EN DIRECT Ukraine : plus de 60 morts, Ianoukovitch prêt à des élections anticipées <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
EN DIRECT Ukraine : plus de 60 morts, Ianoukovitch prêt à des élections anticipées
©Reuters

Live

Alors que le président Ianoukovitch a annoncé une "trêve" mercredi soir, l'opposition a repris le contrôle de la place Maïdan jeudi matin. Il s'est dit prêt à des élections anticipées en 2014.

>>>> Sur le même sujet : L'Ukraine est-elle au bord de la guerre civile généralisée que ni l'Europe ni la Russie ne seraient capables de contenir ? 

21h27 : Laurent Fabius a affirmé qu'il n'y avait "pas d'accord pour l'instant car les négociations sont très difficiles". 
20h54 : Le premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que les ministre de l'UE ont obtenu du président ukrainien Victor Ianoukovitch son accord pour des élections présidentielles et parlementaires anticipées en 2014. Il est également prêt à créer un gouvernement d'unité nationale dans les dix prochains jours et changer la constitution d'ici l'été. 

20h12 : Les ministres des Affaires étrangères de l'UE sont d'accord pour priver de visas "ceux qui sont tachés de sang" et pour geler leurs avoirs, d'après la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino à l'issue d'une réunion à Bruxelles. "Nous avons pris la décision, en étroite coordination avec les trois ministres qui négocient à Kiev, de procéder très rapidement, dans les prochaines heures, pour priver de visas et geler les avoirs de ceux qui sont tachés de sang", a affirméla ministre.

19h03 : Selon un bilan du ministère de l'intérieur, 565 officiers de police ont nécessité une aide médicale depuis ce mardi. Treize policiers ont été tués lors des affrontements, dont 3 aujourd'hui. Le bilan pourrait, lui, dépasser les 100 morts.

18h20 : Une manifestante du nom d'Olesya Zhukovskaya a annoncé sa mort sur le réseau social Twitter. La jeune femme de 21 ans a posté "je meurs". Une porte-parole du mouvement contestataire affirme qu'elle est toujours vivante quoique sérieusement blessée... 

16h20 : Les manifestants anti-gouvernementaux ukrainiens détiennent 67 policiers en otage dans la capitale, selon le ministère de l'Intérieur. 

16h12 : Les ministres français, allemand et polonais qui sont arrivés jeudi matin en Ukraine ont rencontré Viktor Ianoukovitch. La réunion s'est achevée sur "une chance de compromis", selon un responsable européen. Les trois ministres doivent maintenant rencontrer à nouveau des responsables de l'opposition. 

16h01 : Le président russe Vladimir Poutine va envoyer à Kiev un représentant pour participer à une médiation avec l'opposition à la demande du président ukrainien, a indiqué le porte-parole du Kremlin.

15h50 : Plus de 60 manifestants ont été tués par balles ce jeudi à Kiev, a indiqué le responsable des services médicaux de l'opposition. De son côté, le ministère de l'Intérieur ukrainien a dénombré 50 policiers hospitalisés, dont 30 victimes de tirs par armes à feu.

15h37 : "Pour préserver la vie des policiers, il a été décidé de les ramener sur des positions plus sûres et d'utiliser des armes, en légitime défense [...] Les policiers ont le droit d'utiliser les armes à feu", a déclaré le ministère de l'Intérieur ukrainien. La police a aussi été équipée d'armes de combat.

14h30 : Angela Merkel a téléphoné jeudi matin à Viktor Ianoukovitch et lui a "fortement conseillé" d'accepter une offre de l'Union européenne pour "soutenir un dialogue entre le gouvernement et l'opposition", a indiqué un communiqué publié par la chancellerie. Elle a aussi condamné "avec force l'escalade récente" de la violence.

14h21 : Un des leaders de l'opposition a annoncé au moins 50 morts.

14h05 : L'Union européenne étudie un embargo sur les armes, en plus de sanctions ciblées contre les responsables des violences en Ukraine, selon des sources diplomatiques. Il pourrait s'agir d'interdictions d'entrée sur le territoire et de gels d'avoirs financiers.

13h16 : Le maire de Kiev a annoncé qu'il quittait le parti du président Ianoukovitch pour protester contre "le bain de sang et la lutte fratricide" dans le centre de la capitale ukrainienne.

13h03 : Le ministre russe des Affaires étrangères a ouvertement critiqué les menaces de sanctions de l'Union européenne. Il considère qu'elles ne vont qu'envenimer la situation et estime qu'elles s'apparentent à du "chantage".

Attention, les images suivantes peuvent choquer

12h08 : Au moins 35 manifestants ont été tués dans le centre de Kiev, selon la presse ukrainienne.

11h32 : Les services de la présidence ukrainienne ont imputé la reprise des violences aux manifestants rassemblés sur la place de l'Indépendance. "Ils sont passés à l'offensive. Ils fonctionnent en groupes organisés. Ils utilisent des armes à feu [...]. Ils tirent pour tuer", peut-on lire dans un communiqué.

11h17 : Le siège du gouvernement ukrainien a été évacué jeudi matin à Kiev par le personnel.

11h01 : La rencontre entre les ministres européens des Affaires étrangères et le président Viktor Ianoukovitch serait en cours, selon la présidence ukrainienne.

10h50 : Les images en direct de la place de l'Indépendance. Au moins dix manifestants ont été tués par balles.

10h32 : Selon le Quai d'Orsay, la rencontre qui devait avoir lieu entre Viktor Ianoukovitch et Laurent Fabius aura bien lieu.

10h05 :Les ministres européens ont annulé leur rencontre avec le président ukrainien pour "raison de sécurité", a indiqué une responsable occidentale. "Il n'y a plus d'endroit sûr dans le centre de Kiev", a ajouté cette source.

9h43 :10 corps, gisant sous des couvertures, étaient visibles sur la place de l'Indépendance.

9h15 :Le Comité international olympique a annoncé que des athlètes ukrainiens ont décidé de quitter les Jeux olympiques de Sotchi. Le CIO n'a précisé ni le nombre d'athlètes concernés, ni leur identité.

8h56 : Laurent Fabius est arrivé jeudi matin à Kiev. "L'objectif de mon voyage, c'est d'abord d'arrêter les massacres", a-t-il expliqué dans l'avion. "Il n'y a pas de paix possible s'il n'y a pas de solution politique". "Il va y avoir des sanctions ciblées qui vont être prises à Bruxelles, et qui touchent les visas et le portefeuille", a-t-il ajouté.

>>>> Sur le même sujet : L'Ukraine est-elle au bord de la guerre civile généralisée que ni l'Europe ni la Russie ne seraient capables de contenir ? 

La trêve n'aura pas duré. Jeudi matin, des centaines de manifestants ont chargé le cordon de police sur le Maïdan, reprenant le contrôle de la place. Casqués et armés de gourdins, les membres de l'opposition ont fait reculer les forces de l'ordre de plusieurs centaines de mètres. Au moins un manifestant a été tué et une dizaine d'autres blessés lors de ces nouveaux affrontements, a constaté un journaliste de l'AFP

Ce regain de violences survient alors que le bilan des heurts survenus ces derniers jours s'alourdit : selon le ministère de la Santé ukrainien, 28 personnes ont trouvé la mort dans les affrontements

Mercredi, le président Ianoukovitch a menacé les leaders de l'opposition qui ont, selon lui, "négligé le principe de la démocratie selon lequel on obtient le pouvoir à l'issue des élections et non dans la rue". "Ils ont franchi les limites en appelant les gens à prendre des armes", a-t-il ajouté. Plus tard dans la journée, il a annoncé une "trêve" avec l'opposition, avant l'arrivée à Kiev des diplomates européens.

Face au déchaînement de violences depuis vingt-quatre heures, les dirigeants de l'UE ont haussé le ton. L'Europe pourrait ainsi mettre en place des sanctions contre les dirigeants ukrainiens, lors d'une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères ce jeudi à Bruxelles. Catherine Ashton,la chef de la diplomatie européenne, a indiqué que "toutes les options seront étudiées [...] y compris des sanctions contre les responsables de la répression".

lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !