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EN DIRECT Ukraine : plus de 60 morts, Ianoukovitch prêt à des élections anticipées
Alors que le président Ianoukovitch a annoncé une "trêve" mercredi soir, l'opposition a repris le contrôle de la place Maïdan jeudi matin. Il s'est dit prêt à des élections anticipées en 2014.
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16h20 : Les manifestants anti-gouvernementaux ukrainiens détiennent 67 policiers en otage dans la capitale, selon le ministère de l'Intérieur.
More than 50 captured police led inside the energy bldg next door to city hall pic.twitter.com/KUKEnERFQU
— Christopher Miller (@ChristopherJM) 20 Février 2014
16h12 : Les ministres français, allemand et polonais qui sont arrivés jeudi matin en Ukraine ont rencontré Viktor Ianoukovitch. La réunion s'est achevée sur "une chance de compromis", selon un responsable européen. Les trois ministres doivent maintenant rencontrer à nouveau des responsables de l'opposition.
16h01 : Le président russe Vladimir Poutine va envoyer à Kiev un représentant pour participer à une médiation avec l'opposition à la demande du président ukrainien, a indiqué le porte-parole du Kremlin.
15h50 : Plus de 60 manifestants ont été tués par balles ce jeudi à Kiev, a indiqué le responsable des services médicaux de l'opposition. De son côté, le ministère de l'Intérieur ukrainien a dénombré 50 policiers hospitalisés, dont 30 victimes de tirs par armes à feu.
15h37 : "Pour préserver la vie des policiers, il a été décidé de les ramener sur des positions plus sûres et d'utiliser des armes, en légitime défense [...] Les policiers ont le droit d'utiliser les armes à feu", a déclaré le ministère de l'Intérieur ukrainien. La police a aussi été équipée d'armes de combat.
14h30 : Angela Merkel a téléphoné jeudi matin à Viktor Ianoukovitch et lui a "fortement conseillé" d'accepter une offre de l'Union européenne pour "soutenir un dialogue entre le gouvernement et l'opposition", a indiqué un communiqué publié par la chancellerie. Elle a aussi condamné "avec force l'escalade récente" de la violence.
14h21 : Un des leaders de l'opposition a annoncé au moins 50 morts.
Un milicien de l'opposition devant l'hôtel Ukrainia. #Kievpic.twitter.com/8yrCLacfJk
— Daniel Fontaine (@danielfontaine) 20 Février 2014
Les opposants montent une barricade en pavés dans la rue conquise ce matin. Ça tire encore de temps en temps. #Kievpic.twitter.com/hyOAx6REWE
— Daniel Fontaine (@danielfontaine) 20 Février 2014
14h05 : L'Union européenne étudie un embargo sur les armes, en plus de sanctions ciblées contre les responsables des violences en Ukraine, selon des sources diplomatiques. Il pourrait s'agir d'interdictions d'entrée sur le territoire et de gels d'avoirs financiers.
13h16 : Le maire de Kiev a annoncé qu'il quittait le parti du président Ianoukovitch pour protester contre "le bain de sang et la lutte fratricide" dans le centre de la capitale ukrainienne.
13h03 : Le ministre russe des Affaires étrangères a ouvertement critiqué les menaces de sanctions de l'Union européenne. Il considère qu'elles ne vont qu'envenimer la situation et estime qu'elles s'apparentent à du "chantage".
Attention, les images suivantes peuvent choquer
12h08 : Au moins 35 manifestants ont été tués dans le centre de Kiev, selon la presse ukrainienne.
11h32 : Les services de la présidence ukrainienne ont imputé la reprise des violences aux manifestants rassemblés sur la place de l'Indépendance. "Ils sont passés à l'offensive. Ils fonctionnent en groupes organisés. Ils utilisent des armes à feu [...]. Ils tirent pour tuer", peut-on lire dans un communiqué.
11h17 : Le siège du gouvernement ukrainien a été évacué jeudi matin à Kiev par le personnel.
11h01 : La rencontre entre les ministres européens des Affaires étrangères et le président Viktor Ianoukovitch serait en cours, selon la présidence ukrainienne.
10h50 : Les images en direct de la place de l'Indépendance. Au moins dix manifestants ont été tués par balles.
10h32 : Selon le Quai d'Orsay, la rencontre qui devait avoir lieu entre Viktor Ianoukovitch et Laurent Fabius aura bien lieu.
#Ukraine Un manifestant prend feu lors d'affrontements à #Kiev, par @Kilicbil via @fgeffardAFP#AFPpic.twitter.com/7pU4qINL2D
— Agence France-Presse (@afpfr) 20 Février 2014
10h05 :Les ministres européens ont annulé leur rencontre avec le président ukrainien pour "raison de sécurité", a indiqué une responsable occidentale. "Il n'y a plus d'endroit sûr dans le centre de Kiev", a ajouté cette source.
9h43 :10 corps, gisant sous des couvertures, étaient visibles sur la place de l'Indépendance.
Ukraine avant / après. Qu'attend l'UE? pic.twitter.com/DTTU0YPIDb (via @Max_Deeplife)
— Pauline Armandet (@PaulineArmandet) 20 Février 2014
9h15 :Le Comité international olympique a annoncé que des athlètes ukrainiens ont décidé de quitter les Jeux olympiques de Sotchi. Le CIO n'a précisé ni le nombre d'athlètes concernés, ni leur identité.
8h56 : Laurent Fabius est arrivé jeudi matin à Kiev. "L'objectif de mon voyage, c'est d'abord d'arrêter les massacres", a-t-il expliqué dans l'avion. "Il n'y a pas de paix possible s'il n'y a pas de solution politique". "Il va y avoir des sanctions ciblées qui vont être prises à Bruxelles, et qui touchent les visas et le portefeuille", a-t-il ajouté.
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La trêve n'aura pas duré. Jeudi matin, des centaines de manifestants ont chargé le cordon de police sur le Maïdan, reprenant le contrôle de la place. Casqués et armés de gourdins, les membres de l'opposition ont fait reculer les forces de l'ordre de plusieurs centaines de mètres. Au moins un manifestant a été tué et une dizaine d'autres blessés lors de ces nouveaux affrontements, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ce regain de violences survient alors que le bilan des heurts survenus ces derniers jours s'alourdit : selon le ministère de la Santé ukrainien, 28 personnes ont trouvé la mort dans les affrontements.
Mercredi, le président Ianoukovitch a menacé les leaders de l'opposition qui ont, selon lui, "négligé le principe de la démocratie selon lequel on obtient le pouvoir à l'issue des élections et non dans la rue". "Ils ont franchi les limites en appelant les gens à prendre des armes", a-t-il ajouté. Plus tard dans la journée, il a annoncé une "trêve" avec l'opposition, avant l'arrivée à Kiev des diplomates européens.
Face au déchaînement de violences depuis vingt-quatre heures, les dirigeants de l'UE ont haussé le ton. L'Europe pourrait ainsi mettre en place des sanctions contre les dirigeants ukrainiens, lors d'une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères ce jeudi à Bruxelles. Catherine Ashton,la chef de la diplomatie européenne, a indiqué que "toutes les options seront étudiées [...] y compris des sanctions contre les responsables de la répression".
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