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Terrorisme, cigarettes et schizophrénie : la mort programmée des Gaulois
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Chroniques du pot aux roses

Alors que la France est médaillée de bronze dans le tournoi mondial des pays victimes du terrorisme, la panique règne au sommet de l'Etat.

Google et Yahoo, internet

Serge Federbusch

Serge Federbusch est président d'Aimer Paris et candidat à l'élection municipale de 2020. Il est l'auteur de La marche des lemmings ou la 2e mort de Charlie, et de Nous-Fossoyeurs : le vrai bilan d'un fatal quinquennat, chez Plon.

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1 - Ils sont fous ces socialistes !

Alors que des détraqués, sous l’effet d’un abus de coran, assassinent à tour de roues et poignardent à tour de bras, voilà soudain Marisol Touraine fourbissant un décret pour interdire les Gauloises, marque qui en elle-même inciterait à consommer du tabac. Crime honteux !

Telles sont les priorités d’un gouvernement incapable d’organiser les services de renseignement et de police pour protéger la population contre des meurtriers de masse. Grâce à eux, la France vient d’obtenir la médaille de bronze dans le tournoi mondial des pays victimes du terrorisme. Selon une compilation effectuée par « Les Echos », nous dépassons avec 216 morts sur les douze derniers mois l'Afghanistan et la Somalie et ne sommes battus d’une courte tête, toute référence aux décapitations étant mal venue, que par l'Egypte (231 morts) et la Turquie (268). La Syrie, l'Irak et le Nigeria sont « hors catégorie » en raison de l'impossibilité de distinguer les attentats des faits de guerre civile. Mais bientôt, nous pourrons les rejoindre dans ce hors concours car les conflits inter-ethniques pointent leur museau en France.

Cette volonté de traquer la gauloiserie jusque dans les cartouches est symptomatique d’une emphase de la lutte contre les libertés les plus anodines allant de pair avec une démission sur les missions les plus fondamentales de l’Etat. Il n’y a plus de différence entre ce gouvernement et une bande de schizophrènes.

Au sommet de l’Etat, c’est la panique. Pour tenter de se disculper, Manuel Valls annonce que la France a échappé à seize attentats depuis 2012. Si on les ajoute à la bonne dizaine de crimes en série ou individuels ayant été perpétrés pour de bon, nous en serions donc à un rythme d’une tentative tous des deux mois environ. L’Egypte et la Turquie n’ont qu’à bien se tenir ...

Et face à cette séquence endiablée que faut-il faire selon ce Premier ministricule ? «Apprendre à vivre avec». Quant à son chef, un Mou-Président de mieux en mieux nommé, il part en guerre contre Daech en Syrie alors que la menace est partout en France, histoire de pousser encore plus loin son jeu dangereux. Et, deux jours plus tard, c’est en Lybie que nos soldats sont frappés.

A ce niveau d’échec, cela devient du génie.

2 - Qui été tue ?

Se ruant sur leurs tubes de leurs médicaments préférés : Sépasalislam® et Padamalgam®, les médias socialisants et subventionnés ont tenté de dénombrer, en gonflant le résultat, les Musulmans qui se promenaient comme des Anglais à Nice. Il y en aurait plus de trente, entendez-vous, un gros tiers, parmi les victimes. Le résultat est gonflé comme la consultation du nom et de la nationalité des martyrs le montre aisément ; singulière attitude, reflet d’un malaise profond dans un réflexe quasiment raciste.

La réalité est que le profil du tueur du 14 juillet nous aide à comprendre la nature du péril. C’est un curieux cocktail : islamiste mais à peine et depuis peu de temps, n’ayant jamais approché de Syrie, peu au fait de Daech, violent mais pas assassin, déclassé mais avec un petit job tout de même, marginal mais bien connu de son entourage et fréquentant les salles de sport, etc.

Si, à un moment, ce minable ordinaire devient criminel, c’est parce que son trouble, sa haine et son déséquilibre peuvent s’appuyer sur le sentiment que tuer des Français, des Blancs, des Kouffars, appelez-les comme vous voulez et il y en aura de toute façon un grand nombre dans la foule visée, n’est pas une mauvaise chose. Au fond, ce sont des mécréants, des exploiteurs, des gens qui vous dominent et pourtant ne le méritent pas puisqu’ils ne croient pas à la sainte parole d’Allah.

Ainsi, même si la chose est difficile à entendre, il faut bien admettre que ce qui facilite le passage à l’acte, la légitimation du crime, est bel et bien du ressort du discours religieux. Il en est en quelque sorte la grammaire, la structure. Et l’on ne peut le limiter au soi-disant islamisme, concept fourre-tout trop commode pour être clair. C’est dans l’islam lui-même, dans certaines de ses sourates les plus affirmées, que les mécréants sont considérés comme une humanité de seconde zone qui, au mieux, est tolérée si elle accepte certaines contraintes de la loi musulmane. Et c’est le principe même d’une sous-humanité qu’elle puisse être violemment traitée.

Le drame de l’islam, mais également sa force, la clé de son dynamisme est que l’appartenance à cette élite des fidèles d’Allah et suiveurs de Mahomet est facile d’accès. On devient aisément musulman, éveillé, surhomme en quelque sorte même si cette religion est par la suite contraignante, avec son rituel pesant et ses prescriptions. Et l’on vit alors d’autant plus mal d’être peu de choses en terre d’incroyance. Le conflit avec les mécréants devient inévitable. Egaux entre eux mais supérieurs aux infidèles et pourtant socialement infériorisés en Occident : les Musulmans sont souvent en proie aux affres de statuts ambigus.

Il ne faut donc pas s’étonner de la facilité avec laquelle on aboutit à l’homicide et il faut au contraire s’attendre à en voir de nombreux autres.

3 - Trump, Brexit, Erdogan et attentats : l’été meurtrier

Pour tenter de se rassurer, la médiabobocratie internationale a exulté à l’idée que Madame Trump aurait vilement copié un discours de Madame Obama. N’empêche, l’emprise de Trump sur le parti républicain se confirme.

Puis, après avoir tancé Boris Johnson pour avoir déclaré forfait pour le 10 Downing Street, la même médiabobocratie lui a reproché d’avoir accepté le Foreign Office afin de contrôler les négociations sur le Brexit. Sans résultat : le processus de sortie de l’Union est engagé.

Elle s’est ensuite émue d’une étrange tentative de coup d’Etat en Turquie pour découvrir bouche bée que les islamistes version Erdogan en profitaient pour décapiter et purger à bras raccourcis.

Rien ne va plus dans ce pauvre monde qui échappe de plus en plus aux bons sentiments. Ces dernières années, lors de la crise grecque par exemple, le système parvenait à chaque fois, in extremis, à reprendre le contrôle de la situation, quitte à noyer les problèmes sous des flots de monnaie de singe.

Mais ce manteau trop rapiécé craque de partout.

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