Parce que c’est le jour de la liberté pour les Américains, parce que les petits Anglais s’envoient en l’air et parce que les pilotes tchèques étaient très bien équipés : c’est l’actualité des montres<!-- --> | Atlantico.fr
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(Re)naissance d’une star de l’horlogerie britannique : le chronographe Codebreaker de Bremont est un hommage aux « décodeurs » des services secrets anglais qui avaient percé les secrets du chiffre allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Des fragments
(Re)naissance d’une star de l’horlogerie britannique : le chronographe Codebreaker de Bremont est un hommage aux « décodeurs » des services secrets anglais qui avaient percé les secrets du chiffre allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Des fragments
©DR

Atlantic tac

Et aussi la tentation masculine de succomber à la folie Michael Kors et les montres qu’il faut porter pour regarder le match entre la France et l’Allemagne…

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

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RJ-ROMAIN JEROME : Les habits noirs de la Liberté (Independence Day)

Nos amis américains célèbrent aujourd’hui leur fête nationale. Profitons-en pour nous mettre au diapason du meilleur de leurs valeurs. Dans la collection Liberty-DNA, qui rend hommage à la statue de la Liberté, celle d’Ellis Island (New York), en intégrant certaines de ses pièces détachées dans les cadrans de la montre, RJ-Romain Jerome a imaginé une version noire, qui coiffe d’ombre la fameuse couronne rayonnante de Miss Liberty tout en reprenant, sur le cadran, une granulation oxydée grise qui rappelle l’état actuel de la statue. Qui ne voudrait témoigner, à son poignet, de l’idéal illustré par cette « Liberté éclairant le monde » – chef-d’œuvre de la statuaire française magnifié ici par l’horlogerie suisse ?

BREMONT : Surtout, ne quittez pas des yeux ces petits Anglais !

La marque Bremont – un nom français inspiré par l’histoire familiale des deux créateurs, les frères Nick et Giles English – est née en 2002, avec la volonté de créer une vraie marque anglaise de montres mécaniques de prestige. Au besoin en piétinant les plates-bandes de l’horlogerie suisse, au nom de cette nostalgie du temps où les maîtres-horlogers britanniques dominaient la planète et permettaient à la Royal Navy de régner sur tous les océans grâce à la précision des chronomètres de marine anglais, qui étaient alors de remarquables instruments de navigation. La promesse initiale de la marque a été tenue et Bremont a trusté un certain nombre de récompenses, d’abord comme « meilleure nouvelle marque britannique de luxe », puis comme « meilleure marque de montres de luxe ». On trouve déjà deux boutiques Bremont à Londres et une autre à Hong Kong. L’inspiration a toujours été du côté de l’aéronautique, de préférence militaire : la marque a même lancé une montre réservée à un cercle très fermé de pilotes qui ont vécu une aventure exceptionnelle – celle de devoir faire fonctionner leur siège éjectable ! Aujourd’hui, Bremont part à la conquête de l’Europe et on en trouvera bientôt ces montres « Best of British » – produites au Royaume-Uni, à Henley-onThames – en France : à surveiller de près. De nombreux modèles de la marque sont liés à des appareils, des patrouilles aériennes ou à des institutions aéronautiques (dont la compagnie Boeing). Comptez de 3 000 à 10 000 euros…

      MICHAEL KORS : Les messieurs vont-ils s’y laisser prendre ?

Inutile de vous demander les raisons du phénoménal succès planétaire de la marque de mode Michael Kors : même pour des accessoires comme les montres, c’est de la folie et personne ne comprend réellement pourquoi les femmes sont à ce point captives. C’est grâce à ces montres que les horlogers texans du groupe Fossil ont pu se hisser à la troisième place mondiale des conglomérats géants de l’industrie des montres. Le virus « MK » s’attaque maintenant aux poignets masculins. Les différentes propositions de la collection – disponible cet automne – ne manquent pas de séduction, comme ce chronographe Accelerator, assez épuré (un seul compteur pour deux poussoirs) pour s’inscrire dans les tendances lourdes de la nouvelle simplicité, assez décalé (compteur des minutes à 10 h) pour convaincre et assez raffiné (belle palette de couleurs dans le goût vintage et belle alternance de surfaces sablées et satinées) pour imposer son style. Quand un design très convaincant s’ajoute à une marque devenue très désirable, on n’est pas loin du best-seller…

BILL’S : À l’heure de l’équipe de France, forcément

Quelle autre montre à porter aujourd’hui, que cette Team Spirit dédiée par Bill’s à l’équipe de France ? Pas de boucle : le bracelet s’enroule de lui-même autour du poignet (mouvement électronique). Disponible en France, Bill’s est une amusant marque suisse fondée par trois étudiants et diffusée par des canaux commerciaux originaux, qui ont permis d’écouler plus de 200 000 montres (prix moyen : moins de 40 euros) depuis deux ans. On trouve également chez Bill’s une montre à la gloire de l’équipe allemande et de dix autres équipes, dont quelques finalistes du Mondial brésilien…

LONGINES : Les aviateurs tchèques étaient décidément très gâtés…

Voici quelques semaines (30 mai dernier), Atlantic-tac vous présentait la réédition par la maison Eterna, en version modernisée, d’une montre livrée en 1939 aux aviateurs tchécoslovaques qui n’en n’avaient guère profité du fait de l’attaque du Reich allemand. À la même époque, une autre maison suisse, Longines, avait sensiblement livré la même montre aux mêmes pilotes tchèques. En voici la nouvelle version, Heritage 1935, retraitée dans le même esprit « militaire » (aiguilles à l’ancienne, lunette crantée, petite seconde à 6 h, minuterie en « chemin de fer »), mais aux standards de l’horlogerie contemporaine (mouvement automatique, boîtier tonneau de 42 mm). Entre Eterna et Longines, nos cœurs balancent sur le même tempo de cette mode rétro qui voit les horlogers vider leur grenier plutôt que de répondre au défi créatif des futures montres connectées…

• LE QUOTIDIEN DES MONTRES

Toute l’actualité des marques, des montres et de ceux qui les font, c’est tous les jours dans Business Montres & Joaillerie, médiafacture d’informations horlogères depuis 2004...

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