Quand les heures baignent dans l’huile, quand les chevaliers sont dans le bleu et quand la performance change de taille : c’est l’actualité des montres<!-- --> | Atlantico.fr
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Un moteur révolutionnaire pour une voiture redessinée dans les moindres détails pour aller encore plus vite…
Un moteur révolutionnaire pour une voiture redessinée dans les moindres détails pour aller encore plus vite…
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Atlantic-tac

Mais aussi le point concave d’un design tout en sobriété, les couleurs d’une montre qui prend le volant et les heures qui comptent triple pour les voyageurs…

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

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BELL & ROSS: Les couleurs de la compétition au poignet…

Une montre française pour la plus française des équipes engagées dans le championnat du monde de Formule 1 : Renault Sport a choisi la marque Bell & Ross comme partenaire horloger. Le nouveau bolide de F1 de la marque, la RS17 (ci-dessus), a donc logiquement donné son nom à la montre BR03 RS17, dont les codes esthétiques sont inspirés par le volant de pilotage d’une F1 (ci-dessous). Les matériaux eux-mêmes sont puisés les éléments d’un moteur avant-gardiste. Le boîtier est en céramique noire pour la résistance aux chocs. Le cadran en fibre de carbone renforce cette vocation sportive, alors que le poussoir « marche-arrêt » du chronographe est en aluminium, anodisé en jaune comme la couleur dominante d’une voiture dont les performances sont en tout point dignes des avions qui étaient traditionnellement les inspirations des collections Bell & Ross…

RESSENCE: Des heures qui baignent dans une huile climatisée…

L’idée essentielle qui structure les propositions de la nouvelle marque Ressence est la lisibilité – remarquable sur cette « montre de plongée » d’un type totalement inédit. Lisibilité du temps qui passe, avec un cadran « orbital » qui ne cesse de tourner sur lui-même, les disques internes accompagnant ce mouvement satellitaire. La lecture du temps sépare clairement les minutes (centrales) des heures (à gauche) et des secondes (à droite, sur 90 secondes). La « jauge » à 6 h n’est autre qu’un affichage de la température de l’huile – parce que la grande innovation de cette montre est l’huile (37,5 ml) qui baigne son mécanisme d’affichage de l’heure, à la fois pour équilibrer la pression de l’eau sur le boîtier et pour supprimer tout phénomène de reflet ou de réfraction. Quel que soit l’angle de vue, la lisibilité sous l’eau de ce boîtier à tendance sphérique est irréprochable. Le volume de cette huile variant en fonction de la température, la montre est équipée d’un système de compensation par soufflets qui se compriment dans le volume de l’huile augmente sous l’effet de la chaleur et qui se dilatent quand l’huile refroidit. Autre originalité de cette Ressence Type 5 : il n’y a pas de couronne, le remontage et la mise à l’heure se faisant par le fond du boîtier en titane. Le mouvement est automatique. Seul le prix ne baigne pas dans l’huile : comptez 31 500 euros pour ce concentré de technologie !

DEWITT: Une DeWitt pour le prix d’une montre !

L’actuelle crise horlogère oblige les marques à s’adapter à la nouvelle demande, qui réclame les codes du luxe et de la haute horlogerie, mais qui n’accepte d’en payer le prix exigé dans les années de « bulle ». La maison DeWitt consolide son positionnement indépendant en acceptant de se repositionner à un prix plus accessible, comme en témoigne la collection Glorious Knights qui combine un boîtier en acier qui a conservé tous les marqueurs identitaires des montres DeWitt, un mouvement automatique de belle facture et un magnifique cadran bleu, d’une indéniable distinction. À moins de 6 000 euros, c’est une aubaine qui fait apprécier le réalisme d’une marque naturellement élitiste, qui sait cependant rester au niveau d’attente de ses amateurs – ce qui est une preuve de politesse et de bonne éducation des plus « aristocratiques » et ce qui est parfaitement naturel de la part d’une marque fondée par un descendant tout ce qu’il y a de plus légitime de l’empereur Napoléon Ier…

TAG HEUER: La haute performance mécanique à un prix raisonnable…

Bonne nouvelle pour les poignets « normaux » ou de dimensions modestes : TAG Heuer fait passer son chronographe en acier Carrera Heuer-01, parangon des chronographes sportifs contemporains, de 45 mm à 43 mm, avec de nouvelles couleurs de cadrans assorties aux lunettes en céramique et au cuir des bracelets. 43 mm, c’est un statut de belles dimensions, qui n’est pas surdimensionné dès lors qu’on ne pratique pas à outrance le bodybuilding. La belle mécanique de cette montre est mise en évidence, les fonctions du chronographe étant identifiées et soulignées de rouge, dans le style automobile cher à la marque. La meilleure des performances reste le prix de cette montre « 100 % manufacture » (boîtier et mouvement), calé sous les 5 000 euros par la maîtrise des coûts de fabrication : TAG Heuer est une des seules marques suisses à avoir su résister la crise et même à réussir à prendre des parts de marché aux marques concurrentes…

MOVADO: La reposante sobriété d’une nouvelle discrétion…

La vague bleue n’en finit décidément pas de restyler les collections horlogères : c’est la nouvelle couleur de l’élégance, après des années de poignets outrageusement noircis. Movado lance donc une nouvelle collection Ultra Slim pour célébrer ce retour de la discrétion, avec un boîtier de 40 mm (tout juste 6,3 mm d’épaisseur) et un cadran épuré autant qu’il se peut, avec le point concave qui signe l’identité du design Movado à 12 h. Rien à ajouter, rien à retrancher, l’essentiel y est, avec cette touche de raffinement qu’apporte le léger guillochage circulaire du cadran. Une allure très contemporaine dans un goût très classique : pour quelques centaines d’euros, cette sobriété est aussi séduisante que reposante. 

EBERHARD& CO: Les voyageurs sportifs ont le sens de l’élégance…

Après avoir reçu le Grand Prix d’Horlogerie de Genève (catégorie montre Sport) pour sa Scafograf 300, Eberhard confirme son ambition tout-terrain avec une version GMT qui peut afficher trois fuseaux horaires différents (l’heure de la montre, une deuxième heure par son aiguille fléchée et une troisième heure par la lunette tournante graduée sur 24 heures). L’insert de céramique bleue de cette lunette est assorti à la couleurdu cadran : les sportifs qui voyagent (étanchéité à 100 m) sont aussi des hommes élégants et ponctuels (mouvement automatique), qui apprécient ce boîtier de 43 mm dont la facture ne dépassera pas les 2 500 euros – ce qui est la moitié de ce que demanderaient d’autres marques suisses plus couronnées. La grande classe, c’est le meilleur rapport qualité-prix du marché !

• LE QUOTIDIEN DES MONTRES

Toute l’actualité des marques, des montres et de ceux qui les font, c’est tous les jours dans Business Montres & Joaillerie, médiafacture d’informations horlogères depuis 2004...

Lien : https://businessmontres.com/

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