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Quoi de mieux que de lire un bon livre sur la plage ?
Quoi de mieux que de lire un bon livre sur la plage ?
©Reuters

Atlantico Lettres

Cette semaine, le journal "Service Littéraire" vous invite à quelques (re) découvertes littéraires.

Service  Littéraire

Service Littéraire

Service Littéraire est un journal mensuel qui traite de l'actualité romanesque.

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Le Bouddha de Bronze, de Romel. Voyage en Indochine avec un Français qui réside au Cambodge depuis 1992 et qui a été ministre du gouvernement du prince Ranariddh. L’éditeur est à Charolles, à l’ombre de Cluny et de Paray-le-Monial. On ne peut qu’aimer ça ! (Arconce Editions, 268 p., 19 €.)

Cahier de l’Herne, de Romain Gary. L’écrivain était baroque et inassignable : "ailleurs", définitivement. L’homme était un grand bonhomme. Sipriot, Aron, Jouvet, Bosquet témoignent ici, entre autres. (l’Herne, 357 p., 39 €.)

Chroniques de colère, d’André Giovanni. Un humaniste chrétien attaque le productivisme, le mépris de la nature, le laxisme de l’éducation, le déclin du français. Ce n’est pas nouveau, mais on aime ça, à l’ombre de Montaigne, Valéry et Bernanos. (Michel de Maule, 180 p., 20 €.)

Romain Rolland et Stefan Sweig, correspondance (1910-1919). Il s’en est toujours trouvé, il s’en trouvera encore, des qui se gausseront de Rolland et Zweig – les "belles âmes". Leur correspondance, d’une noblesse sans pareil, administre le soufflet requis à ces grotesques qui ne respirent pas à leur hauteur. (Albin Michel, 640 p., 30 €.)

Madame de Maintenon et la princesse des Ursins, correspondance. Un abondant échange épistolaire de deux princesses qui a valeur aujourd’hui de véritable journal télévisé. La France doit affronter l’Europe entière (comme d’habitude) et les intrigues avec ces damnés Bourbons (France et Espagne) sont dignes de celles inventées par notre cher Dumas. (Mercure de France, 700 p., 25 €.)

Autopsie d’un rêveur, de Jean-Baptiste Destremau. Un gars qui rêve trop finit par faire des cauchemars. Un thriller bien écrit, ce qui ne gâche rien. (Max Milo, 186 p., 18 €.)

Vieilles Maisons,Vieux Papiers,de G. Lenôtre. E. de Waresquiel le dit très bien : "On arrive forcément à l’histoire par étapes : G. Lenotre, Alexandre Dumas, et puis Zweig et Morand, et puis José Cabanis... et puis les historiens." On souscrit. LE classique de G. Lenotre, théorie d’évocation de la Révolution et de l’Empire, est pittoresque et vivant, iconoclaste et savant (Tallandier,  5 vol. de 400 p.)

Demeures de l’esprit, de Renaud Camus. Gros livre érudit et illustré qui nous permet de rendre visite à Dumas, Ravel, Chateaubriand, Aragon, MacOrlan, Alphonse Daudet, Léon Blum, Mauriac, Zola, Cocteau… Un beau livre de vacances à la mer. (Fayard, 500 p., 34,50 €.)

Où sortir à Paris, Le guide du soldat allemand (1940-1944), présentation de Laurent Lemire. Critiques et programmes des spectacles, sélection de restaurants, de music-halls et de cabarets, guide de conversation, plan de métro : c’est ce que l’on trouvait, de juillet 1940 à août 1944, dans un parfait vade-mecum bimensuel (102 numéros) – le Deutsche Wegleiter – destiné aux soldats de la Wehrmacht. Une curiosité. Le spectacle a changé – heureusement. (Alma éditeur, 160 p., 19 €)

Eux, de Claire Castillon. A chaque publication de Claire Castillon, quelques grognards grognent. D’autres se réjouissent de la retrouver – comme ici – talent inentamé, colère intacte, langue bousculée, humour persistant, univers loufoque, déjanté, décalé. (L’Olivier, 152 p., 16 €.)

Pilote de mer, de Philippe Metzger. Un marin écrit sur la mer. Ça fait des vagues, et plutôt des belles ! Il est beaucoup question de nœuds. Les écrivaillons du cul risquent de confondre. (Centmilliards, 178 p., 15 €.)

Une vie avec l’histoire,Mémoires, d’Emmanuel Le Roy Ladurie, avec le concours de F.D. Liechtenhan. Combien sont-ils ces historiens qui ne parviennent pas à occulter les hommes qu’ils sont, aussi ? Assez rares, finalement : Bainville, Gaxotte, Girardet, Ariès, Braudel, Le Goff, Chaunu, Nora... Voici Le Roy Ladurie – l’un des derniers grands de l’histoire moderne. Impérial. (Tallandier, 252 p., 19,90 €.)

Celui dont le nom n’est plus, de Manzor. Thriller musculeux écrit par un Fransquillon qui a réalisé au cinéma “Un amour de sorcière”. Idéal pour les loquedus qui se dorent le cul au soleil de l’été. (Kero, 400 p., 20 €.  ).

Source : Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l'actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, cliquez sur ce lien.

Service Littéraire. Le mensuel de l'activité romanesque

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