alors pourquoi poursuivre les séances ? ” Bonne question !

“ Freud disait que l’analyse est utile aux personnes qui ne peuvent pas aimer, ou qui ne peuvent pas travailler ”

“ Le mécanisme nous échappe si on a tendance à le laisser filer. C’est un exercice constant, un voyage aussi, répond Carla Bruni-Sarkozy. On peut y découvrir des choses terribles : sa propre médiocrité, par exemple. Tant qu’on ne va pas fouiller, on demeure dans une illusion de soi-même. Freud disait que l’analyse est utile aux personnes qui ne peuvent pas aimer, ou qui ne peuvent pas travailler ”. —“ Vous, vous êtes une grande amoureuse et une grande bosseuse… ”, remarque le people. —“ J’étais angoissée, en quête d’une identité. J’étais craintive, pas très douée. L’analyse m’a dénouée. Sans elle, il y a beaucoup de choses que naturellement je n’aurais jamais faites. J’ai toujours peur, mais maintenant, j’ai du courage ! ” Toutes ces confidences, dis donc…

Aurélie Filipetti et l’amour

Mais l’ex-Première dame n’est pas la seule à s’épancher… Longuement interviewée dans “ Elle ”, qui lui consacre quatre pages, la ministre de la Culture Aurélie Filipetti livre, elle aussi, un peu de sa vie intime. “ Avec mon compagnon (Frédéric de Saint-Sernin, ndlr), nous n’avons pas la même sensibilité politique, avoue-t-elle, mais, justement, notre relation est un sujet de réflexion. Comment peut-on aimer quelqu’un qui ne partage pas vos opinions politiques ? Il faut au moins aimer la même cuisine ! Et rester soi-même, avec ses convictions et ses différences. Cela n’empêche pas le respect. On peut avoir des amis dans le camp d’en face sans rien renier de ses convictions politiques. Ceux qui pensent que c’est une preuve de la collusion des élites politiques se trompent. Et puis… c’est très romanesque ”. Ah, ça, c’est vrai, Aurélie ! Ca ajoute pas mal de piment…

La geekette qui a fait tomber les noms des évadés fiscaux

Après toutes ces bonnes choses, si on se remusclait un poil le cerveau, hmmm ? Figurez-vous que “ Grazia ”, le malin, a réussi à débusquer l’incroyable geekette sans qui l’opération “ Offshore Leaks ” n’aurait pas eu lieu et à qui les évadés fiscaux ne disent vraiment pas merci. “ Depuis Paris, commence le mag, on l’imaginait volontiers en Lisbeth Salander, héroïne geek et post-punk de la trilogie suédoise “ Millenium ”. Rien à voir. Sous le soleil de Madrid, même une data-journaliste hyperpointue comme Mar Cabra a le sourire facile et le tempérament caliente. Et le fait d’avoir contribué à l’émergence d’un scoop mondial n’y change rien. “ Ces deux dernières semaines ont été dingues ”, pouffe la petite brune de 29 ans en balançant à l’arrière de sa voiture l’ordinateur qui contient une partie des documents de l’opération “ Offshore Leaks ”, qui a mis au jour des milliers de placements occultes dans des paradis fiscaux ”. On veut bien la croire…

Le disque dur à l’origine de tout

“ Publiée le 4 avril dans une quarantaine de médias internationaux — “ Le Monde ” en France — l’enquête coordonnée par l’ICIJ (International Consortium of Investigative Journalism), qui emploie Mar Cabra à Madrid (les journalistes du consortium sont basés un peu partout sur la planète), a permis de lever le voile sur les placements offshore de 130 000 personnes dans 170 pays, explique le mag. (…) “ Gerard Ryle, le journaliste irlandais basé en Australie qui dirige l’ICIJ, a été contacté par deux employés de Portcullis TrustNet et Commonwealth Trust Limited, deux compagnies spécialisées dans la création de sociétés écrans situées à Singapour et dans les Iles Vierges britanniques, raconte Mar Cabra. Ces sources nous ont transmis un disque dur contenant 2, 5 millions de documents, soit 260 gigaoctets de données brutes : tableaux de chiffres, emails, documents bancaires, courriers d’avocats… Il a fallu tout classer, relier ce qu’on pouvait relier, trouver qui se cachait derrière parfois plusieurs sociétés écrans ” ”. Tu parles d’un boulot !

Mar, la geekette “ nounou ”

“ Pendant quinze mois, poursuit le journal, l’opération a mobilisé 86 journalistes dans 46 pays. Depuis le deux pièces madrilène qu’elle occupe avec son copain, Mar a joué les “ data research manager ”, guidant ses confrères d’Europe de l’Ouest, du Sud et d’Amérique latine à travers la jungle des données numériques dans lesquelles ils s’embourbaient. D’autant que pour assurer la confidentialité du projet, les journalistes devaient communiquer via un forum en ligne sécurisé. “ Mar a permis à certaines pistes d’aboutir. Quand elle sentait qu’on peinait à donner un sens à une info, qu’on n’arrivait pas à la contextualiser, elle nous mettait en contact avec un journaliste suisse ou grec qui, lui, avait la clé ”, explique Anne Michel, spécialiste des questions bancaires au “ Monde ” et correspondante de l’ICIJ en France. Mar a “ adoré ” ces nuits blanches passées à épauler ses confrères, et s’amuse de ce rôle de nounou :“ J’étais un call-center à moi toute seule. Et quand ils venaient à Madrid, paniqués, je leur faisais du thé et j’assurais l’assistance psychologique ” ”. Trop forte, Mar !

Le journalisme 2.0. en pyjama

“ C’est un journalisme sans carnet ni stylo que pratique l’enquêtrice espagnole. Ce qui tombe bien, elle n’aime pas trop écrire, précise “ Grazia ”. “ Le monde est global et électronique, ça impacte forcément notre façon de travailler ”, croit-elle. Mar Cabra se fait l’apôtre d’un journalisme froid et désincarné, mais souvent très efficace, où les enquêteurs travaillent main dans la main avec des programmeurs informatiques. Là où les journalistes traditionnels tissent des réseaux, charment leurs sources, bluffent ceux qu’ils veulent faire parler, Mar et ses collègues, fondus de data-business, inventent l’enquête 2.0, qui consiste à filtrer et digérer des kilos de gigaoctets de données brutes ”. Brrrr ! Pas fun, fun, le journalisme 2.0 ! “ “ L’investigation telle que je la pratique, ce n’est pas glamour, ce n’est pas fun, reconnaît-elle. Je travaille chez moi en pyjama. Dans mon cas, l’enquête ne ressemble pas à ce qu’on voit dans les films. Je ne rencontre personne dans les parkings la nuit ”, rigole-t-elle en avalant mécaniquement des gnocchis froids à 4 heures de l’après-midi ”.

Le “ journalisme en pyjama ” est-il l’avenir — et la solution ?

Ce nouveau journalisme est-il l’avenir de la profession ? Est-il le garant d’une meilleure information ? “ “ Quand je dégaine mes preuves, que j’argumente de façon précise sur la base de documents comptables ou de statistiques officielles, mes interlocuteurs, en général, préfèrent jouer cartes sur table… ”, lâche-t-elle. Prosélyte, observe “ Grazia ”, elle anime un master de data-journalisme à la fac de Madrid, et organise le 24 mai prochain le premier congrès dédié à la question en Espagne. On a beau lui objecter qu’en France, Owni.fr, le site de data-journalisme lancé par Guillaume Dasquié en 2011, vient de mettre la clé sous la porte, Mar Cabra se sent une âme de pionnière. Grisée, sans doute, par les supra-investigations de l’ICIJ, “ qui peuvent durer dix mois s’il le faut, souligne-t-elle. Un luxe qu’aucune rédaction ne peut plus se permettre ” ”. C’est vrai, ça, Mar, et c’est bien le problème. Quant à savoir si le data-journalisme est la solution… Un moyen de plus pour choper l’info, c’est sûr. Une fin en soi ? Perso, on n’y croit pas — ça nous file même la chair de poule, rien que d’y penser… Hou, bé, dites donc, ça nous change des poils pubiens lancés à la face de Hugh Jackman, tout ça ! Bé oui, mais c’est comme ça, la revue de presse people : y’a du léger, y’a du lourd qui détendent, mais y’en a aussi pour le cerveau ! Et c’est parce qu’on vous aime bien, les lapins…

Vous en voulez encore ?

Rayon amour(s) : “ A 38 ans, Bradley Cooper vit encore avec maman ” (“ Voici ”) ; Bridget Jones se serait-elle casée ? Renée Zellweger est raide in love de Doyle Bramhall, ex-guitariste d’Eric Clapton et ex tout court de Sheryl Crow (“ Public ”) ; Lourdes, la fille de Madonna, est amoureuse d’un de “ ses camarades de classe ”, Timothée Chalamet, par ailleurs “ acteur dans la série “ Homeland ” ” (“ Oops ! ”) ; Sharon et Ozzy Osbourne “ se seraient séparés ” (“ Oops ! ”) ; Adeline Blondieau s’est fait plaquer par Alain et se retrouve “ seule avec bébé ” (“ Voici ”) ; scoop ! ? : “ Alexandra Rosenfeld divorce ” du rugbyman Sergio Parisse (“ Oops ! ”) et re-scoop ! ? : “ depuis leur participation à “ Pékin Express ” l’ex-miss France et le chef Jean Imbert ne se quittent plus ” (“ Voici ”) ; Garou a officialisé sa relation avec la top Stéphanie Fournier (“ Voici ”, “ Public ”) ; Thomas Langman va se marier cet été avec Céline Bosquet, l’ex de Patrick Bruel (“ Public ”) ; la top Elisa Sednaoui est — très — enceinte d’Alex Dellal, l’ex de Charlotte Casiraghi (“ Public ”) ; Pef des “ Robins des Bois ” est papa (“ Oops ! ”).

En vrac : clouée dans un fauteuil roulant depuis son opération à la hanche droite, “ Lady Gaga déprime ” (“ Voici ”) ; Kanye West a pris un appartement à Paris (“ Public ”) ; Tom Cruise a offert un jet de 7 millions de dollars (5,3 millions d’euros) à Suri pour ses sept ans (“ Oops ! ”) ; Jean-Paul Gaultier va confectionner la robe de mariée de Beth Ditto (“ Public ”) ; Rocco Siffredi se lance dans la production de vin rouge (“ Oops ! ”).

Rayon dossiers : le spécial “ Couples de stars : les deux font l’impair ” de “ Oops ! ” se laisse plus que regarder : c’est du petit lait. En même temps, c’est rassurant, et très sympathique aussi, ces couples mal assortis… Ca ouvre tout un tas de possibilités. Hey, c’est le printemps, les bébés ! Faudrait pas l’oublier…

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