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Pete Doherty, ça recommence ! Gad Elmaleh et Charlotte, ça continue ?
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Revue de presse people

Mais aussi Sarkozy face à la dépression, Carla restera/restera pas et les dessous de la guerre Ségolène/Valérie… y’a du beautiful et du politique dans la revue de presse people !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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A Cannes, le cinéma, c’est pas qu’à l’écran ou sur les marches du Palais. Ca se passe beaucoup, aussi, dans les soirées, ce qui s’y dit, ce qui s’y fait… Venu faire la promo de “ Confession d’un enfant du siècle ”, qu’il a tourné, comme chacun sait — et comme il l’a largement fait savoir… —, avec Charlotte Gainsbourg, Pete Doherty l’a encore ramenée. “ Interrogé sur les raisons de l’absence de la comédienne pour représenter le film avec lui, raconte “ Public ”, Pete Doherty a répondu : “ Charlotte a refusé de venir à cause des déclarations que j’ai faites dans la presse anglaise. C’était stupide, je regrette d’avoir dit ça, je suis absolument désolé ” ”. Ben, alors, il s’excuse, là, pas de quoi fouetter un chat, vous dites-vous. Ta-ta-ta ! “ Public ” le précise aussi sec : après avoir fait genre amende honorable, “ le dandy n’a pas pu s’empêcher d’en rajouter une couche : “ Dans le film, mon personnage demande à Brigitte (Charlotte Gainsbourg) de lui dire toujours la vérité. En réalité, il ne faut jamais dire la vérité. C’est dangereux ” ”. Et vlan, c'est reparti pour un tour ! Y’en a, je vous jure…

Charlotte Casiraghi et Gad Elmaleh : chuttttt !

D’une Charlotte, l’autre… L’absence de l’une a beaucoup fait causer, la présence de l’autre n’a pas été moins remarquée. “ Elle est arrivée, divine, dans une robe volantée Gucci couleur émeraude tourbillonnant autour de sa taille de guêpe, commence “ Gala ”. Bijoux Cartier, cascade de boucles brunes tombant joliment sur son décolleté… Charlotte Casiraghi a fait sensation pour sa toute première montée des marches, le 18 mai ”. Belle, l’égérie Gucci l’était à croquer. Etait-elle seule ou accompagnée ? Cela, “ Gala ” ne le dit pas, enfin, pas tout à fait… Au verso de la page présentant Charlotte, le magazine affiche en effet une photo de Gad Elmaleh assez curieusement légendée : “ Un bonheur n’arrive jamais seul… Pour Gad Elmaleh, (…) il y eut celui de tourner ce film éponyme avec Sophie Marceau. Celui de le présenter aux festivaliers (…) Et celui de fêter son succès dans les bras de… Chut ! Pour vivre heureux, certains vivent cachés ”. Heu, “ Gala ”, à quoi tu joues, là ? Tu la craches, ta Valda ?

Charlotte et Gad au Martinez

Bon, on va pas se démonter, on va aller voir dans “ Paris-Match ” si les choses sont plus claires, hmmm ? Après un portfolio “ spécial Cannes ” de dix pages grand genre, mais pas renversant, le magazine se fend d’un article de deux pages au titre étrange mais prometteur : “ Charlotte Casiraghi et Gad Elmaleh sont là, Nathalie Baye arrive à pied… ” Enfin ! On va en savoir plus, se dit-on, naïf qu'on est… “ A l’hôtel Martinez, commence le journal, l’endroit “ in ” du Festival, cette année, ont débarqué le même jour — mais pas à la même heure — Charlotte Casiraghi, invitée par Gucci pour monter les marches d’ “ Il était une fois en Amérique ”, et Gad Elmaleh, venu promouvoir “ Un bonheur n’arrive jamais seul ” avec Sophie Marceau ”. Et… c’est tout ? C’est tout, oui, ou à peu près. Une seule autre mention du “ couple ” est faite, un peu plus bas dans l’article, qui ne renseigne pas vraiment mieux : “ (A l’Eden-Roc), note l’hebdo, Mélita Toscan du Plantier était en pleine discussion avec Charlotte Casiraghi, accompagnées de Virginie Coupérie Eiffel et de Charles Berling avant que Gad Elmaleh ne les rejoignît ”. Ah, ça, pour être informé, on est informé ! Hé, “ Paris-Match ”, c’était pour quoi faire, ce titre appâteur, plein de sous-entendus, grrrrrr !

Nicolas Sarkozy face à la dépression

Ah, les ruptures ! Notre ancien président en vit une grande… avec la France. “ Va-t-il nous faire une petite déprime ? ”, s’interroge “ Grazia ”. Interrogé par le mag, “ Pascal de Sutter, docteur en psychologie, professeur à l’université de Louvain et sarkologue à ses heures, n’y croit pas : “ S’il se mettait à passer ses journées à faire de la pétanque au Cap Nègre, alors oui, là, il passerait forcément par un épisode dépressif. Mais il ne le fera pas ”. Le psychologue Jean-Pierre Winter, confiant, ajoute : “ Il a survécu à sa traversée du désert après l’épisode Balladur, il survivra à celui-ci ” (…) Décryptant les gestes du président le soir de sa défaite et lors de la passation de pouvoir, le synergologue Stephen Bunard confirme : “ Il y avait très peu de mouvements d’épaules dans ces derniers moments, c’est signe de sérénité. En réalité, il était déjà dans la séquence suivante. C’est intéressant de voir que son mandat a commencé et s’est terminé par un jogging : il est toujours en mouvement. En gros, il a été le manager de la France, il a fait le job, et là, il est déjà passé à autre chose ” ”. Trop fort, Nicolas !

Nicolas “ sauvé par sa superficialité et son absence de remise en question ”

“ Grazia ” le dit néanmoins : “ Si l’on en croit les psys, ce super pouvoir sarkozyen tient à la fois à de bonnes et à de mauvaises raisons. Jean-Pierre Winter estime que Nicolas Sarkozy “ est bien moins narcissique qu’on ne l’imagine. Certains vivent l’échec comme une gifle narcissique, pas lui ”. Et pourquoi ? “ Parce que, bien que très intelligent, il est superficiel. Il ne prend pas le temps du retour sur soi ”. L’introspection n’est pas son fort, mais curieusement, c’est ça qui le sauve. Autre atout, selon Pascal de Sutter, notre ancien “ prez ” serait doté d’exceptionnels mécanisme de défense psychique : “ Comme il ne se remet pas en question, il lui est facile de transformer ses échecs en victoire. Il ne se dit pas qu’il a perdu, mais qu’il a réussi un score très serré face à Hollande, alors qu’il partait de loin. Il parvient aussi très facilement à tout mettre sur le dos des autres ”. Champion olympique du déni, conclut le journal, l’ex-président Sarkozy aborde donc ainsi la suite, sans douter un seul instant de lui-même. Chapeau, l’artiste ”.

Sarko à nouveau candidat ?

Mais la suite, alors, justement, hmmmm ? “ La question que naturellement, tout le monde se pose, sourit “ Grazia ”, est de savoir s’il envisage de retenter l’accession à la présidence de la République. Pascal de Sutter l’envisage, mais prévient : “ S’il prévoit de revenir, ce sera dur pour lui. C’est la limite de son incapacité à l’introspection : il ne peut pas se renouveler. C’est pour cela qu’il est resté un “ candidat permanent ”, sans réussir à endosser le costume de président. Il peut très bien rebondir, mais il est incapable de changer ” ”.

Une seule fragilité : les femmes

En titane, l’ex “ prez ”, comme dit “ Grazia ”. A une exception près. L’hebdo le dit en effet : “ Coachs et psys sont unanimes : “ Sa seule fragilité, ce sont les femmes. Au fond, la seule chose qui pourrait l’atteindre, ce serait de graves problèmes conjugaux ”, résume Pascal de Sutter. Heureusement, de ce côté-là, jusqu’ici, tout va bien : Carla, elle, lui a renouvelé son mandat ”.

“ Actrice-née ”, Carla quittant l’Elysée “ en rajoute dans le côté fripé ”

Et puisqu’on en parle… “ Elle ” s’interroge : “ Comment l’ex-Première dame va-t-elle vivre l’après-Elysée ? (…) Sa dernière apparition publique pose question. Sur le perron de l’Elysée, Carla Bruni est apparue dans un tailleur-pantalon fatigué et un top blanc Chanel aussi cool qu’un vieux T-shirt. Etait-elle chiffonnée de devoir faire la bise à Valérie Trierweiler ? (…) Le jour de la passation de pouvoirs, cette actrice-née avait sans doute décidé d’en rajouter dans le côté fripé, tranche le journal. Histoire de faire corps avec la défaite de son homme et de tenir jusqu’au bout — en bon petit soldat — son rôle d’épouse anti-bling-bling, endossé tout au long de la campagne. “ Depuis deux ans, Carla Bruni s’est totalement identifiée à la cause de son époux, rappelle le psychanalyste Samuel Lepastier. Elle fait peut-être partie de ces femmes qui, lorsque leur conjoint connaît un échec, souhaitent le défendre et le protéger avec toute leur tendresse. D’autant que ce serait pour elle l’occasion de participer activement à leur histoire, elle qui a toujours été dans l’ombre ” ”. Dans l’ombre, dans l’ombre… ptêt pas toujours, quand même, docteur…

“ Vous allez voir, ça ne va pas durer ! ”

Mais revenons à nos moutons… et au couple Sarkozy-Bruni. “ Ce changement d’existence entraînera-t-il un changement dans ses rapports avec Nicolas ? C’est LA question que tout le monde se pose, enchaîne “ Elle ”. “ C’est étonnant, explique Samuel Lepastier. Mes patients ne me parlent que de cela : “ Vous allez voir, ça ne va pas durer ! ” Nous sommes comme des enfants face aux gens de pouvoir. Nous les envions, ils nous fascinent et, en même temps, nous éprouvons des mouvements de jalousie, de parricide. Nous souhaitons leur chute ” ” Tout dépend, peut-être, de la vie qu'on a, hmm ?

Valérie/Ségolène : “ une situation de jalousie tout à fait ordinaire ”

Les problèmes de couple, la jalousie, on en parle aussi beaucoup à propos de… Valérie Trierweiler et de Ségolène Royal. “ L’une a failli conquérir l’Elysée en 2007, l’autre y a fait ses premiers pas de Première dame. Entre enjeux politiques et blessures secrètes, comment Ségolène Royal et Valérie Trierweiler vont-elles trouver leur place ? ”, s’interroge “ Elle ” qui consacre une longue enquête aux deux supposées “ rivales ”. Première leçon : le sentiment de jalousie est inévitable. C’est “ le Dr Nasio, psychanalyste ” qui le dit au mag : “ “ C’est un invariable. Dans tous les couples que je vois, il est inévitable que la nouvelle compagne soit allergique à la première ! Nous avons là une situation de jalousie tout à fait ordinaire autour d’un homme ordinaire ! ” Une ex-femme qui vous rappelle constamment ces années douloureuses quand vous étiez “ l’illégitime ”, alors que justement vous cherchez à vous trouver une légitimité dans une situation difficile ”, complète “ Elle ”.

“ Valérie s’inquiète encore de perdre François ”

“ “ Si elle est là, c’est par amour, explique au journal un “ ami de Valérie ”. Un amour fou qui peut rendre un peu fou. Elle s’inquiète encore de perdre François, de ne plus lui être utile… ” Est-ce pour cela qu’elle a mis du temps à entrer vraiment dans la campagne, préférant son rôle de justicier sur Twitter ? “ J’ai appris à ne pas fuir les crépitements des flashs, explique-t-elle à “ Marianne ”, mais j’ai toujours cette impression qu’on me vole quelque chose ”. Si la nouvelle Première dame veut rester journaliste, garder ce domaine où elle s’est réalisée (et qui lui permet d’élever en relative indépendance ses trois garçons), c’est évidemment par peur de perdre une place où elle était heureuse et reconnue pour une autre bien incertaine. Quel besoin avait-elle de déclarer au “ Times ”, le 9 mai dernier : “ Je ne veux pas être une potiche ”, sinon par crainte de le devenir ? ” Ca semble assez logique, en effet.

Valérie dans une situation plus difficile que Ségolène

“ En face d’elle, continue l’hebdo, Ségolène Royal, elle, reste une “ femme debout ”. Elle a beau avoir vu son compagnon la quitter, l’Elysée lui échapper, elle s’apprête à devenir, si elle remporte les législatives à La Rochelle, puis la présidence de l’Assemblée nationale, le numéro trois du gouvernement. Elle sera présente auprès de François Hollande dans toutes les grandes manifestations publiques. “ Pour elle, assure le Dr Nasio, la situation est infiniment plus simple ! Elle a dû beaucoup souffrir, mais c’est fini, elle a fait le deuil. En général, après une telle rupture, c’est la guerre chaude deux ans, froide trois, et ensuite, les enfants aidant, on passe à l’entente cordiale. (…) Ce doit être extrêmement dur pour Valérie Trierweiler, souligne à l'inverse le psy. La nouvelle compagne a besoin pour aimer de se donner l’illusion que leur amour est le premier amour, pour construire, de faire table rase du passé. Et là, le passé est en retour permanent à travers Ségolène Royal, ses enfants, et cet idéal politique qu’ils ont construit ensemble ! ” On n’efface pas facilement, conclut “ Elle ”, vingt ans d’histoire commune et quatre enfants, l’Ena, les années Mitterrand, les déceptions ”. Pas facile, c’est sûr. Reste… reste l’amûûûr. Et ça, ça fait des miracles, parfois même en vrai.

Vous en voulez encore ?

On regrette de ne pas avoir pu en parler : lisez l’article — excellentissime — “ La gauche est arrivée… Fini de rigoler ! ” de “ Grazia ”. Le titre ne le dit pas, la droite, ah ! ah !, n’est pas épargnée. Ce que souligne le papier, c’est la disparition de l’humour au profit de… la moralité. Bien vu, et bien démontré !

Plus titillante, quoique assez flippante, l’enquête “ Impuissant à 30 ans ! ” (dans “ Grazia ”, toujours) vaut franchement le coup d’œil. Sa conclusion : “ Nous fabriquons une génération de frustrés sexuels ”. Rien que ça…

Rayon amour(s) : Rihanna aurait jeté son dévolu sur le basketteur JR Smith (“ Public ”) ; Sean Penn a remis le couvert avec son ex d’il y a 4 ans, le top Petra Nemcova (“ Public ”) ; la proximité d’Ashton Kutcher et de Rumer Willis, la fille de Demi Moore, fait jaser (“ Public ”), mais "la cougar" reprend le dessus :elle tournera en juin dans “ Very Good Girls ” de Naomi Foner Gyllenhaal, la mère de Jake et Maggie (“ Grazia ”) ; Lewis Hamilton et Nicole Scherzinger, c’est reparti (“Public ”) ; Jay-Z met sa carrière entre parenthèses pour s’occuper de sa fille Blue Ivy (“ Gala ”) ; le créateur de Facebook Mark Zuckerberg s’est marié avec Priscilla Chan (partout) ; après des plaintes de “ masseurs ”, John Travolta est accusé d’attouchements par un de ses ex-partenaires dans “ Grease ” (“ Grazia ”) ; après leur grève, les danseuses du Crazy Horse ont obtenu une augmentation de salaire de 15 %. Elles gagnaient moins de 2000 euros net par mois pour 12 shows par semaine (“ Grazia ”).

En vrac, sinon : Angelina Jolie a offert à Brad Pitt un hélicoptère d’1 millions de dollars ainsi que des cours de pilotage (“ Gala ”) ; Gwyneth Paltrow interprètera Dora Maar, la muse de Picasso, aux côtés d’Antonio Banderas, dans “ Guernica 33 Days ” d’Antonio Saura (“ Grazia ”) ; Thomas Hollande a fêté la victoire de son père chez Castel et au No Comment à Paris (“ Gala ”) tandis que Jean Sarkozy “ s’éclatait en mixant dans une soirée de la haute société à Münich ” (“ Grazia ”) ; le prince Harry accompagnera Gary Barlow au tambourin sur la chanson officielle du Jubilé de la reineElizabeth II, sa grand-mère (“ Grazia ”).

Côté dossiers : “ Public ” propose un spécial “ Jamais sans mon ex ! Quand ça remet le couvert… ” et “ Voici ” un “ dossier VIP : Ils ont l’air parfait, mais… ”.

Coté tests : il y a quelques semaines, “ Gala ” proposait un “ Quelle Première dame êtes-vous ? ”. Le mag donne cette semaine dans le “ Quelle fée du logis êtes-vous ? ” Bizarre… tellement bizarre qu’on l’a même pas fait.

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