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Nous consacrerons un article complet à cette première collection dans les semaines qui viennent.
Nous consacrerons un article complet à cette première collection dans les semaines qui viennent.
©Reuters

Atlantico chic

Hugo Jacomet, éditeur de Parisian Gentleman, revient sur les premières collections de vestiaire masculin de Berluti...

Hugo Jacomet

Hugo Jacomet

Fondateur et éditeur de "Parisian Gentleman", Hugo Jacomet est une plume reconnue dans le domaine du style masculin.

Voir la bio »

Gentlemen,

comme vous le savez tous, Berluti vient de lancer ses premières collections de vestiaire masculin sous l’impulsion du bien-nommé Alessandro Sartori (!), ex Directeur Artistique de Zegna.

A titre personnel je trouve cette première collection plutôt intéressante, même si elle manque sensiblement de discrétion (ou plus précisément d’understatement).

Nous consacrerons un article complet à cette première collection dans les semaines qui viennent. Pour aujourd’hui nous nous contenterons de décortiquer une première image très intéressante à bien des égards (merci Guillaume), puisqu’elle va nous permettre de rappeler ici quelques grands fondamentaux de l’élégance classique qui ne sont pas tous (loin de là) respectés sur cette composition.

© Berluti

Nous sommes donc en présence ici d’un joli costume droit trois pièces à rayures bicolores, revers « peak », gilet droit sans revers, cravate en grenadine de soie et chemise… à carreaux.

Nous aimons :

- Le rendu global global plutôt réussi avouons le.

- Le « twist » du petit pan de cravate plus long que le grand (voir notre article sur le sujet ici : L’affaire du petit pan de votre cravate.)

- Le pantalon porté à la taille naturelle.

- Le positionnement du cran du revers peak placé très haut, donnant une jolie touche contemporaine à la veste.

Nous n’aimons pas (du tout) :

- Le gilet qui « tiraille » beaucoup trop. Autant nous adorons le léger tiraillement du bouton actif d’une veste qui apporte, à cette dernière,  un zest salutaire de nonchalance, autant nous détestons ce tiraillement exagéré qui est tout bonnement inenvisageable dans la « vraie vie ».

- L’association « rayures-carreaux » qui constitue, selon nous, une faute de goût impardonnable.

- Le col de la chemise, très haut et très étroit qui ne s’accorde pas du tout avec ce joli costume (un col plus généreux avec les extrémités recouvertes par le revers de la veste s’imposait ici).

A suivre.

Cheers, HUGO

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