Plus chic que le recyclage : l'upcycling, une tendance de fond !<!-- --> | Atlantico.fr
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La collection "Petit h" d'Hermès, "catalogue" d'accessoires et d'objets décoratifs fabriqués à partir des rebuts issus des ateliers.
La collection "Petit h" d'Hermès, "catalogue" d'accessoires et d'objets décoratifs fabriqués à partir des rebuts issus des ateliers.
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Si le recyclage vise à obtenir du neuf avec du vieux à qualité égale, l'upcycling vise à valoriser ce qui est considéré comme déchet pour le transformer en un objet de valeur supérieure.

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Le recyclage est aujourd’hui quelque chose de bien connu de tous nos concitoyens. Si tout le monde n’est pas pratiquant, tout le monde sait que le verre, le papier, les canettes, le carton et le plastique se recyclent facilement. Le geste du tri et la valorisation de ces déchets permettent d’économiser les ressources naturelles et de réaliser de considérables économies d’énergie. Plus chic que le recyclage qui vise à obtenir du neuf avec du vieux à qualité au mieux égale, l’upcycling vise à valoriser ce qui est considéré comme déchet pour le transformer en un objet de valeur supérieure.

Entre2rétros met l’upcycling à la mode

Cette démarche est au cœur de l’offre de la marque française entre2rétros qui fabrique à partir de chutes de tissus automobiles et de cuirs venant des grandes marques de maroquinerie françaises (Hermès, Louis Vuitton, etc.) des sacs et accessoires de mode au look très réussi. Virginie Nantas et Céleste Bouchayer sont à l’origine de la création de la marque qui propose une gamme de produits fabriqués main en France à partir de matériaux sourcés auprès d’usines également françaises. Si les cuirs et les textiles qui servent de matières premières ne sont pas nécessairement Made in France, les produits entre2rétros le sont bel et bien. Pièces produites en séries limitées et nécessairement uniques car provenant de sous produits d’autres industriels qui varient au fil du temps, les sacs et accessoires de la marque sont quasiment inusables !

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Les marques de luxe ne sont pas en reste

En matière de développement durable, l’industrie du luxe ne fait pour l’heure pas partie des bons élèves. Une réputation que la maison Hermès veut démentir via la collection "Petit h", "catalogue" d’accessoires et d’objets décoratifs fabriqués à partir des rebuts issus des ateliers de la marque française. Des tissus tâchés ou une porcelaine fêlée n’ont a priori aucune chance de passer entre les mailles du filet, ces défauts étant évidemment incompatibles avec les standards de l’industrie du luxe. Ils vont pourtant connaître une deuxième vie grâce aux petites mains d’Hermès pour constituer in fine un véritable potentiel de reconversion pour les matières premières précieuses. L’initiatrice du projet, Pascale Mussard qui est depuis toujours surnommée en interne "On-ne-jette-pas-ça-pourra-toujours-servir", a fait honneur à sa réputation et a baptisé les produits de la collection "Petit h" des "OPNI" pour "objets poétiques non-identifiés".

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Les voiles de bateau s'upcyclent aussi !

Très robustes, les voiles de bateaux sont des tissus capables de résister aux conditions météorologiques les plus extrêmes. Etanches, elles sont néanmoins le plus souvent jetées en fin de vie sans que leur potentiel soit pleinement exploité. Certains designers imaginent tout de même des produits éco-conçus à partir de ce matériau, promouvant ainsi le recyclage. Fauteuil chic, sac besace solaire, sacs tissés, taies d'oreillers ou encore toiles de parasols sont autant de possibilités déclinées par des sociétés innovantes à travers le monde.

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