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Genève II : l'Iran exclu, l'opposition syrienne viendra
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Les négociations vont débuter

A la veille de l'ouverture de la conférence de paix en Syrie mercredi en Suisse, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a retiré son invitation à l'Iran.

La transition démocratique en Syrie est loin d'être acquise. En effet ce dimanche, Bachar al-Assad a affirmé qu'il avait de "fortes chances" d'être candidat à sa succession cette année. C'est pourquoi la conférence de paix en Syrie, dite de Genève II, qui s'ouvre ce mercredi en Suisse est capitale. En effet, elle doit permettre d'entamer des négociations entre les rebelles et le gouvernement syrien. Mais pendant un temps, cette conférence a été remise en cause. En effet, la Coalition de l'opposition syrienne ne souhaitait en aucun venir à Montreux si la présence de l'Iran était confirmé. Invité dans un premier temps par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, celui-ci s'est finalement rétracté ce lundi. Dès lors Téhéran, allié du régime de Bachar al-Assad, n'est  plus convié. Il justifié cette décision par le refus iranien de soutenir un gouvernement de transition en Syrie

En conséquence, la Coalition de l'opposition syrienne a confirmé sa participation à la conférence de Genève II. Cependant, le Conseil national syrien (CNS), une des principales composantes de l'opposition, a annoncé son retrait de la Coalition, car il refuse en bloc toute négociation qui n'aboutisse au départ du président Bachar al-Assad. "La Coalition de l'opposition syrienne salue la décision du secrétaire général des Nations unies de retirer l'invitation adressée à l'Iran, vu que ce pays n'a pas rempli les conditions requises par cette conférence (...) et confirme sa participation à Genève II qui a pour objectif une transition politique en Syrie", a indiqué un communiqué de la Coalition publié lundi soir.

Pour rappel, Genève II doit s'ouvrir mercredi par une session ministérielle à Montreux présidée par Ban Ki-moon et à laquelle sont conviés une quarantaine de pays, dont les grandes puissances et les autres pays de la région dont l'Arabie saoudite. Les délégations du gouvernement et de l'opposition doivent négocier ensuite à Genève, à partir de vendredi, sous l'égide du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

lu sur Europe 1

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