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Mallaury, Cosette ou bipolaire (?), Kennedy pervers ou pervers, Elisabeth II et Zahia “ jumelles de karma ” (!)
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Revue de presse people

Fausse Cosette et vraie bipolaire, Mallaury Nataf ? A voir — c’est plus bas. Plus bas, encore, les frasques de John Fitzgerald Kennedy… pas franchement yummy. Quant à la “parenté” de Queen Liz et de la Zahia, on en est resté tout baba.

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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"A tous ceux qui en doutent, je ne suis pas folle !" Enervée, Mallaury Nataf ? Un brin car, comme le note "Public", "l’incompréhension subsiste malgré (ses) explications sincères". —"Vous avez raconté être devenue SDF après la rupture d’anévrisme d’Abraham, (votre dernier compagnon). On ne comprend pas bien pourquoi", lui demande le people. —"A l’époque, j’étais mère au foyer et je vivais exclusivement des revenus d’Abraham, explique-t-elle. Lorsqu’il est tombé malade, tout a basculé. Je l’ai quitté car je n’avais pas la force de l’aider et je supportais plus de le voir malade. Je me suis donc retrouvée sans ressources et SDF pendant 80 jours". —"Pourquoi ne pas travailler, au McDo, par exemple ?" —"J’ai le droit de choisir d’être une artiste et j’assume les risques de ce métier. On m’a proposé d’écrire un livre avec des revenus plus que confortables. Pourquoi voudriez-vous que j’aille bosser dans un fast-food ? Je suis une artiste et j’ai des choses à dire. Les gens viendront me voir au théâtre mais pas au McDo. Je suis artiste et je compte le rester". C’est ce qu’on appelle le principe de réalité ?

Mallaury sans ses enfants plutôt que "mère par interim"

Sans ressources, l’ex-star du "Miel et les abeilles" s’est vu retirer la garde d’Angeline (10 ans) et Raphaël (13 ans) "le 4 mars 2010. Ils ont été confiés à leurs pères respectifs et je n’ai hélas plus de contact avec eux depuis des mois, confie-t-elle. Le juge m’a accordé un droit de visite de quatre heures par mois. Je refuse de voir mes enfants dans ces conditions. Ces règles sont inacceptables et je ne veux pas m’y plier". —"Votre position est très radicale…", remarque "Public". —"Je ne suis pas une mère par intérim. J’ai sacrifié ma vie professionnelle et de femme pour mes enfants et je n’accepte pas qu’une juge m’impose ce cadre. Je refuse d’être ce genre de maman". —"Qu’en est-il du petit dernier, Shiloh, votre fils de 3 ans, que vous avez eu avec Abraham ?" "La justice m’a arraché mon troisième enfant la semaine dernière, répond-elle. Il est dans une antenne de la DDASS à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Je ne le vois plus car je refuse de me soumettre au dictat d’un juge". Décidément.

Un cancer soigné aux huiles essentielles

—"Où vivez-vous aujourd’hui et de quelles ressources disposez-vous ?", l’interroge le mag. —"Je vis dans un 50 m2 grâce à l’association Pause Café qui m’épaule dans mon combat. Je suis en train de régulariser ma situation pour percevoir des aides sociales auxquelles j’ai droit. En parallèle, je finalise un contrat pour la sortie d’un livre qui devrait m’assurer des revenus suffisants pour élever mes enfants". —"Quel est votre état de santé ?" —"Je n’ai pas confiance dans les médecins, alors j’ai choisi la médecine alternative. En 2005, j’ai soigné mon cancer de l’utérus et de l’intestin avec des huiles essentielles. Aujourd’hui, j’ai encore quelques métastases au niveau de la poitrine mais j’estime être en bonne santé". Heu, c’est nous, ou tout ça est absolument n’importe quoi ? ?

Cosette en toc ou vraie bipolaire ?

Trop belle pour être honnête, la Cosette made in Nataf ? Même "Voici" se pose la question… et note que "c’est une vraie pro de la com’. Son passage sans culotte au "Jacky Show", ses excentricités dans "La Ferme Célébrités 2"… Mallaury a toujours su faire parler d’elle. Selon un de ses ex : "Lorsque nous vivions ensemble, elle sacrifiait tout à sa notoriété, sa soif de com’, et n’assurait pas le quotidien". En frappant à la porte du "Parisien" (qui a lancé "l’affaire", ndlr), même avec ses ongles manucurés et ses deux téléphones portables, la jeune femme savait donc parfaitement que son histoire retiendrait l’attention". Sur le chapitre "maman", le journal le précise par ailleurs : le "journaliste de "Morandini !" qui a passé une journée avec Mallaury, doute de l’exactitude de son récit : en arrivant devant la brigade des mœurs où son enfant a été emmené, elle n’aurait pas reconnu les lieux". Au chapitre santé, enfin, "selon un de ses ex (encore…), c’est surtout de troubles psychologiques dont elle souffrirait. De bipolarité ? ""Ce n’est pas impossible, nous a-t-il confié. En tout cas, pour moi, c’est une malade qui s’ignore, elle aurait besoin d’un traitement"". Bon, ben, on est revenu au point de départ, on dirait…

Que font Kennedy et "Mimi" dans la chambre de Jackie ?

D’une "SDF" à une ex-maîtresse de JFK, il devrait y avoir un monde, et pourtant… A lire les "confessions" de Mimi Alford, l’air n’est pas forcément plus frais dans la haute. "Jeune stagiaire à la Maison-Blanche, elle a vécu plusieurs mois de romance avec le président, titre élégamment "Paris-Match". Cinquante ans plus tard, elle raconte". Dans les moindres détails, et pour notre édification... —"Comment êtes-vous devenue la maîtresse de Kennedy ?", demande le journal. —"Je ne me doutais pas que cela puisse arriver. Il m’a fait monter dans ses appartements privés, quatre jours après mon entrée au service de presse de la Maison-Blanche. J’ai cru que c’était un pot de bienvenue. Il y avait du daiqiri. J’en ai bu un verre, puis deux. (…) Nous sommes passés d’une pièce à l’autre puis, au fond d’un hall, il a ouvert une porte : "Voici la chambre de Mme Kennedy", m’a-t-il dit. (…) Il m’a montré une photo de Caroline, un buste d’un petit garçon qui ressemblait à John-John. J’étais touchée. Puis, tout doucement, j’ai senti son souffle dans ma nuque. Il m’a regardée droit dans les yeux et m’a dit : "Ici, nous serons tranquilles". Il m’a poussée sur le lit, je n’ai pas résisté. Je l’ai même aidé à dégrafer ma robe". 

Mimi et Kennedy jouent avec des canards

"Etait-ce la première fois pour vous ?", s’inquiète "Match". —"Oui. Et JFK s’en est rendu compte alors qu’il était allongé sur moi. Il est devenu très prévenant. "Ca va ? Ca va ?", me répétait-il. J’étais sur les coudes, je le laissais faire. Puis, il m’a souri, m’a montré la salle de bains où je me suis rhabillée". —"Quel genre d’amant était-il ?" —"Nous nous amusions bien. C’était un sensuel. Mais il ne m’a jamais embrassée. Il adorait que je lui masse les cheveux, qu’il avait drus et magnifiques, avec des produits de la marque Frances Fox ( ? ? !). Le soir, nous passions un temps fou dans la baignoire, à jouer avec deux canards jaunes en plastique qu’un ami lui avait offerts. On leur faisait faire la course dans l’eau du bain"". Coin, coin !

Des poppers chez Bing Crosby

Mais JFK pratiquait aussi d’autres jeux… "Une fois, à Palm Springs, ça s’est très mal passé, raconte Mimi Alford. Il y avait une grande fête chez son ami Bing Crosby. Tout Hollywood était là, dans son immense ranch de plain-pied. L’ambiance était débridée et la soirée a viré au cauchemar. Ce soir-là, Kennedy m’a fait prendre des poppers. Je me suis enfuie et j’ai failli tomber dans les pommes. Pour la première fois, je me suis sentie soulagée de ne pas dormir dans le même lit que lui".

Une ‘tite pipe ? Oui, mais à trois.

Les poppers, c’est fait. Next ? Ah, nous voici arrivés au morceau de bravoure ! Roulement de tambour… attention, c’est du lourd. "Les mauvais côtés (de JFK) s’exprimaient lorsque nous étions avec des hommes que nous connaissions, poursuit Mimi. Il avait alors besoin de montrer qu’il me tenait sous sa coupe. Quelques mois auparavant, pendant l’été 1962, il y a eu une scène sordide. Ce jour-là, nous étions à la piscine de la Maison-Blanche avec Dave Powers, assis sur le bord du bassin, les pieds dans l’eau, le pantalon relevé. "Dave a l’air crispé, tu ne pourrais pas faire quelque chose pour lui ?", m’a glissé le président. J’ai compris qu’il me proposait de faire une fellation à son conseiller et, à ma grande honte, je l’ai fait. Je ne sais pas pourquoi. C’était humiliant pour moi. Pour Dave aussi, qui s’est prêté au jeu sous les yeux de son boss. Celui-ci n’en perdait pas une miette. Après coup, j’étais bouleversée. Je me suis sauvée dans les vestiaires. J’ai entendu Dave adresser des remontrances à son patron. Kennedy est venu nous présenter ses excuses". Hou, c’est fin, ça se lit sans fin…

Queen Liz superstar

Heureusement, il reste des belles histoires. Jubilé oblige, "Paris-Match" déroule "le roman d’amour" d’Elizabeth II et du prince Philip qui, nous dit Irène Frain, "ont eu eux aussi des hauts et des bas". Si vous aimez les couronnes, vous aimerez le papier, et forcément ses photos. Dans un autre genre, "Grazia" se fend d’un "Elizabeth superstar" dans lequel le mag règle leur compte à "ces fucking clichés qui lui collent au bibi". "Les Anglais l’adorent" : "Vrai", répond "Grazia". "C’est une fashionista". Encore "vrai" (heu, sérieux ?) "Elle détestait Lady Di". Ah, là, c’est "faux" ! "Au départ, c’était même tout le contraire", explique le journal. "Elle n’aime que les animaux" : "Vrai" — houlà ! "Elle est radine" : "Vrai" (hmm, on s’en doutait…) "Elle est coincée" : "Faux" ! Liz, petite coquine…

Queen Liz et Zahia, “jumelles de karma”

Autant le papier “Jubilé” de “Grazia” nous a fait sourire, autant celui de  "Be” nous a, comment dire ?… dé-con-cer-té ? “Quelques années, plusieurs centimètres de tissu, une particule et la Manche séparent la reine d’Angleterre, dont on fêtait lundi 6 février les 60 ans de règne, et l’ex-cadeau de Franck Ribéry, reconverti alter ego de Karl Lagerfeld, écrit Fiona Schmidt dans son “édito”. Sans doute n’ont-elles pas non plus le même sens de l’étiquette — après en avoir peu porté, Zahia en fait aujourd’hui commerce, quand celle du chef du Commonwealth est certainement gravée dans son ADN. Pourtant, si elles ignorent probablement l’existence l’une de l’autre, les deux femmes, dont la notoriété se dispense de nom de famille, pourraient être jumelles de karma”. Wow ! Ben, celle-là, on l’attendait pas… heu, continue, Fiona, tu nous intéresses, là…  

Liz et Zahia : “deux civilisations qui se valent” (!!)

La parole à Fiona : "Si Zahia représente, selon le directeur artistique de Chanel, "une tradition très française de galanterie", la descendante des Windsor est, elle aussi, un blason national, au même titre que l’Union Jack, Kate Moss ou Topshop. Princesses entretenues de façon plus ou moins directe par des contribuables (bah, on savait pas que nos impôts finançaient Zahia…), à leur façon, elles sont devenues des reines du marketing. (…) Figures propulsées très jeunes sur le devant de la Cène (sic), demeurées mutiques depuis, les deux femmes sont le support des fantasmes d’une époque cynique pourtant restée agrippée aux contes de fées. Et si on ne rêve pas pareil de Zahia ou d’Elisabeth II (pas possible !), notre imagination collective dégorge néanmoins sur les couvertures des mêmes magazines (toutes les deux ont fait la une de "Paris-Match", quoique pas ensemble), et sur les LOL, T-shirts de hipsters à l’esprit large. L’une et l’autre suscitent de violentes polémiques, l’une comme l’autre règnent mais ne gouvernent pas : on le fait pour elles. Entre les deux femmes, il n’y a que cinquante-neuf ans de l’attention de deux civilisations. Qui se valent, sans aucun doute". Bon, alors, déjà que le parallèle entre Elisabeth II et Zahia était pas évident (et la démonstration pas franchement cisaillante), mêler Guéant à tout ça… C’est pas qu’on n’ait pas l’esprit large, hein ?, mais, là, y’a comme qui dirait une — ou deux — gouttes de trop, chère Fiona.

La réponse de "Elle" à la polémique "égéries noires"

Et puisqu’on parle civilisation, Guéant, et tout ce qui s’ensuit… suite à son article "polémique" sur les "égéries noires", "Elle" "ouvre le débat" et s’interroge : "Existe-t-il un impensé racial ?" Houlà ! Compliqué, le mea culpa ! D’après le chercheur à l’EHESS Pap Ndiaye, interrogé par le magazine, l’article incriminé ne serait pas "raciste au sens le plus traditionnel mais sous-tendu par des stéréotypes raciaux qui nous imprègnent à notre insu, comme l’ensemble de la société". "A "Elle", affirme le journal, la réflexion est engagée. Même si nous avons déjà mis des femmes noires en couverture, nous le ferons plus souvent, affirme la direction du journal. Un travail a commencé pour que notre rédaction et nos contenus éditoriaux reflètent mieux la diversité de la société française". Conviée à "réagir" aux côtés d’Audrey Pulvar, Sonia Rolland conclut de son côté : "J’espère (…) que tout cela ne restera pas anecdotique. "Elle" sait désormais que la femme noire existe".

Vous en voulez encore ?

On aurait aimé le citer plus longuement. Faute de place, on vous renvoie au papier "Très grandes, très belles, très méchantes" de "Grazia", drôle, étonnant et assez défrisant sur les liens entre la taille, la beauté et… la méchanceté. Le tout, exemples et analyses psy à l’appui. Plutôt titillants.

Vous aimez les albums photo ? "Match" publie des clichés de François Hollande à 20 ans et "Gala" de Dominique de Villepin au même âge, ou à peu près.

Rayon amour(s), sinon : Seal rame pour reconquérir Heidi Klum ("Voici") ; Pippa Middleton ressort avec son ex, George Percy, fils du duc de Northumberland — fortune estimée : 300 millions d’euros ("Public") ;  incroyable ! Lindsay Lohan sort avec Henry, le fils de Dennis Hopper ("Elle") ; Keira Knightley avec le rockeur des Klaxons James Righton ("Public") ; Elisabetta Canalis avec Steve O, de "Jackass" ("Gala") ; George Michael revit grâce à son nouvel amoureux, le coiffeur libanais Fadi Fawaz ("Voici") ; Jade Jagger se mariera au printemps à Goa avec le DJ Adrian Fillary ("Grazia") ; Beyonce a fait sa première sortie "très en chair" depuis son accouchement ("Oops !") — alors, vrai ou faux, le bébé ? Le mystère reste entier… ; six mois après son accouchement, Victoria Beckham, elle, affiche, la taille 0 et pose en body dans "I-D" ("Public") ; Peaches Geldof "est enceinte et anorexique" ("Voici") ; Sophie Davant roucoule avec l’académicien Erik Orsenna ("Voici") ; Keziah Jones s’est marié avec la journaliste Hauwa Mukan ("Public") ; Laurent Ruquier s’est pacsé avec le comédien Benoit Petitjean ("Oops !").

En vrac : Demi Moore est en rehab à l’Institut Circle Lodge dans l’Utah ("Oops !", "Voici") ; Angelina Jolie a "replongé dans l’anorexie" ("Oops !") ; Rihanna est blonde ("Oops !") ; "Bluffante" pour "Be" et "Match" , "Tarte" selon "Grazia", Madonna a eu les "super boules au Super Bowl" ("Voici") ; Martin Solveig s’est fait réveiller à 4 heures du matin par le FBI qui le suspectait d’avoir fait fuiter le single de Mado sur lequel il avait travaillé ("Oops !") ; Daniel Radcliffe a déclaré être "souvent ivre" quand il tournait "Harry Potter" (Oops !") ; Hugh Grant refuse de tourner dans "Bridget Jones 3" : le scénario est selon lui trop mauvais ("Oops !") ; Gérard Piqué a offert un cabriolet à Shakira pour ses 35 ans ("Oops !") ; Omar et Fred ont joué les starlettes et refusé de poser pour les photographes au festival de l’Alpe d’Huez ("Oops !") ; Baptiste Giabiconi sort un album en mars intitulé "Oxygène" ("Gala").

Côté dossiers : "Elle" met les rondes à l’honneur avec la top Tara Lynn, le nouveau "body". Pour son "Je suis ronde, j’assume et je me montre", "Grazia", lui, a choisi la française Clémentine Desseaux. Dans son "gros dossier", "Oops !" se penche sur "Les ex de stars : le retour des clones", assez drôle. Plus grinçant, "Voici" propose un spécial "Nos Saint-Valentin sont plus belles que les leurs". Revanche, revanche… quand il s’agit de s’aimer, on peut mieux faire que les people. CQFD !

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